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A-t-on besoin d'un numerus clausus ?
10/12/2011 à 21h28
Perso je n'ai pas de problème avec le fait qu'un pharmacien vienne sur nonol, mais si c'est juste pour nous cracher dessus il y a des limites à l'hospitalité.
10/12/2011 à 22h25
dudule écrivait:
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> pharmacien75 écrivait:
> ----------------------
> > Je pense qu'il faudrait un peu dégonfler ses chevilles et arrêter de prendre
> la
> > nouvelle génération pour plus débiles qu'ils ne sont.
>
>
> Non, tu as raison. Tu en es d'ailleurs le parfait contre-exemple...
> Tes reflexions me rappellent la maxime de E. FAURE : "l'immobilisme est en
> marche, rien ne pourra l'arreter"
>
> A l'attention du modo... il me semblait que le forum était professionnel...
> j'aime beaucoup les pharmaciens, comme chacun de nous mais je ne vois pas ce
> qu'ils viennent faire ici !
> Je connais des potes kiné, MG, chirurgiens... ils peuvent venir aussi pour
> parler de notre numerus ??
Bah....Pharma est dans les clous . Bé oui c'est un forum pro mais...Pharma dit des choses intéressantes , pis tant qu'il reste courtois , bin faudra faire avec . Ça empêche pas que bin faudra avoir des arguments . Voilà .
D'un autre côté , maintenant ...il est averti ....)))
10/12/2011 à 22h41
pharmacien75 écrivait:
----------------------
>
> Je pense qu'il faudrait un peu dégonfler ses chevilles et arrêter de prendre la
> nouvelle génération pour plus débiles qu'ils ne sont.
Et le traitement de l'aphtose buccale récidivante, il est où?
Va vite répondre sur le sujet HCG (où tu t'es déjà bien fait ramasser ;-) )
11/12/2011 à 00h24
Pour revenir à la question du post : donner des cours magistraux dans un amphi à 1000 personnes c'est faisable. faire des tp et des vacations cliniques au meme nombre il va falloir investir grave !
11/12/2011 à 00h53
pharmacien75 écrivait:
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> Le Choixpeau magique écrivait:
> ------------------------------
> > Perso je n'ai pas de problème avec le fait qu'un pharmacien vienne sur nonol,
> > mais si c'est juste pour nous cracher dessus il y a des limites à
> l'hospitalité.
>
> Mais je ne vous crache pas dessus, j'ai le plus profond respect pour les
> dentistes, et ce n'est pas de l'hypocrisie.
>
> Je conteste le fait que les diplômés d'études supérieures en général ont
> tendances à croire que le niveau scolaire actuel des étudiants a baissé.
> Le niveau de l'épreuve du bac a chuté, personne ne le conteste. Mais ça ne veut
> pas dire que les étudiants qui le passe sont plus cons.
> Et dire qu'un bac C au rattrapage ça vaut largement un bac S mention très bien,
> je pense que c'est exagéré.
Evidemment, mais il y a 30 ans je n'ai connu aucune mention très bien. Seulement les 3 mentions bien de mes voisins de classe ( et en plus dans un lycée avec sélection +++). Bilan : un polytechnicien, un centralien et un normalien.... Et ton serviteur mention passable avec 16 en bisuth en PCEM 1 ( ça ça a surpris tout le monde y compris moi , on est jamais à l'abri d'un coup de bol !).
11/12/2011 à 01h04
C'est toujours plaisant d'affirmer des choses désagréables, chacun se met un peu en valeur, on s'offusque, on fait grand bruit, on se scandalise.
Tous les vieux profs de lycées sont OK pour dire que ça fait des millénaires que tout le monde affirme que "les jeunes sont plus nuls qu'avant", hors selon selon eux le niveau est le même...
Le système éducatif n'a pas changé, l'accident de Tchernobyl n'a pas grillé les cerveaux des nourrissons aujourd'hui étudiants, alors pourquoi les lycéens seraient ils plus cons qu'avant? La seule chose qui ai changé c'est votre âge, donc votre regard sur la jeunesse vous ne croyez pas?
Ce discours sur les jeunes m'exaspère, et je réponds à ça sans parti pris car je ne me sent pas éminemment concerné par "la jeunesse".
11/12/2011 à 01h53
Vu le nombre de mentions très bien distribuées ils sont plus forts, incontestablement.
