Revue de presse

Patatrasse

31/05/2011 à 15h18

dentalproject écrivait:
-----------------------
> Patatrasse écrivait:
> --------------------
> > Les honoraires sont compris entre 200 et 300 euros pour une
> Consultation-séance
> > d'empreinte -Mise en place -Vérification et changement ou pas des biellettes-
> Re
> > vérification après contrôle chez le pneumo pour ajuster à nouveau les
> biellettes
> > si résultats insuffisants (oxymétrie/polysomnographie)
> > L'orthèse ,elle est remboursée intégralement par la CPAM dans le cas où le
> SAOS
> > est avéré (voir conditions d'attribution en fonction de la
> > polysomnographie),après le patient règle directement le laboratoire 350 euros
> > pour les "Narval",296 euros pour les "Tali".
> > D'autres questions ?
>
> Ce sont la lettre clé et la cotation qui m'intéressent.
> C'est marrant, c'était une réponse de Ameli que je souhaitait et là, avec ta
> réponse,on est à 180° de ce à quoi je m'attendais.

Pas de lettre clé et pas de cotation l'ami.Tu as une entente préalable du pneumo (ou ORL) à adresser à la sécu,si pas de réponse dans les 15 jours ,tu prends ton empreinte et tu demandes à ton patient d'établir un chèque de 296 euros (ex: labo Tali) à l'ordre du labo et ça part en chronopost.
3 semaines plus tard tu reçois la facture acquittée du labo avec l'orthèse que le patient va joindre avec une feuille de soins Pharmacien /Fournisseur fournie par le labo et envoyer le tout à la sécu.
Toi ,tu te contentes d'établir une facture HN pour tes honoraires et le patient adresse cela à sa mutuelle si il doit y avoir un remboursement (pour l'instant aucune mutuelle n'a remboursé la trentaine d'orthèse posées depuis 1 an).
C'est bon pour toi ou tu considères toujours que je te réponds à côté de la plaque ?

Petite remarque : en attendant l'acte CCAM : LBLD017 pour "pose d'une orthèse d'avancée mandibulaire dans le traitement d'une SAOS",le spécialiste dentaire doit consulter le DC de sa région pour voir ce qu'il peut utiliser comme cotation ( ça c'est le côté texte légal ,dans la pratique ,ton DC il s'en tape ou il n'en sait rien comme Ameli ;o))))))

Je n'ai jamais dit que tu répondais à côté de la plaque.
Je voulais seulement lire ce qu'a écrit Ameli (que je remercie d'ailleurs pour son honneté à propos de la non prise en charge de notre travail intellectuel).

Patatrasse

31/05/2011 à 17h54

Ok autant pour moi.

Hebken

31/05/2011 à 18h05

Tout doux Pata...tout doux...brrrr

Patatrasse

31/05/2011 à 18h30

J'essaye mais en ce moment,c'est "électrique" au cabinet,la saison surement !!!!!

jeff2

31/05/2011 à 23h18

Thuriès magazine juin 2001

Editorial De yves thuriès:
Sur le bilan TVA 2011/

Pénalisation de la profession (cuisine)
en 10 ans: augmentation des matières premières/
Tablette de beurre: 48.8%
Baguette de pain: 85%
Salade "laitue" 150%
Pâtes "spaghettis": 162%
Le lait : 182%
Carburant: 62%
SMIC horaire 35%

C'est une revue de métier de bouche, chacun ses lectures Ameli.

A propos des concombres :

http://www.sante.gouv.fr/intoxication-alimentaire-a-escherichia-coli-en-allemagne-questions-reponses.html

16:38 L'Ordre des pharmaciens lance une campagne pour sensibiliser le grand public au dossier pharmaceutique
PARIS, 6 juin 2011 (APM) - L'Ordre des pharmaciens a annoncé lundi le lancement d'une campagne de communication grand public visant à inciter les Français à ouvrir un dossier pharmaceutique (DP), alors que s'approchent les vacances d'été.

http://www.ledossierpharmaceutique.com/

11:13 Environ 95% de la population accède aux professionnels de santé libéraux en moins de 15 minutes
PARIS, 7 juin 2011 (APM) - Environ 95% de la population de France métropolitaine a accès aux soins dits "de proximité" assurés par les médecins généralistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes libéraux en moins de 15 minutes, selon un état des lieux au 1er janvier 2007 publié lundi par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees).

