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convention 2012 : les négociations
09/04/2012 à 12h58
Autre observation : la différence de traitement accordée par les négociateurs envers les professionnels de santé.
Si on examine les avenants déjà signés, toutes les professions ont eu leur part du gateau. Toutes. Les médecins, bien entendu, c'est logique, il y avait urgence, mais aussi les pharmaciens, les kinés, les infirmiers, les orthoptistes, les spécialistes, etc.
Toutes, sauf les dentistes. Nous sommes les méchants.
La question, c'est : pourquoi eux et pas nous ?
Il faut analyser cette question pour savoir quels correctifs apporter, afin qu'un tel désagrément n'arrive plus.
Plusieurs pistes.
Une piste interne, de notre propre responsabilité :
- notre mauvaise image de "commercial" : on s'en met pleins les poches, on fait du commerce, on cache des trucs...
- on n'est pas indispensable, on fait du luxe...
- on n'a aucun appui, ni dans le monde la sécu, ni dans celui de la mutuelle, ni au niveau politique : on est complètement isolé.
- on se dresse sur nos ergots dès qu'on parle de santé publique, ou de service public ; comme si on se foutait de rendre service aux patients. On fout les CMU dehors, etc.
- on vote majoritairement toujours pour ceux qui nous étranglent pendant les négociations. Le dentiste aime, politiquement, se tirer une balle dans le pied.
Une piste externe, liée à des choix politiques anciens.
- le lâchage par la sécu est acté depuis des années ; il ne fait que se poursuivre. Rien d'étonnant, c'est un choix politique ancien : rien de nouveau sous le soleil.
- le passage de relais par les complémentaires ne se passera bien que si la profession s'en mêle de façon forte, unie, et dure. Elles risquent de nous bouffer, et on va perdre notre indépendance, à cause des réseaux et des cabinets agréés. On nous applique la politique de l'optique, et on se laisse faire...
Les autres professions se sont beaucoup mieux débrouillées que nous. Nous nous sommes isolés, et on n'est protégé ni par notre image, ni par des appuis politiques.
Conclusion : il ne faut plus parler de nous car notre sort n'intéresse personne ; il faut parler des patients et de la prise en charge inéquitable de ses soins. Il faut renverser l'image qu'on donne.
09/04/2012 à 13h01
lolomeinau écrivait:
--------------------
> manubmx écrivait:
> -----------------
> > En tout cas, merci Cher lolomeinau pour ce que tu écris sur ton blog
>
> relayer auprès des confrères, plus on sera à se mobiliser, plus on aura de
> chances de faire bouger les lignes
>
>
> --
> Soyons raisonnable, demandons l'impossible
> Ernesto Che Guevara
c'est ce que je vais faire, car en plus je suis sur que pas mal de confrères ne se doutent même pas de ce qui se trame pendant ces "négociations" conventionelles.... :-(
lolomeinau écrivait:
--------------------
> c'est simple
> 1- vous êtes des incorrigibles individualistes, persuadés que vous vous en
> sortirez seul dans votre coin
> 2- les exercices sont tellement différents qu'il est difficile de trouver ce qui
> cristallisera la mobilisation du plus grand nombre
> 3- et surtout,....vous n'avez pas encore assez de problèmes!
Je suis d'accord avec Ameli sur le fait que tu fais là une analyse pleine de lucidité et je suis persuadé que les "pouvoirs publics" utilisent ceci lorsqu'il y a des négociations. Ils doivent boire du petit lait, surtout quand on voit comment cela c'est passé la dernière fois il y a quelques années.
09/04/2012 à 13h07
ameli écrivait:
---------------
> Conclusion : il ne faut plus parler de nous car notre sort n'intéresse personne
> ; il faut parler des patients et de la prise en charge inéquitable de ses soins.
> Il faut renverser l'image qu'on donne.
C'est pas con ;-)(aujourd'hui je suis plutôt en phase avec ce que tu dis Ameli).
C'est clair que le message passera mieux vu sous cet angle tout en parlant de nos nécessaires "revendications"..