11/12/2011 à 10h58
C'est vrai que c'est con le NC mais a t on reelement un autre moyen d'empecher l'emeute en faculté de medecine ?
L'argent ? Non republicain.
Le lycée ? Se faire selectionner sur les notes d'anglais et de l'option musique bof.
11/12/2011 à 11h35
Cyanolit écrivait:
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> Tous les vieux profs de lycées sont OK pour dire que ça fait des millénaires que
> tout le monde affirme que "les jeunes sont plus nuls qu'avant", hors selon selon
> eux le niveau est le même...
>
C'est un cliché, au moins autant que celui qui consiste à dire que les étudiants d'aujourd'hui sont plus mauvais.
Tu ne dois pas connaître beaucoup de profs.
Il y a un gros gap entre la génération qui a passé le bac dans les années 80/90 et ceux d'aujourd'hui, il n'y en avait pas avec la génération d'avant (elle était même meilleure, d'après ces "vieux" profs dont tu parles...).
Essaie d'entrer en contact avec des profs de prépa scientifique ou même de l'X, tu vas tomber de haut.
11/12/2011 à 15h29
Ils ne sont pas plus mauvais ou meilleurs, le niveau de l'épreuve a baissé d'ou le nombre de mentions TB. Par contre ils ont des plus petites bites et sont moins fertiles et ca c'est un problème !
"Dans tous les pays industrialisés, la fertilité des hommes s'est réduite jusqu'à des niveaux qui deviennent très préoccupants. Entre le tabagisme, le stress et la pollution chimique de notre environnement, les facteurs sont multiples et à peu près connus. Le 25 novembre, des experts feront le point...
On estime qu'aujourd’hui, dans les pays industrialisés, un homme produit deux fois moins de spermatozoïdes que son grand-père au même âge ! A l’inverse, l’incidence du cancer du testicule a augmenté ces dernières décennies. Dans les deux cas, des facteurs environnementaux (tabagisme, stress, exposition aux polluants…) sont en cause.
Ce problème de santé publique figure au cœur d’un colloque organisé le 25 novembre à Paris au Ministère de l’Ecologie, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, en collaboration avec l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) et le GIS-Institut de Recherche en Santé Publique. Sur le thème Environnement chimique, reproduction et développement de l’enfant, les experts feront le point sur les études et surtout les stratégies à mettre en œuvre « pour faire face aux enjeux ».
Matières plastiques en accusation
Et ils sont de taille. Les chiffres concernant la baisse de la fertilité masculine sont en effet alarmants. Quant aux études réalisées chez les animaux, elles ne sont guère plus rassurantes. Quelques espèces de mollusques souffriraient d’une anomalie du système reproducteur, l’imposex. Elle est caractérisée par le développement d’organes génitaux mâles chez la femelle. Certains poissons des fleuves et estuaires se féminiseraient également. A en croire les organisateurs du colloque, on observe alors « dans les cas les plus sévères, des incidences d’intersexualité de 100% ».
Sont pointés du doigt, notamment, les résidus de médicaments retrouvés dans les eaux de rivières ou marines. Chez l’Homme, ajoutons à ce facteur de risque le tabagisme, le stress et bien sûr l’exposition à de nombreux produits chimiques.
En septembre dernier, une étude française a également montré que les phtalates – un composé commun dans les plastiques – « étaient délétères pour la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l’espèce humaine ».
Une campagne pour le don de spermatozoïdes
Dans ce contexte, l’Agence de la Biomédecine lance ce 24 novembre un dispositif national pour favoriser le don de spermatozoïdes. Pour certains couples souffrant d’infertilité majeure, c’est là en effet l’unique chance d’avoir un enfant. « Mais le nombre de donneurs est actuellement insuffisant pour satisfaire la demande des couples », indique l’Agence.
En 2006, 248 hommes seulement ont fait don de spermatozoïdes. Il en aurait fallu plus du double pour répondre au besoin, selon l'Agence. Effectivement, cette même année, 2.837 couples ont formulé une demande. Avec un donneur pour onze couples, les délais d’attente peuvent atteindre 2 ans."
12/12/2011 à 19h06
Björn écrivait:
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> Essaie d'entrer en contact avec des profs de prépa scientifique ou même de l'X,
> tu vas tomber de haut.
Je confirme.
Il n'y a que 10 ans de ça, les maths sup passaient 2 semaines à revoir le programme de 1ère/terminale.
Aujourd'hui, les MEMES profs y passent 2 mois.
