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Arrêt de travail
30/11/2011 à 10h25
Pour un arrêt de travail de 2 jours pour une patiente en "vrac" suite à des exos multiples, vous lui faite une attestation sur une ordonnance ou il faut remplir un formulaire spécifique sécu (feuille marron) ?
30/11/2011 à 10h29
En théorie il faut faire un arrêt de travail dans les règles, sur l'imprimé spécifique. En pratique une simple attestation peut passer avec un employeur pas très regardant.
30/11/2011 à 10h30
Formulaire marron d'arrêt de travail. Mais il faut bien sûr que cet arrêt est une vrai raison.
30/11/2011 à 10h44
merci pour les réponses ,les gars.
Vraie raison: " chirurgie dentaire entrainant une grosse fatigue accentuée par la prise de nombreux médicaments"
en gros : début de cellulite palatine sur un débris de 26 en voie de putréfaction avancée qui s'est soldée par une exo avec alvéolectomie et mise sous médocs "costauds" hier soir sur une patiente anxiogène. Je crois qu'elle en tremble encore non pas que l'exo s'est mal passée,mais je lui ai collé une de ces pétoches avec mon discours moralisateur.
30/11/2011 à 10h49
Certaines caisses sont trés suspicieuses/critiques sur les compétences d'un CD à prescrire un arrêt de travail, nous jugeant peu compétent dans l'évaluation d'une incapacité temporaire de travail (pour un acte que l'on réalise, ce qui est assez étrange, mais bon ...).
Personne n'a eu de soucis sur ces AT ?
CC.
30/11/2011 à 10h54
l' arrêt de travail donné par Patatrasse est justifié. En revanche, je crois que l'on n'a pas le droit de prescrire un arrêt de W aprés la pose d'un implant.Si qcq est au courant.
30/11/2011 à 11h33
Sur les conseils d'Ameli, ne jamais faire d'arrêt de travail, plutôt donner un coup de fil au médecin de la patiente qu'il lui fasse son arrêt de travail.
30/11/2011 à 11h39
Bien d'accord avec jeff.
Déjà, ça permet d'être tranquille avec les tires-au-flanc qui vont demander un arrêt pour un aphte (déjà vécu!).
Ensuite, ça fait moins de prblèmes de paperasse pour un truc qui de toute façon va être exceptionnel si le patient est un tant soit peu sérieux.
Parce que les demandes émanent quand même presque exclusivement des patients qui ont laissé une situation "pourrir" pendant des années au lieu de se faire suivre.
30/11/2011 à 11h44
jeff2 écrivait:
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> Sur les conseils d'Ameli, ne jamais faire d'arrêt de travail, plutôt donner un
> coup de fil au médecin de la patiente qu'il lui fasse son arrêt de travail.
pluzin
C'est ce que je fais aussi, d'où mon mail précedent ...
CC.
30/11/2011 à 11h46
jeff2 écrivait:
---------------
> Sur les conseils d'Ameli, ne jamais faire d'arrêt de travail, plutôt donner un
> coup de fil au médecin de la patiente qu'il lui fasse son arrêt de travail.
C'est une négation de notre compétence. Quand c'est justifié, cela fait partie de notre compétence. Je ne vois pas pourquoi passer par un médecin qui n'est pas dentiste. C'est toi qui a fait la chirurgie, c'est pas lui!
30/11/2011 à 12h11
Sur le coup ,je suis assez d accord avec J.C
Je ne vais pas appeler le médecin traitant pour lui demander de faire le boulot à ma place.
Surtout dans un environnement où tout le monde essaye de nous faire passer pour des "para médicaux" il est temps de prendre ses responsabilités.
En 15 ans,c'est la première fois que je sors ces feuilles marrons de ma chemise "CPAM" et pas une seconde j'hésiterai à faire la même chose si cela devait se représenter.Si le dentiste conseil veut des explications ,je lui rétorquerai qu'en 15 ans ,je peux éventuellement décider que l'état d'une patiente ait nécessité cet arrêt, et qu'en la convoquant il verra en bouche le chantier.
Pour ce qui est de la responsabilité de la patiente, c'est un autre débat. Mais quelquefois, il faut savoir faire preuve d'empathie et je ne pense pas creuser le trou de la sécu en accordant gracieusement un peu de repos après une séance "éprouvante" pour ma patiente dont elle est hélas un peu responsable.
30/11/2011 à 12h36
jamais eu de soucis avec les arrets de travail justifiés, ce n'est pas au médecin de savoir si un AT est nécessaire ou pas après nos actes
j'en donne très très très peu (environ 2 par an)
mais la sécu s'en fou en dessous de 4 jours
seul certains citoyens étaient intéressés par un arrêt d'un jour!
maintenant ils en voudront 2
Je crois que ce n'est pas good pour la pose d'implant même si certains le font
30/11/2011 à 13h23
Alors pour les implants c clair que c'est interdit de faire un arrêt de travail.