09/04/2012 à 13h10
La seule crainte que pourrait avoir les "pouvoirs publiques" c'est que les trois syndicats s'entendent et agissent de concert. Là, la profession aurait une chance.
09/04/2012 à 13h14
ameli écrivait:
---------------
> ; il faut parler des patients et de la prise en charge inéquitable de ses soins.
> Il faut renverser l'image qu'on donne.
tu me le sors de la bouche, j'allais poster sur le sujet.
le point commun à tous, quelques soient nos exercices, nos horizons, C'EST LE PATIENT
on ne devrait communiquer que sur l'abandon du patient dans les politiques successives des désengagements répétés.
On ne devrait revendiquer que pour eux, leurs intérêts, leurs besoins.
Quand il n'y aura que des cabinets moribonds, pas sùr que les patients soient gagnants.
notre grand souci, c'est que l'on s'est contenté de notre liberté ED en croyant à tort que cela suffirait pour s'en sortir. Quand j'étais jeune cadre ujcd ( avant qu'ils ne soient syndicat), j'avais participé à des journées ujcd à Blois (chez Lang à l’époque) et un des intervenants était Gilles Johannet. En discutant avec lui, il m'avait dit " de quoi vous vous plaignez, vous avez la prothèse, profitez en!"
on s'est laissé endormir par ça, et cela revient comme un boomerang dans la gueule de la profession. Il ne fallait surtout pas dire que la prothèse compensait les soins, sinon c'était contre le mur, yeux bandés et face au peloton.
"t'es fou de dire ça" me gueulait dessus un vieux cadre cnsd "faut pas en parler de ça".
on voit ou ça nous mène maintenant
--
Soyons raisonnable, demandons l'impossible
Ernesto Che Guevara
09/04/2012 à 13h22
ameli écrivait:
---------------
> Ce qui me désole, c'est le mépris affiché envers les patients.
Moi non plus, je n'ai jamais vu un seul patient défendre son dentiste (ou la qualité de ses soins) dans tous les reportages menés contre la profession.
> Dans un état de crise économique majeure, les patients ne paieront pas leurs
> soins nécessaires ; ils auront d'autres priorités.
L'achat du dernier 4X4 à la mode par exemple ou la prochaine destination de vacances.
>La profession devra donc sélectionner ses patients sur des critères financiers.
Ça existe déja.
> Les low cost vont se propager, pour pallier les insuffisances de prises en
> charge. C'est obligatoire. Il y aura de fortes tensions avec cette concurrence
> nouvelle et ignorant l'éthique.
Ça donnera plus de travail aux DC de la secu et au conseil national de l'ordre (nos cotisations serviront enfin à quelque chose).
> Le problème est politique, et pas seulement "politique sanitaire". Il trouvera
> sa solution au niveau politique, et il est urgent de ne rien signer et
> d'attendre un assouplissement politique.
Tout le monde en France attend que le politique change sa situation et rien ne change.
C'est à la profession de se prendre en charge et de mener des actions choc pour montrer à quel point les chirurgiens dentistes sont indispensables à la société.
09/04/2012 à 13h24
améli, la différence vient de la représentation syndicale.
On a sauvé les banques quand elles ont fait banqueroute, le message était clair: continuez à faire n'importe quoi, de toute façon, on vous renflouera. Bilan ? Les banques continuent à faire n'importe quoi (en fait, encore plus qu'avant).
Les négociations, c'est pareil. Les médecins se pointent hargneux, tapent du poing sur la table, gueule, menacent, se mettent même souvent en grève et ce depuis toujours: on les écoute.
La CNSD se pointe, signe n'importe quoi et parade derrière et ce depuis toujours: on leur dit d'aller se faire foutre.
C'est à mon sens aussi simple que cela.
Ce que tu dis est en revanche parfaitement vrai pour les négociations suivantes qui devraient se passer SANS la CNSD.