Ce qui a changé, cyanolit, c'est les réformes de l'enseignement d'il y a 20 ans qui portent leurs fruits aujourd'hui, le temps que les profs (et surtout les instits, ah! les iufm...) se mettent au diapason du mammouth, voilà le résultat.
D'ailleurs je ne connais pas un prof qui fasse le constat inverse (et j'en connais une chiée...), je ne sais vraiment pas d'où tu sors les tiens.
Alors c'est vrai, Socrate le disait déjà en son temps "Il n'y a plus de jeunessos", mais ça ne fait pas de cet aphorisme une contre-vérité absolue.
Ah oui, et puis il paraît qu'on a un petit problème d'intégration sociale dans les banlieues, et comme il faut ab-so-lu-ment (merci Jack L., François B. et les autres) emmener 80% d'une classe d'age au Baccalauréat, des quotas à la Sorbonne etc..., ben faut mettre le bac au niveau, quoi...
12/12/2011 à 19h10
chicot29 écrivait:
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> Sont pointés du doigt, notamment, les résidus de médicaments retrouvés dans les
> eaux de rivières ou marines.
Ha HA! Merci qui? Merci les PHARMACIENS!
13/12/2011 à 18h04
Une réflexion osée :
Je ne suis pas convaincu par l'idée que faire obligatoirement S en terminale soit déterminante pour assurer une belle carrière médicale. Je connais des homéopathes mystiques qui sortent de S, ce qui démontre que l'esprit scientifique n'est pas leur point fort. Et je connais des "philosophes" qui feraient de bons médecins.
En fait, c'est ce tri effectué, sur la base non de connaissances médicales mais d'ingurgitation de données, qui me semble être du temps perdu : mieux vaudrait consacrer les études médicales à des études médicales.
Les Allemands, par exemple, font leur NC sur la base des notes du bac (nommé "abitur"), de n'importe quel bac. N'entrent en fac de médecine que ceux qui ont eu d'excellentes notes... et l'enseignement en fac, dès la première année, est focalisé sur la médecine, et pas sur la sélection : c'est plus détendu, et certainement efficace, car ils ne sont pas moins bons que nous. Cette solution me parait plus pragmatique, et ne précipite pas un tri anticipé et catégorique-catégoriel pour des ados entre S, ES ou L, alors qu'ils n'ont pas forcément la maturité pour choisir et que leurs amours pour les matières changent en fonction de leurs amours pour leurs profs.
Chez nous, le S est quasi obligatoire pour faire médecine. Pourquoi ? je m'interroge. Un "littéraire" serait-il plus bête, moins apte à mémoriser ? La différenciation, à mon avis, est artificielle, et est devenue (à mon regret) usuelle et donc réelle en moyenne (avec des exceptions nombreuses). Un jeune intelligent est intelligent, quelle que soit la filière qu'il a choisie, et il est dommage qu'on force "l'esprit" de gosses à rentrer dans un moule dès l'âge de 15 ou 16 ans. Etre excellent en maths n'a pas grand chose à voir avec être bon médecin ou dentiste...
13/12/2011 à 19h01
Tout à fait d' accord avec améli en ce qui concerne le Bac S.
Personnellement j'ai passé un bac littéraire ( hum il y a 40 ans...) j' ai peut être redoublé le PCEM1 mais après cursus normal et depuis je ne suis pas plus mauvais chirdent qu' un autre, voilà, voilà..
13/12/2011 à 19h15
ameli écrivait:
---------------
> Chez nous, le S est quasi obligatoire pour faire médecine. Pourquoi ? je
> m'interroge. Un "littéraire" serait-il plus bête, moins apte à mémoriser ? La
> différenciation, à mon avis, est artificielle, et est devenue (à mon regret)
> usuelle et donc réelle en moyenne (avec des exceptions nombreuses). Un jeune
> intelligent est intelligent, quelle que soit la filière qu'il a choisie, et il
> est dommage qu'on force "l'esprit" de gosses à rentrer dans un moule dès l'âge
> de 15 ou 16 ans. Etre excellent en maths n'a pas grand chose à voir avec être
> bon médecin ou dentiste...