Remarque : Ce qui confirme que la situation est moins critique que l'alarmante description faite usuellement. Cependant, ça s'aggrave, et vite. Le déséquilibre démographique s'accroit, alors que la démographie générale n'est pas si mauvaise... et je ne vois pas d'autres solutions, à terme, que des mesures coercitives (ou des contrats-étudiants).
Dans ma région, une vingtaine de cantons n'ont pas de dentistes. Il y a même un bourg avec 5 médecins, et aucun dentiste ! là, c'est grave ! ... s'il y a des volontaires, passez moi un MP, car le coin n'est pas mal, et la mairie donnera certainement un coup de main.
A un autre endroit, plus "perdu au bout du monde", il y a une commune qui est à 27 km de petites routes du dentiste le plus proche. Mais là, c'est foutu, personne n'ira, ce serait de la folie...

http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er764.pdf

16:27 Xavier Bertrand prône un renforcement du pilotage politique des agences sanitaires
PARIS, 7 juin 2011 (APM) - Le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, Xavier Bertrand, a défendu mardi devant la mission d'information de l'Assemblée nationale sur les agences sanitaires la nécessité d'un renforcement du pilotage politique de ces institutions.

remarque : le ministre confirme : la santé est une affaire politique, pas une affaire de spécialistes de la santé... car c'est l'économie de l'état qui "alimente" les systèmes de soins.
Ce qui n'est pas sans une certaine hypocrisie, puisque les directeurs "d'agence", en théorie indépendantes de l'état, sont devenus des super-préfets aux ordres du ministère.
On peut donc se poser la question : pourquoi faire des agences, et pas directement de la fonction publique de fonctionnaires ?
Réponse : parce que le corps de "fonctionnaires purs" ne comprend pas assez de spécialistes de santé, de médecins, et qu'il faut les piquer à des organismes privés. Donc, les agences ont du personnel d'origine diverse, privé et public ; ce qui ne serait pas possible avec de la "fonction publique de fonctionnaires d'état".
Mais dans les faits, une "agence" n'a aucune indépendance, c'est l'état qui commande.

16:33 Convention médicale: la FMF veut revenir au médecin référent
PARIS, 8 juin 2011 (APM) - La Fédération des médecins de France (FMF) souhaite généraliser les forfaits pour les patients pris en charge par les médecins généralistes, en revenant à la notion de "médecin référent", indique le syndicat dans son programme pour la négociation de la future convention médicale, mis en ligne mercredi sur son site internet.

10:21 Trois cas supplémentaires de diarrhée sanglante en France chez des personnes ayant séjourné ou résidant en Allemagne
SAINT-MAURICE (Val-de-Marne), 8 juin 2011 (APM) - Trois cas supplémentaires de diarrhée sanglante ont été signalés en France chez des personnes ayant séjourné ou résidant en Allemagne -où sévit une épidémie d'infections à Escherichia coli entérohémorragique-, portant le nombre total à 13 dans l'Hexagone, selon le dernier bilan mis en ligne mardi soir par l'Institut de veille sanitaire (InVS).

18:31 Alerte prions dans un hôpital: la DGS a débloqué une gestion rendue ambiguë du fait du retard de la diffusion d'une circulaire
TOULOUSE, 8 juin 2011 (APM) - La direction générale de la santé (DGS) a dû intervenir auprès du CHU de Strasbourg pour débloquer la gestion d'une alerte prions rendue ambiguë du fait du retard de la diffusion d'une circulaire, selon une étude présentée mercredi aux Journées nationales d'infectiologie (JNI) organisées à Toulouse.

En complément : un Creutzfeld Jacob découvert et le dossier montre une intervention de la cataracte 3 mois avant la découverte de la maladie. A cause de traçabilité insuffisante, tous les matériels du service ont été mis sous sequestre, et le service est bloqué.
Les dernières études, très récentes (la circulaire évoquée dans la dépêche), montrent que l'intervention sur la cataracte n'est pas une situation à risque pour cette maladie.
La DGS a donc autorisé l'utilisation du matériel après une nouvelle stérilisation, et l'enquête sur l'origine de la maladie se poursuit.