09/04/2012 à 13h29
jeff2 écrivait:
---------------
> La seule crainte que pourrait avoir les "pouvoirs publiques" c'est que les trois
> syndicats s'entendent et agissent de concert. Là, la profession aurait une
> chance.
+1
09/04/2012 à 13h38
ameli écrivait:
---------------
> Si on examine les avenants déjà signés, toutes les professions ont eu leur part
> du gateau. Toutes. Les médecins, bien entendu, c'est logique, il y avait
> urgence, mais aussi les pharmaciens, les kinés, les infirmiers, les
> orthoptistes, les spécialistes, etc.
> Toutes, sauf les dentistes. Nous sommes les méchants.
pour le pharmacien c est pas vrai ; il sont aussi voir plus dans la merde que nous
09/04/2012 à 13h39
king_zoulou écrivait:
---------------------
>
> La CNSD se pointe, signe n'importe quoi et parade derrière et ce depuis
> toujours: on leur dit d'aller se faire foutre.
la colère ne devrait pas te faire dire n'importe quoi.
la dernière convention, l'ujcd était aussi de la partie, celle d'avant la cnsd avait claqué la porte et laissé l'ujcd seule, et nous avons regretté la politique de la chaise vide.
la dernière, on nous avait menacé, soit vous prenez ce qu'on vous donne, et on vous prend l'asm, soit vous ne signez pas et on vous prend l'asm de toute façon.
si vous n'avez jamais été dans des negos, vous ne vous imaginez pas ce que c'est, on n'est pas en face de perdreau de l'année.
La seule différence par rapport à il y a 6 ans, c'est que JCM a engagé la CNSD avec un mandat, cette fois, il n'y a pas de mandant, les départements ( dont le mien) voterons.
Et tu as du comprendre que je ne suis pas vraiment pour une signature.
anecdote: il y a quelques années, Kouchner alors ministre de la santé , était venu dans ma ville pour une réunion sur le plan hôpital. On a débarqué et mis la merde. Les RG sont venus nous voir en nous demandant " vous êtes qui et vous voulez quoi pour arrêtez de mettre le bordel dans la réunion. On a répondu "voir le ministre"
il nous a reçu dans une petite salle après , et a commencé par nous dire " vous savez, vous les dentistes, je ne pleure pas pour vous!". Puis a embrayé "je n'ai pas le temps, mon directeur de cabinet va recevoir vos doléances". et il s'est cassé.
compris?
--
Soyons raisonnable, demandons l'impossible
Ernesto Che Guevara
09/04/2012 à 14h00
Tu as raison Lolo, la parlote ne sert plus à rien ,place aux actes !
Quitte à être pris pour des cons ,autant se comporter comme tels.
Personne ne nous écoute et tout le monde se fiche de notre sort ,cet avenant aura au moins servi à nous ouvrir les yeux sur ce point là.
3 étapes
1) Ne rien signer et les envoyer se faire voir avec toutes leurs "mesurettes" à la noix, on n'en veut pas. A 15 jours des présidentielles, nous faire le coup des négociations bâclées,plus le fait de passer bon dernier après toutes les autres professions médicales ,c'est une insulte à notre exercice.
2) Mettre de côté les rancoeurs personnelles ,politiques ,syndicales ,l'urgence n'est plus de savoir qui pisse le plus loin dans la cour d'école (de toute façon c'est la FSDL ;o) mais qu'allons nous faire maintenant TOUS ENSEMBLE ,UNIS,pour renverser le cours des choses et prendre son destin entre les mains
3) Mettre en action des "opérations" faciles à organiser avec peu de confrères mais qui auraient des répercussions non pas sur nos cabinets ou nos patients mais sur les caisses,les hôpitaux et les gouvernants.
