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Projet de loi pour limiter l'installation des chirurgiens dentistes
17/10/2012 à 18h04
adhoc écrivait:
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> >Savais-tu qu'il n'y a pas bien longtemps, aux Etats Unis et au Royaume Uni, le
> taux marginal était à 80% ? <
>
> Hé, mon grand, c'était du temps de Roosevelt!!! ;-))
Non, non, c'était juste avant Reagan et Thatcher !
Roosevelt était, lui, à plus de 90% !
Par comparaison avec les taux moyens, Mme Bettencourt est à 16% des revenus réels !
Moi, à 24 %... donc, effectivement, je suis jaloux ;))
Et quand je lis qu'on donne 60%, ça me fait un peu réagir.
18/10/2012 à 20h32
ameli écrivait:
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> En aucun cas, la fac ne doit mettre les pieds dans "la gestion de l'entreprise
> dentaire", car elle n'a pas à choisir la carrière future d'un étudiant. Si
> l'étudiant veut faire carrière dans l'enseignement, l'humanitaire, l'expertise,
> le coaching ou le salariat de centres de soins, doit-elle aussi lui apporter
> cette connaissance théorique sur un des nombreux aspects du métier ?
>
Ces alternatives, elles concernent combien d'étudiants? Quel coach diplômé de la fac pourrait ne pas connaître la gestion?
S'il n'est pas d'accord avec le
> contenu de cette Convention, il n'a qu'à la refuser.
Très drôle comme d'hab.
18/10/2012 à 22h17
ameli écrivait:
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S'il n'est pas d'accord avec le
> contenu de cette Convention, il n'a qu'à la refuser.
Si ils supprimaient ce p.. de tarif d'autorité on pourrait se dé-conventionner. Dans les faits un déconventionnement c'est la faillite assurée.
18/10/2012 à 22h36
Arrête, il va te répondre que t'as qu'à faire du coaching dans l'humanitaire ;-)
19/10/2012 à 10h37
ben, moi à un moment de déprime, je me suis renseigné pour quitter mes terrils pour de l'herbe plus verte ou un crachin acceuillant...
toute la famille étaient partante sur ce projet...
pas de soucis pour trouver un cabinet..
par contre, ayant recemment rencontré des problèmes de santé, j'ai cherché dans un "cardio" dans le coin, un kiné respi pour le dernier etc...
gloups, gloups...
retour direct à la case terrils :-)))
donc c'est bien beau un tel projet, mais que des praticiens en bonne santé eux même, sans enfants et ne pensant qu'au taf
19/10/2012 à 10h48
G-P écrivait:
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> ameli écrivait:
> ---------------
> S'il n'est pas d'accord avec le
> > contenu de cette Convention, il n'a qu'à la refuser.
>
> Si ils supprimaient ce p.. de tarif d'autorité on pourrait se dé-conventionner.
> Dans les faits un déconventionnement c'est la faillite assurée.
De quoi tu te plains ? La prison à vie c'est mieux que la peine de mort. En plus tu peux encore "cantiner" avec du HN et de l'ED. Avant on pouvait choisir son centre de détention, plus maintenant, ça fait chier pour le regroupement familial !
Ça va venir, dans pas longtemps ils ne pourront même plus assurer les maigres remboursements des soins opposables.
Il y a déjà un "bug informatique" pour payer les militaires des OPEX. J'ai constaté aussi des bugs avec certaines cartes vitales, CMU comme par hasard !
19/10/2012 à 12h00
G-P écrivait:
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> ameli écrivait:
> ---------------
> S'il n'est pas d'accord avec le
> > contenu de cette Convention, il n'a qu'à la refuser.
>
> Si ils supprimaient ce p.. de tarif d'autorité on pourrait se dé-conventionner.
> Dans les faits un déconventionnement c'est la faillite assurée.
Une Convention est un accord. Le tarif d'autorité fait partie de l'accord, c'est la partie "menace" que fait peser l'adversaire.
C'est effectivement une vraie menace.
Dans une négociation, c'est le plus fort qui gagne. Les syndicats dentaires (ou sur eugénol) roulent des épaules, hurlent, grincent, et menacent, mais quelle est cette ménace ?... Ils ne sont pas crédibles car ils ne sont pas soutenus. Seuls, ils ne peuvent rien. La sécu et sa tutelle (les ministères successifs) n'ont absolument pas peur des dentistes !
Le seul véritable soutien efficace possible est un soutien politique. Or, comme la profession a perdu la bataille de l'image, aucun politique ne se mouillera à défendre une profession qui a autant mauvaise presse.
On a besoin de transparence, de publicité positive, il faut qu'on se rende incontournable dans la santé publique.
"tarif d'autorité" : tu as raison. Moi, je le supprimerais totalement !
Si le patient choisit d'aller chez un praticien non conventionné, donc non soumis aux règles communes et non contrôlable, je ne lui rembourserais absolument rien : qu'il se débrouille.
19/10/2012 à 12h26
ameli
Par comparaison avec les taux moyens, Mme Bettencourt est à 16% des revenus réels !