Hebken

09/06/2011 à 10h46

ameli écrivait:
---------------
> 11:13 Environ 95% de la population accède aux professionnels de santé libéraux
> en moins de 15 minutes
> PARIS, 7 juin 2011 (APM) - Environ 95% de la population de France métropolitaine
> a accès aux soins dits "de proximité" assurés par les médecins généralistes,
> chirurgiens-dentistes, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes libéraux en
> moins de 15 minutes, selon un état des lieux au 1er janvier 2007 publié lundi
> par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des
> statistiques (Drees).
>
> Remarque : Ce qui confirme que la situation est moins critique que l'alarmante
> description faite usuellement. Cependant, ça s'aggrave, et vite. Le déséquilibre
> démographique s'accroit, alors que la démographie générale n'est pas si
> mauvaise... et je ne vois pas d'autres solutions, à terme, que des mesures
> coercitives (ou des contrats-étudiants).
> Dans ma région, une vingtaine de cantons n'ont pas de dentistes. Il y a même un
> bourg avec 5 médecins, et aucun dentiste ! là, c'est grave ! ... s'il y a des
> volontaires, passez moi un MP, car le coin n'est pas mal, et la mairie donnera
> certainement un coup de main.
> A un autre endroit, plus "perdu au bout du monde", il y a une commune qui est à
> 27 km de petites routes du dentiste le plus proche. Mais là, c'est foutu,
> personne n'ira, ce serait de la folie...
>
> http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er764.pdf


"selon un état des lieux au 1er janvier 2007 publié lundi". MDR ! comme disent les d'jeuns.
Comme ça si la DREES se base sur des rapports antédiluviens tu m'étonnes que la situation n'est pas critique !

Si 95% de la pop est à moins de 15 mn d'un pro de santé, comment veux tu que l'Etat nous considère et accède à nos revendications ?
Serions nous encore trop nombreux ?
En ce qui concerne les contrats coercitifs, je n'y crois pas et ca risque de coincer avec l'Ordre.
Tout au plus des aides à l'installation...... et encore

alapex

09/06/2011 à 12h01

ameli écrivait:
---------------
> 18:31 Alerte prions dans un hôpital: la DGS a débloqué une gestion rendue
> ambiguë du fait du retard de la diffusion d'une circulaire
> TOULOUSE, 8 juin 2011 (APM) - La direction générale de la santé (DGS) a dû
> intervenir auprès du CHU de Strasbourg pour débloquer la gestion d'une alerte
> prions rendue ambiguë du fait du retard de la diffusion d'une circulaire, selon
> une étude présentée mercredi aux Journées nationales d'infectiologie (JNI)
> organisées à Toulouse.
>
> En complément : un Creutzfeld Jacob découvert et le dossier montre une
> intervention de la cataracte 3 mois avant la découverte de la maladie. A cause
> de traçabilité insuffisante, tous les matériels du service ont été mis sous
> sequestre, et le service est bloqué.
> Les dernières études, très récentes (la circulaire évoquée dans la dépêche),
> montrent que l'intervention sur la cataracte n'est pas une situation à risque
> pour cette maladie.
> La DGS a donc autorisé l'utilisation du matériel après une nouvelle
> stérilisation, et l'enquête sur l'origine de la maladie se poursuit.





Sacré Améli , tu nous en trouve des histoires...p'tain qui font peur en plus...)))))

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/110608Compte_rendu_CDM.pdf

Une intervention à propos de l'information dans le domaine de la santé, dossier partagé, etc.

Moi c'est la télémédecine qui me dérange ....ca veut dire quoi exactement ? puisque c'est le domaine de l'ARS.
Merci Amélie

C'est la transmission de données médicales sur un réseau, les interventions-analyses à distance, le dossier médical partagé, etc.
ça demande du très haut débit... et évidemment des systèmes sécurisés.
C'est devenu très courant dans les pays nordiques, à cause des difficultés de communication en hiver.
Le gros avantage, outre la possibilité de diminuer les conséquences néfastes de la démographie médicale, c'est le partage des compétences.
L'inconvénient, c'est le cout de départ et l'organisation. Par exemple pour le dossier médical partagé : autant certains systèmes fonctionnent très bien, autant en Angleterre, ils sont complètement foiré leur dossier médical partagé et informatisé pour un prix d'installation astronomique.

Il existe déjà en France des "réseaux" qui fonctionnent par télémédecine, surtout en gériatrie et en oncologie. Par exemple, pour un cancer de la bouche, le dentiste se connecte sur un réseau sécurisé, et peut s'il le veut être "guidé" dans son intervention par un oncologue avec une simple caméra. On peut faire ainsi des diagnostics ou des interventions à distance. C'est pas cher, ça peut rapporter gros, et surtout, on gagne énormément en réactivité.
L'ARS finance, par exemple, de telles installations informatiques dans les hôpitaux... quand le motif est légitime, pour que les hôpitaux soient interconnectés, que les médecins puissent s'entraider, et se partager éventuellement les dossiers de patients. La facture monte très vite ! C'est particulièrement nécessaire, évidemment, dans les petites structures.