On veut soigner notre image: consultation gratuite et prévention BBD pour les femmes enceintes aussi
pour le reste ,il y'a une boîte à idées sur un autre post,à vous de jouer !
http://www.eugenol.com/sujets/396544-et-apres-l-avenant?page=1#post_617565
--
" dans tout débat, la FSDL demande toujours la lune disent les signataires mais cela vaut mieux que de montrer la sienne "
09/04/2012 à 14h05
Patatrasse écrivait:
--------------------
> 3 étapes
> 1) Ne rien signer et les envoyer se faire voir avec toutes leurs "mesurettes" à
> la noix, on n'en veut pas. A 15 jours des présidentielles, nous faire le coup
> des négociations bâclées,plus le fait de passer bon dernier après toutes les
> autres professions médicales ,c'est une insulte à notre exercice.
100% ok
> 2) Mettre de côté les rancoeurs personnelles ,politiques ,syndicales ,l'urgence
> n'est plus de savoir qui pisse le plus loin dans la cour d'école (de toute façon
> c'est la FSDL ;o) mais qu'allons nous faire maintenant TOUS ENSEMBLE ,UNIS,pour
> renverser le cours des choses et prendre son destin entre les mains
200% ok
> 3) Mettre en action des "opérations" faciles à organiser avec peu de confrères
> mais qui auraient des répercussions non pas sur nos cabinets ou nos patients
> mais sur les caisses,les hôpitaux et les gouvernants.
>
> On veut soigner notre image: consultation gratuite et prévention BBD pour les
> femmes enceintes aussi
> pour le reste ,il y'a une boîte à idées sur un autre post,à vous de jouer !
300% ok
Soyons raisonnable, demandons l'impossible
Ernesto Che Guevara
09/04/2012 à 14h12
Patatrasse écrivait:
--------------------
> Tu as raison Lolo, la parlote ne sert plus à rien ,place aux actes !
> Quitte à être pris pour des cons ,autant se comporter comme tels.
> Personne ne nous écoute et tout le monde se fiche de notre sort ,cet avenant
> aura au moins servi à nous ouvrir les yeux sur ce point là.
> 3 étapes
> 1) Ne rien signer et les envoyer se faire voir avec toutes leurs "mesurettes" à
> la noix, on n'en veut pas. A 15 jours des présidentielles, nous faire le coup
> des négociations bâclées,plus le fait de passer bon dernier après toutes les
> autres professions médicales ,c'est une insulte à notre exercice.
> 2) Mettre de côté les rancoeurs personnelles ,politiques ,syndicales ,l'urgence
> n'est plus de savoir qui pisse le plus loin dans la cour d'école (de toute façon
> c'est la FSDL ;o) mais qu'allons nous faire maintenant TOUS ENSEMBLE ,UNIS,pour
> renverser le cours des choses et prendre son destin entre les mains
> 3) Mettre en action des "opérations" faciles à organiser avec peu de confrères
> mais qui auraient des répercussions non pas sur nos cabinets ou nos patients
> mais sur les caisses,les hôpitaux et les gouvernants.
>
> On veut soigner notre image: consultation gratuite et prévention BBD pour les
> femmes enceintes aussi
> pour le reste ,il y'a une boîte à idées sur un autre post,à vous de jouer !
> http://www.eugenol.com/sujets/396544-et-apres-l-avenant?page=1#post_617565
>
>
> --
+1
09/04/2012 à 14h51
Que de bonnes idées!
Que de bonnes volontés!
Que d'enthousiasme pour l'action!
Nous voilà déjà bien en retard. Une action en amont des négociations eut été plus médiatisée à l'occasion de celles-ci dans la mesure où elle se serait prolongé jusque-là, comme pour faire pression sur les négociateurs, voire même les auraient incités à quitter la table simultanément au vue du plan misérable de discussion établi par Rocky.
Mieux encore, si cette action avaient eu pour cadre l'ADF, seule manifestation professionnelle vraiment médiatisée, en corrélation avec les élections ARS...
Au lieu de cela, les syndicats se sont tirés la bourre, aucun n'a osé prendre d'initiative, les uns confiant en leur représentativité, les autres espérant un score de remise à zéro des comptes de leurs représentativité.
On voit le résultat, l'UNCAM nous prend de haut, observe le malaise inter-syndical et va nous envoyer dans le mur de l'UNOCAM.