Moi, à 24 %... donc, effectivement, je suis jaloux ;))
Et quand je lis qu'on donne 60%, ça me fait un peu réagir.
oui enfin avec 56 % du pib en depense publique, le français moyen paye 45 % d'impot alors qu'il devrait en payer 50 % , si le pays s'endettait pas
.
ameli avec tes 24 % d'impots , t'en payes surement 70 % en englobant la tva tipp csg crds af assurance maladie.
c'est pas un probleme pour toi, puisque çà permet de te payer.
et pour nous c'est pas probleme, puisque nous vivons partiellement sur la sécu et ce petit prelevement des mutuelles.
mais pour les secteurs economiques qui ne vivent pas sur l'état, c'est là que tout devient plus compliqué.
trop d'impot étouffe l'économie.
on ne peut se payer un traitement paro à 400 euros qd on gagne 1500 e( ou une revision de voiture à 300e)
alors finalement les socialistes et l'ump ont depuis 30 ans augmenté les dépenses publiques afin de tuer le système économique, et surtout ont privé l'individu de la liberté de pouvoir dépenser dans le bien qu'il voulait.
19/10/2012 à 12h42
ameli écrivait:
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> "tarif d'autorité" : tu as raison. Moi, je le supprimerais totalement !
> Si le patient choisit d'aller chez un praticien non conventionné, donc non
> soumis aux règles communes et non contrôlable, je ne lui rembourserais
> absolument rien : qu'il se débrouille.
OK avec ça, mais à ce moment la le patient ne doit plus payer de cotisations sécu. Sinon pourquoi serait-il remboursé moins qu'un autre cotisant ?
19/10/2012 à 13h11
ameli écrivait:
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> Dans une négociation, c'est le plus fort qui gagne. Les
> Si le patient choisit d'aller chez un praticien non conventionné, donc non
> soumis aux règles communes et non contrôlable, je ne lui rembourserais
> absolument rien : qu'il se débrouille.
Ok, laisses lui le libre choix de son assurance santé dans ce cas, et au praticien aussi ou alors passes à la vitesse supérieure bordel :
« Nous ne cherchons à convaincre les gens de nos idées. Nous cherchons à changer le vocabulaire pour qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées ».
Joseph Goebbels
Ça te va ça comme contrôle politrouk ?
19/10/2012 à 14h16
mathieu écrivait:
-----------------
> alors finalement les socialistes et l'ump ont depuis 30 ans augmenté les
> dépenses publiques afin de tuer le système économique, et surtout ont privé
> l'individu de la liberté de pouvoir dépenser dans le bien qu'il voulait.
Ton raisonnement est juste, mais il contient une faille de taille : nous sommes en démocratie.
Socialistes comme UMP sont soumis à la volonté populaire. La volonté populaire, en caricaturant à peine, c'est de tout avoir, et de ne rien payer. Or, à un moment, ce "tout avoir", ça se paie.
Socialistes comme UMP ne font rien gratuitement : les cadeaux, ça se paie.
Pourquoi l'UMP, au pouvoir pendant des années, n'a pas supprimé certains avantages sociaux, CMU, RMI et autres ? Parce que c'était le bordel assuré : c'était tout simplement impossible dans le contexte démocratique. Il ne suffit pas d'avoir des idées "libérales", encore faut-il qu'elles soient acceptables, sinon on va dans le mur. On n'est pas en dictature, heureusement.
C'est un peu comme les dentistes ! majoritairement, ils rouspètent parce que la sécu rembourse mal.
Puis ils contestent quand on leur fait subir davantage de prélèvements sociaux juste pour maintenir le niveau actuel de remboursement, comme tout un chacun.
Quand on veut davantage d'argent, cet argent, faut le trouver dans la poche de quelqu'un !
Les yaqua et autres fautcons, ce ne sont pas eux qui font la politique... S'ils la faisaient, nous serions dans un régime despotique.
19/10/2012 à 14h34
Le problème, c'est que le mur, on va y aller quand même.
Les seuls qui vont profiter de projet de loi, ce sont les pays qui vont accueillir de nouveaux dentistes formés ailleurs, qui ne leur auront pas coûté un rond et qui vont leur rapporter beaucoup.
Avant de penser à des projets de loi aussi stupide, les guign... parlementaires devraient se renseigner un minimum.
"Tiens, une profession dont 20% des diplômés annuels se barrent à l'étranger et dont 50% de ceux qui sont encore chez nous vont prendre leur retraite dans dix ans ou moins ? Allez hop, ajoutons-leur encore des contraintes pour essayer de résoudre les problèmes démographiques"
Sincèrement, comment peut-on être à ce point totalement dénué d'intelligence et réussir en politique ?
19/10/2012 à 14h40
chicot29 écrivait:
------------------
>> Ok, laisses lui le libre choix de son assurance santé dans ce cas, et au
> praticien aussi
Je dois donc continuer mon petit cours de politique générale, et passer en revue les différentes définitions ?