Effectivement cela peut etre intéressant dans les structures hospitalières ou sont regroupés tous les domaines ou presque.
Par contre dans la structure libérale, ce doit etre un investissement de plus (car la pas de financement de l'ARS) et pas trop de débouchés enfin pour nous et puis pas de cotation , juste du renseignement avec un spécialiste , parce que c'est toi l'opérateur car c'est ton patient, donc à visée diagnostic.......

alapex

09/06/2011 à 19h14

Améli , tu connais le prix du gadget caméra endo-buccale sur le marché en ce moment (celle qu'on nous vend à nous) , tout juste bon à faire mumuse avec le patient ?
Pour passer à la vitesse supérieure niveau qualité d'image pour pouvoir établir un diagnostic avec l'oncologue...multiplions le prix par 10 (?).
Ça commence à faire des milliers d'euros...
Chaque milieu hospitalier possède un , voire plusieurs stomatos , ils devraient se former un poil plus en dentisterie , celle de l'omnipratique . Stage en 2 jours , pour lire une pano (je ne parle pas des dents de sagesse) . Voilà un système économique , simple qui évite les allers-retours inutiles et fatigants pour les patients , et des équipements très chers comme je viens de le sous-entendre .

Si tu considères également que notre avis n'est demandé que dans les cas de cancers de la sphère oro-buccale . Désolé mais les stomatos sont déjà sur place .

Ah ! La France , terre d'accueil mais pas du bon sens , et comme toujours terre des complexes injustifiés qui fait dépenser notre argent par des technocrates nuls de chez nuls qui surtout ne demandent jamais l'avis des gens de terrain , cad nous . Mais le plus souvent celui d'un nullard titulaire du diplôme approprié , le nôtre mais qui n'a jamais mis les pieds dans un cabinet , mais copain d'un politique bien placé .

Il y a bien longtemps un technocrate rêveur musicien prénommé Jack ... j'ai un doute je confonds peut-être avec le roquet empoisonneur , bon passons ; bref les écoles primaires furent équipées d'ordinateurs dépassés , qui polluent depuis bien longtemps le fond des mers ...

@Alapex
je te sens amer la serais tu au bout du rouleau ? burn out , dépité ? A la dérive ?
Je me considère comme du terrain aussi......

alapex écrivait:
----------------

> Pour passer à la vitesse supérieure niveau qualité d'image pour pouvoir établir
> un diagnostic avec l'oncologue...multiplions le prix par 10 (?).

Supposons, juste supposons !
Un réseau onco se met en place, piloté par le centre anti-cancéreux.
Il forme des praticiens libéraux, et fournit le matériel, puis adresse à ce praticien les patients sortants d'hospitalisation pour le suivi, les traitements courants, et autres surveillances. A l'arrivée du patient, le praticien se connecte, et oncologue et praticien travaillent ensemble (si c'est nécessaire), en évitant de longs et pénibles déplacements aux patient.
La même opération peut avoir lieu pour des opérations de dépistage.
C'est ça le projet "réseaux" (quand il s'adresse au secteur ambulatoire), pour les dentistes, par exemple, sur la base du volontariat, bien sur.
Et ce réseau (organisation-secrétariat-matériel) est financé par l'ARS. C'est de la liaison ville-hopital.
Le point faible de ces réseaux, dont certains fonctionnent bien, et d'autres, ma foi, plutôt mal, c'est la centralisation des données par l'hopital. Il y a une certaine frilosité de la part des ambulatoires à se faire piloter ainsi par l'hosto. Frilosité parfois justifiée par une arrogance hospitalière envers ces petits ambulatoires de la campagne... J'ai vu des réseaux bien conçus exploser par incompatibilité d'humeur.
Le mariage, c'est parfois une épreuve.

alapex

09/06/2011 à 23h22

Améli , crois tu que je puisse me laisser séduire :
1/Pour accepter une ineptie ?
2/Tout ça parce que c'est financé , donc gratuit ?
3/Le contraire ?

Relis donc mon message précédent , s'il te plait . Je vais finir par imaginer que la pensée unique t'a phagocytée .

alapex écrivait:
> Chaque milieu hospitalier possède un , voire plusieurs stomatos
> .
Pas dans notre si merveilleux coin.