Alors l'action, oui, quoique tardive, pour prendre date... pour quand? pour quoi?
Bien sûr que le risque est celui d'un trop petit nombre d'acteurs, en raison de l'individualisme professionnel, mais surtout de la désunion syndicale dont l'unité d'action et ses relais d'info (sites, mailing, service presse etc.) seraient le meilleur moyen de coordination de cette action, en même temps que la courroie de transmission médiatique destinée à faire pression sur les décideurs et éclairer le public.
Pour le moment, faire pression sur la CNSD dans l'espoir qu'il n'engage pas la profession dans un marché de dupes.
Ensuite, s'il ne veulent pas disparaître, les persuader de l'intérêt de relever le niveau d'un discours commun et de nos exigences.
Enfin, monter l'action qui devra fédérer les composantes disparates de notre métier, entre relèvement des soins et préservation de notre liberté, moyennant des garde-fous comme une concession nécessaire au sentiment du respect du patient.
Pour l'action je suis prêt, bien qu'ayant sur ce forum proposé depuis deux ou trois ans également des modes d'action ou d'expression qui n'ont jamais eu d'écho, y compris chez les syndicats les plus forts en gueule, plus soucieux de débiner la concurrence et les dentistes "infidèles"...
09/04/2012 à 15h04
Agir c'est le minimum vital comment faire efficace l'autre question.
Nous pourrions tenter d'adresser des feuilles papier (personnellement mes stocks sont faibles) mais avec les cotations d'un autre pays européens dont la nomenclature est en adéquation avec les données acquises de la science.
Ces cotations étranges devrait mettre une belle merde à la sécu, bien entendu nous omettrions d'indiquer les montants reçus, et si nous ne voulons pas pénaliser les patients télétransmettons les vrais cotation. Tout arrivera en double, les relances vont pleuvoir, mais ils n'auront pas fini dééplucher la merde générée.
09/04/2012 à 15h06
ou sinon plus simple : on télétransmet, et comme nous pensons tous qu'un triplement des soins est nécessaire on adresse 2 feuilles papiers en plus à dates d'envoi différentes.
BORDEL GARANTI!
09/04/2012 à 15h36
lolomeinau écrivait:
--------------------
> la colère ne devrait pas te faire dire n'importe quoi.
> la dernière convention, l'ujcd était aussi de la partie, celle d'avant la cnsd avait claqué la porte et laissé l'ujcd seule, et nous avons regretté la politique de la chaise vide.
============================
evidemment puisque vous ne pensiez pas à l'époque que ujcd pourrait gérer le bébé
manque de pot elle a réussi a decrocher les plus fortes avancées que la profession ait connnue
ce qu'on regrette de l'époque c'est votre retour avec un avenant que quelques petits pour cent sur le SC
une misère comme souvent
>
> la dernière, on nous avait menacé, soit vous prenez ce qu'on vous donne, et on vous prend l'asm, soit vous ne signez pas et on vous prend l'asm de toute façon.
============================
sans signature ca aurait été délicat
> La seule différence par rapport à il y a 6 ans, c'est que JCM a engagé la CNSD avec un mandat
=========================
OUI , il a signé avec un simple mandat de "négociation" et il n'a demandé a personne pour signer ...
l'ujcd a eu au moins une reunion de son bureau avant de "suivre"
son tort n'a pas été de signer mais de ne pas avoir exigé les promesses de la convention
, cette fois, il n'y a pas de mandant, les départements ( dont le mien) voterons.
> Et tu as du comprendre que je ne suis pas vraiment pour une signature.
===============================
on a bien compris que le CDD ne donnera pas son aval , ca parait clair
09/04/2012 à 17h30
Bonsoir à tous,
La seule solution est de partir tous en meme temps à l'etranger.
Le s syndicat organisent un congres à l'etranger avec un sujet bidon quitte a partiper fnancièrement.