Améli, le bac C à mon époque n'était pas celui qui était sensé préparer le mieux au études médicales (2 heures de sciences nat et à l'oral au bac coeff 2)) c'était le bac D avec 4 fois plus d'heures de science nat et un coeff important. C'est quand même bizarre que ceux qui avaient le bac c étaient devant au concours. L'explication c'est que les meilleurs élèves étaient en C, point à la ligne. Concernant les "littéraires" je me rappelle encore la réflexion de mon prof de français : "Vous n’êtes pas moins bon en français que mes élèves de terminale littéraire, la différence, c'est que les maths et la physique les repoussent".
Franchement au concours les maths représentaient 10% des points, j'ai eu 10 (je ne met pas le nez dans les statistiques qui représentaient la moitié des points).
13/12/2011 à 19h18
CREUGNIE écrivait:
------------------
> Tout à fait d' accord avec améli en ce qui concerne le Bac S.
> Personnellement j'ai passé un bac littéraire ( hum il y a 40 ans...) j' ai peut
> être redoublé le PCEM1 mais après cursus normal et depuis je ne suis pas plus
> mauvais chirdent qu' un autre, voilà, voilà..
L’exception qui confirme la règle. Pas sur que dans les années 80 ou 90 ou les promos étaient divisé par 3 ou 4 tu serais des nôtres. )
13/12/2011 à 20h52
ameli écrivait:
---------------
> Chez nous, le S est quasi obligatoire pour faire médecine. Pourquoi ?
La raison est on ne peut plus simple, c'est la même qui fait qu'on va en droit avec un bac S, qu'on va en lettres avec un bac S etc etc etc
Les autres bacs sont dévalorisés, on pousse "l'élite" à aller en S. De la même manière qu'on pousse au lycée des millions de jeunes qui n'ont rien à y faire.
13/12/2011 à 21h24
king_zoulou écrivait:
---------------------
> La raison est on ne peut plus simple, c'est la même qui fait qu'on va en droit
> avec un bac S, qu'on va en lettres avec un bac S etc etc etc
Faut pas exagérer, je ne pense pas qu'on trouve beaucoup de S en hypokhâgne !
14/12/2011 à 00h02
ameli écrivait:
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> Une réflexion osée :
> Je ne suis pas convaincu par l'idée que faire obligatoirement S en terminale
> soit déterminante pour assurer une belle carrière médicale.
Ce n'est pas osé, je partage ton avis.
MAIS la sélection scolaire est nécessaire, tu en conviendras, et elle commence très tôt, en 6è: les plus mauvais élèves quittent le cursus général pour les filières techniques.
Plus tard, à la fin de la seconde, les plus mauvais généraux vont dans les filières littéraires.
Ils ne sont pas littéraires -à quelques exceptions près-, ils sont juste moins bons.
Il n'y a pas plus de "techniques" ou de "généraux" que de "littéraires" ou de "scientifiques".
Il y a une sélection, et chacune de ses étapes ferme des portes à ceux qui y échouent: on peut tout faire avec S, moins de choses avec un bac L, beaucoup moins de choses avec un bac technique.
Pour résumer de manière brutale, choisir de faire un bac L quand on peut aller en S, c'est s'interdire d'avoir un emploi plus tard, a fortiori lorsqu'on est issu d'une famille défavorisée (papa ne pourra pas te trouver un stage à Libé après ton école de journalisme bidon).
Si la sélection se faisait sur les langues et le français, on aurait sensiblement les mêmes élèves dans les meilleures sections.
14/12/2011 à 00h05
Le Choixpeau magique écrivait:
------------------------------
>
> Faut pas exagérer, je ne pense pas qu'on trouve beaucoup de S en hypokhâgne !
Non, mais beaucoup plus que de L en math sup! ;-)
14/12/2011 à 00h24
Björn écrivait:
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> Si la sélection se faisait sur les langues et le français, on aurait sensiblement les mêmes élèves dans les meilleures sections.
+1
14/12/2011 à 07h33
Je trouve très bien cette 1ère année : elle apporte un socle de connaissances en sciences fondamentales et médicales qui m'a servi plus d'une fois durant le reste de mes études et me sert encore aujourd'hui.
14/12/2011 à 08h45
Pour une fois que le bachotage sert à quelqu'un des dizaines d'années après, chapeau bas !
14/12/2011 à 10h21
TiGabi écrivait:
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> Je trouve très bien cette 1ère année : elle apporte un socle de connaissances en
> sciences fondamentales et médicales qui m'a servi plus d'une fois durant le
> reste de mes études et me sert encore aujourd'hui.
TiGabi, c'est un des Bisounours?