Pour le reste on a le droit d'en prescrire mais si on n'a pas envie on botte en touche et on envoie le patient vers son généraliste. C'est clair qu'il y a trop de tire au flanc. Maintenant, un gars qui bosse sur les toits et qu'on met sous codéine, moi je préfère lui faire un arrêt pour la journée, ça coûtera moins cher à la sécu que s'il se casse la gueule du toit...
30/11/2011 à 14h35
il faut commander des arrets de travail auprès de la cpam (ou sur le compte en ligne améli) et le remplir sur feuille cerfa.
Il faut motiver l'arret.
Personnellement je ne donne jamais d'arret de travail pour de la chirurgie buccale meme pour les dds incluses. Si le patients veut se reposer, il est opéré le vendredi et profite de son samedi et dimanche, ou bien il pose sa rtt. Pareil pour une cellulite séreuse, traitement et ATB sans arret.
Par contre s'il y a une vraie cellulite suppurée avec asthénie voir fièvre, ou bien un stomatite herpétique avec fièvre là je donne sans souci. Ca m'arrive une fois par an.
Je pense qu'il faut responsabiliser les gens et arrêter les certificats de complaisance.
C'est trop facile de faire assumer les 2 jours d'arrets au petit patron qui attend son employé.
30/11/2011 à 14h48
Dommage ,le vendredi je ne bosse pas ;o))))
1 arrêt de travail en 15 ans, on ne peut pas dire que ce soit abusé.
Cette fois ci ,vu l'état de la patiente avant ,pendant et après (jamais vu quelqu'un pleurer et trembler autant de peur et d'angoisse ),j'ai rangé mes principes et fait preuve d'un peu d'empathie en accordant 2 jours de repos.
Sa cavité buccale est un chaos dentaire suite à des soins ....on va dire non conforme aux données actuelles et acquises de la science.En questionnant un petit peu cette gentille fille,je crois ,sans être fin psychologue,qu'elle en a bavé lors de séances chez certains de mes confrères qui avaient le "tire nerf,pâte au lentulo,screwpost ,amalgame ,couronne métal" facile.
Je crois que pour une fois la phobie du dentiste était justifiée......
30/11/2011 à 14h54
jeff2 écrivait:
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> Sur les conseils d'Ameli, ne jamais faire d'arrêt de travail, plutôt donner un
> coup de fil au médecin de la patiente qu'il lui fasse son arrêt de travail.
Bizarre, d'après lui nous devrions faire leur boulot en faisant de la prévention et de l'éducation thérapeutique, et là ce sont eux qui font le nôtre...
Les autres "techniciens" de la santé font-ils aussi rédiger leurs AT EN RAPPORT AVEC LEURS ACTES par des généralistes qui ne connaissent pas ces actes?
30/11/2011 à 17h31
Bonjour
il me semble qu'il est tout a fait de notre capacité professionnelle de faire un AT à partir du moment ou il est médicalement justifié ; nous n'avons pas a demander au généraliste de le faire à notre place ; d'autant que pour des arrêts de 3 jours maxi ça ne coute rien a la sécu ,délais de carence oblige .Chers confrères , arrêtons de nous dévaloriser!!!
30/11/2011 à 23h43
faberdents écrivait:
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> Bonjour
>
> il me semble qu'il est tout a fait de notre capacité professionnelle de faire
> un AT à partir du moment ou il est médicalement justifié ; nous n'avons pas a
> demander au généraliste de le faire à notre place ; d'autant que pour des arrêts
> de 3 jours maxi ça ne coute rien a la sécu ,délais de carence oblige .Chers
> confrères , arrêtons de nous dévaloriser!!!
...........................
D'accord avec toi! Comment un médecin généraliste pourrait connaitre mieux les conséquences d'une intervention que moi j'ai fait ?! Il faut assumer son travail !
01/12/2011 à 17h37
faberdents écrivait:
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> il me semble qu'il est tout a fait de notre capacité professionnelle de faire
> un AT à partir du moment ou il est médicalement justifié ;
C'est bien exposé, et explique ma position !!! Quelles sont nos compétences pour savoir que l'arrêt est MEDICALEMENT justifié ? Quel examen médical a-t-on pratiqué sur le patient pour démontrer cette justification ?
Notre capacité professionnelle va-t-elle jusqu'à pouvoir évaluer l'état de santé médical général du patient jusqu'à entraîner un arrêt pour une cause médicale ?
A mon avis, non, et c'est ce que pense la majorité des caisses.
La cause de l'arrêt, ne soyons pas plus crédules que les Caisses, n'est pas l'acte réalisé ou la pathologie ; elle n'est pas dentaire, mais est éventuellement liée aux conséquences de l'état dentaire actuel sur l'état général du patient.
Or l'état de santé général du patient est de la compétence du médecin et impose au minimum un examen MEDICAL. L'examen médical n'est pas de notre compétence.