Les anesthesites l'ont fait pourquoi pas nous?
et ça va faire bouger les choses!!
dr gens
09/04/2012 à 18h54
et dans la foulée, on peut travailler avec un bandeau nior pour montrer notre desaprobation et teletransmettre 2 feuilles de soins à dates differentes, cela doublera les tarifs
Tres bonnes idées shadows.
Qu'en pense les syndicalistes?
Nous donnerons - t- ils leur aval officiellement?
Dr Gens
09/04/2012 à 20h11
William , je voudrai pas te décevoir
mais quand il y a un appel sur eugenol ca rameute 30 pelés
quand je fais une pétition sur internet , assez bien relayée ici ; je ramasse 242 signatures
je crois me souvenir que le site csnd paralit de plein de signature ( une vingtaine ou quarantaine en 1 seule journée ( je sais plus sur quel sujet ) on prend les paris que ca n'a pas dépassé 150 ???
le deplacement des dentistes massivement a l'etranger est une idée totalement utopique , mais vraiment hein !
une greve de la télétransmission sur les soins seuls est éventuellement envisageable ( c'est l'assistante qui va se taper le surplus de taff )
le paiement de l'urssaf en petites pieces ? trop fatiguant ( 15 personnes MAX )
faut pas rêver la seule chose possible c'est une fermeture "dentaire mort" pendant une journée, qui sait 2-3 jeudis
sans doute jamais plus
09/04/2012 à 20h18
ameli écrivait:
---------------
> lolomeinau écrivait:
> --------------------
> ....vous n'avez pas encore assez de problèmes!
>
ameli écrivait:
> Il y a un obstacle majeur à cette mobilisation : les revenus restent
> confortables et ne chutent pas.
>
> Ce qui me désole, c'est le mépris affiché envers les patients. Que la profession
> puisse s'en sortir malgré un "avenant" qui atteint les sommets du néant me
> parait probable.
> Mais les patients sont à bout ne mesurent pas le risque de la rupture d'accès aux soins, si rien ne change,
> même pour les classes moyennes.
> Or, rien ne change... : on continue à avancer vers l'impasse.
> Dans un état de crise économique majeure, les patients ne paieront pas leurs
> soins nécessaires ; ils auront d'autres priorités. La profession devra donc
> sélectionner ses patients sur des critères financiers. Elle continuera à vivre
> correctement,
> La profession, à moyen terme, va se scinder : les dentistes pour pauvres, et les
> dentistes pour riches.
>
> Signer ça, ce serait gravement préjudiciable à la profession.
> Le problème est politique, et pas seulement "politique sanitaire". Il trouvera
> sa solution au niveau politique, et il est urgent de ne rien signer et
> d'attendre un assouplissement politique.
Le changement serait pour maintenant?
Pour le reste je suis plus que d'accord avec ton analyse.
Un travailleur est rémunéré selon l'estime de la valeur de son labeur:Van Roekeghem ne tient pas en grande considération notre passe temps.
Le plateau technique nécessaire,les contraintes qui nous sont imposées,l'indigence des lettres clés,tout cela nous a entrainé soit vers le HN,soit vers une régression de la qualité.
Van Roekeghem joue aussi sur la dévalorisation de la perception de notre profession.
Il y avait les médecins,les dentistes(diplomés de l'art dentaire)les pharmaciens.
Aujourd'hui nous sommes noyés dans les professions de santé et les autres:Vaudrons nous un jour encore davantage qu'un diplomé de l'art ongulaire?
Nous ne comptons pas pour Van Roeheghem.Signer serait accepter son mépris,mépris pour nous et pour nos patients.
09/04/2012 à 20h51
C'est ce qui me gêne le plus dans ces négociations , on sent à travers les différentes propositions qu'il nous méprise .
1 exemple : lorsqu'on a parlé avec la CNSD de revalorisation conséquente des soins et que son enveloppe était insuffisante , il nous a répondu : "on pourrait augmenter les ASM pour contrebalancer une augmentation adéquate "
En gros , si vous le financez avec vos propres sous, je suis prêt à augmenter les remboursements des soins .
Ce n'est pas une honte après nous avoir escroqué en 2006 ?
Les ASM ont plus que payé les revalorisations des soins à cette époque , ils se sont même gavés avec le surplus .
L'ASM et le taux Ursaff sont les fiertés de Rocky, je suis sur qu'en petit comité il doit raconter comment il nous a roulé dans la farine en 2006.
--
CONTRE LA SIGNATURE DE CET AVENANT
09/04/2012 à 21h07
Bonsoir Yann,
Je suis peut être naïf, je n'ai pas ton experience, mais je pense qu'en france tout est possible ou sinon je ne serai pas là.
Quand j'étais etudiant en dentaire , j'ai manifesté à Paris, j'ai fait les greves, j'ai participé au ag.
Et on a réussi à avoir le statu hospitalier et une rémuneration symbolique.
Je pense que les camarades en ont marre, je sent la colère monter.
C'est maintenant qu'il faut agir, il faut ce mobiliser et j'y crois ;
Je serai le premier à me mobiliser et convaincre mes camarades d'y aller aussi.
Il faut se bouger si on veut quelque chose!
Le changement c'est maintenant
Dr Gens
09/04/2012 à 21h39
oglala écrivait:
----------------
> Un travailleur est rémunéré selon l'estime de la valeur de son labeur:Van
> Roekeghem ne tient pas en grande considération notre passe temps.
Il faut tenir compte des impératifs de Rocky : il a lui aussi, sa mission, comme les négociateurs de la profession.
L'estime, il s'en fiche.
Sa fiche de poste est fixée par le gouvernement : respecter l'Ondam, peu importe comment.
Il peut lâcher du financement, s'il en économise ailleurs. Il l'a fait en finançant des C (au rabais) pour les pharmaciens, car il va gratter des sous sur le surplus de ventes de génériques. Il peut lâcher des sous avec les NMR chez les généralistes car il va gagner en efficience sur la coordination des soins.
ça fait des années que je vois arriver cet obstacle, et que je prêche auprès des syndicalistes qu'il faut se lancer dans la coordination, sur l'amélioration des prescriptions, sur les différents thèmes de santé publique (faire du médical pour supprimer l'argument : dentaire=superflu), car Rocky ne veut pas nous aider : la sortie du dentaire du champ de la sécu est une décision voulue par le ministère de la santé depuis 7 ou 8 ans (et combattue par la Cour des Comptes).
Rocky ne fera pas de propositions, il n'en a pas le droit.
Donc, il faut que nous en fassions, et aller au clash s'il le faut : la période pré-électorale tombe pile-poil !
On a une chance extraordinaire : les élections.
Faut faire populo-démago : pauvres patients, vous ne pourrez bientôt plus accéder à vos dentistes préférés, il vous faudra aller en Hongrie ou aller dans des innommables low-cost... puisqu'on ne peut continuer à demander à des dentistes de travailler à perte 70% de leur temps.
Il faut mettre Rocky et le ministère en échec : les renvoyer dans le mur. Il n'y aucune raison pour que seule la profession aille dans le mur.
Au ministère et à son air baveux,
A Rocky et à son chant dédaigneux,
Il faut opposer un naturel hargneux,
Sinon, ils vont nous marcher sur les oeufs,
Ouille, scrogneugneu.
09/04/2012 à 21h49
mot d'ordre: il faut massivement faire des dépassements sur les soins et rester solidaires de celles et ceux qui seront poursuivis pour cela. Attaquer en justice pour démontrer que la convention nous oblige à travailler à perte et que le non conventionnement est totalement dicriminatoire de par le montant du ticket modérateur dans un tel cas(le choix du conventionnement ou non est totalement déséquilibré, bref ce n'est pas un choix équitable du tout)
une journée par semaine travailler hors conventionnement et établir 2 devis aux patients, un comme dab et un avec les soins majorés en expliquant que les techniques seront meilleures (digue, gutta condensé, composites stratifiés etc....)
cela c'est fait en Guadeloupe et la sécu n'a pas bronché, qu'attendons-nous pour faire de même ?