Un dentiste n'a pas à prescrire un arrêt pour une possible ou prétendue hypotension (qu'il ne diagnostique pas) dûe à la fatigue ou à l'émotion d'une extraction difficile. Si le patient ne se sent pas "à l'aise", il peut prendre congé. Mais dans l'immédiat, s'il est assez malade pour demander un arrêt maladie, ou si on pressent qu'il peut faire un malaise, ou encore si on pense qu'il court un risque, il faut l'envoyer consulter un médecin dare-dare : l'élémentaire prudence l'exige.
Je sais que bjorn rechigne à toute collaboration entre médecins et dentistes. Ce cas démontre que la collaboration entre médecins et dentistes est indispensable : nous sommes complémentaires.
01/12/2011 à 22h13
ameli écrivait:
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> faberdents écrivait:
> --------------------
> > il me semble qu'il est tout a fait de notre capacité professionnelle de faire
> > un AT à partir du moment ou il est médicalement justifié ;
>
> C'est bien exposé, et explique ma position !!! Quelles sont nos compétences pour
> savoir que l'arrêt est MEDICALEMENT justifié ? Quel examen médical a-t-on
> pratiqué sur le patient pour démontrer cette justification ?
> Notre capacité professionnelle va-t-elle jusqu'à pouvoir évaluer l'état de santé
> médical général du patient jusqu'à entraîner un arrêt pour une cause médicale ?
> A mon avis, non, et c'est ce que pense la majorité des caisses.
> La cause de l'arrêt, ne soyons pas plus crédules que les Caisses, n'est pas
> l'acte réalisé ou la pathologie ; elle n'est pas dentaire, mais est
> éventuellement liée aux conséquences de l'état dentaire actuel sur l'état
> général du patient.
> Or l'état de santé général du patient est de la compétence du médecin et impose
> au minimum un examen MEDICAL. L'examen médical n'est pas de notre compétence.
> Je sais que bjorn rechigne à toute collaboration entre médecins et dentistes. Ce
> cas démontre que la collaboration entre médecins et dentistes est indispensable> : nous sommes complémentaires.
Tout s'éclaire.
Je viens de comprendre ce que tu entends par "médicalisation" de notre profession.
Je pensais naïvement qu'en soi, notre profession était médicale; mais pour toi, la "médicalisation" de la profession signifie que nous devons "collaborer" avec les médecins généralistes.
A ton sens, sans cette "collaboration", nous ne pouvons nous prévaloir d'un statut de profession médicale.
Et "collaborer" avec les MG, c'est par exemple leur demander de faire des arrêts de travail en rapport avec notre spécialité.
On pourrait aussi leur demander de nous faire nos prescriptions d'antibiotiques aussi, non?
Comment sait-on "MEDICALEMENT" qu'une prescription est justifiée?
Et nos prescriptions de biologies, pourquoi pas?
> Un dentiste n'a pas à prescrire un arrêt pour une possible ou prétendue
> hypotension (qu'il ne diagnostique pas) dûe à la fatigue ou à l'émotion d'une
> extraction difficile.
Je crois que personne n'a écrit cela ici.
> Quelles sont nos compétences pour
> savoir que l'arrêt est MEDICALEMENT justifié ? Quel examen médical a-t-on
> pratiqué sur le patient pour démontrer cette justification ?
Je te réponds pas une autre question: un examen bucco-dentaire n'est pas un examen médical?
> Notre capacité professionnelle va-t-elle jusqu'à pouvoir évaluer l'état de santé
> médical général du patient jusqu'à entraîner un arrêt pour une cause médicale ?
Personne n'a écrit que l'on jugeait l'état de santé général d'un patient.
On se cantonne à notre champ de compétence, celui de la bouche.
Les pathologies ou les actes liés à la bouche, au même titre que ceux liés aux yeux, à l'utérus, ou au rachis peuvent entraîner un état de mauvaise santé (relis la définition) justifiant une ITT.
Nier la capacité du chirurgien-dentiste à estimer l'état de santé de son patient, c'est nier son statut de profession médicale.
Tes élucubrations au sujet de la santé "générale", ni ton avis sur la question, ni celui des caisses, n'ont de valeur: un chirurgien-dentiste a la capacité professionnelle de mettre son patient en ITT.
Sinon, pourquoi serait-ce autorisé?
Explique-nous...
01/12/2011 à 22h53
pendant mes études un CDC nous a expliqué que l'arrêt de travail est justifié par le fait que le repos est indispensable au rétablissement. Un AT prescrit par un dentiste, c'est principalelement pour une cellulite diffuse
(donc pas souvent, et le patient aura affaire à des médecins de toute façon).
Pour des douleurs post-op c'est pas justifié, parce que la cicatrisation se fera pareil qu'il y ait activité ou pas pour le patient.
--
je plie et ne romps pas.