Nous sommes une nation, et cette nation a fait des choix il y a déjà bien longtemps. Il est hors de question, à l'heure actuelle, de revenir sur ces choix.
Ce sont des choix républicains, fondés sur un ensemble de valeurs, que tu retrouves autant à droite qu'à gauche de l'échiquier politique et qui sont inscrits dans le marbre : liberté-égalité-fraternité.
Il y a une centaine d'année, on en a ajouté une quatrième, la laïcité.
Cette fraternité, de laquelle nous nous réclamons, nous impose une solidarité importante, plus important que dans un banal régime démocratique. ça a un cout mais aussi des obligations.
Entre autres obligations, celle de cotiser tous ensemble, selon les mêmes critères, à un régime de sécurité sociale national.
Donner le libre choix de l'assurance, c'est entrer dans un système de discrimination : certains, plus malins ou moins malades, cotiseront moins. D'autres auront des bonus ou des malus (cf en Allemagne et Suisse). Les perdants seront automatiquement les plus malades ou les plus démunis intellectuellement ! Cela n'est ni égalitaire ni fraternel. Donc ce n'est ni républicain ni solidaire, c'est une démarche individualiste et égoïste.
C'est de plus, une démarche qui n'aurait strictement aucune chance réelle de recueillir l'assentiment du peuple. Car le peuple est sans doute parfois stupide, mais il est toujours républicain et attaché à sa sécu, malgré des soubresauts individualistes, protectionnistes ou populistes-dirigistes.
19/10/2012 à 14h45
Les politiques croient encore que leurs bêtises successives ne se verront pas et qu'ils continueront à plumer les braves pigeons et moutons des différentes catégories socio professionnelles.
À la différence qu'ils ont oublié le pouvoir d'information du web. Tout se sait et très vite et les petites combines commencent sérieusement à se voir et le "printemps des mougeons" est pour bientôt , il ne peut en être autrement .
19/10/2012 à 15h02
king_zoulou écrivait:
---------------------
> Les seuls qui vont profiter de projet de loi, ce sont les pays qui vont
> accueillir de nouveaux dentistes formés ailleurs, qui ne leur auront pas coûté
> un rond et qui vont leur rapporter beaucoup.
Non ! C'est une éventualité très peu probable. Cet envahissement est une vue de l'esprit très à la mode parce qu'elle est protectionniste, mais il ne repose que sur des chiffres marginaux.
J'ai essayé de mettre tout à l'heure un document-analyse du Conseil de l'Ordre des médecins qui est bien moins alarmiste que ce qu'on prétend, tant du point de vue de la démographie que du point de vue de la démographie "libérale".
Comme c'est trop gros, je n'arrive pas à le mettre en entier. Il suffit d'aller le chercher sur le site de l'Ordre.
Donc, non, on ne va pas dans le mur. Nous sommes d'éternels psssimistes.
Et en dentaire, la situation est encore moins sensible que pour les médecins.
19/10/2012 à 15h07
ameli écrivait:
---------------
> mathieu écrivait:
> -----------------
> > alors finalement les socialistes et l'ump ont depuis 30 ans augmenté les
> > dépenses publiques afin de tuer le système économique, et surtout ont privé
> > l'individu de la liberté de pouvoir dépenser dans le bien qu'il voulait.
>
> Ton raisonnement est juste, mais il contient une faille de taille : nous sommes
> en démocratie.
> Socialistes comme UMP sont soumis à la volonté populaire. La volonté populaire,
> en caricaturant à peine, c'est de tout avoir, et de ne rien payer. Or, à un
> moment, ce "tout avoir", ça se paie.
> Socialistes comme UMP ne font rien gratuitement : les cadeaux, ça se paie.
> Pourquoi l'UMP, au pouvoir pendant des années, n'a pas supprimé certains
> avantages sociaux, CMU, RMI et autres ? Parce que c'était le bordel assuré :
> c'était tout simplement impossible dans le contexte démocratique. Il ne suffit
> pas d'avoir des idées "libérales", encore faut-il qu'elles soient acceptables,
> sinon on va dans le mur. On n'est pas en dictature, heureusement.
>
> C'est un peu comme les dentistes ! majoritairement, ils rouspètent parce que la
> sécu rembourse mal.
> Puis ils contestent quand on leur fait subir davantage de prélèvements sociaux
> juste pour maintenir le niveau actuel de remboursement, comme tout un chacun.
> Quand on veut davantage d'argent, cet argent, faut le trouver dans la poche de
> quelqu'un !
>
> Les yaqua et autres fautcons, ce ne sont pas eux qui font la politique... S'ils
> la faisaient, nous serions dans un régime despotique.
Eh ben ya ka faucon fasse un référendum sur le sujet et donner la parole au peuple. Voulez vous que les implants dentaires et les prothèses soient gratuits et financés par l'argent des autres ? OUI/NON ?
19/10/2012 à 15h15
ameli écrivait:
---------------
> chicot29 écrivait:
> ------------------
> >> Ok, laisses lui le libre choix de son assurance santé dans ce cas, et au
> > praticien aussi
>
> Je dois donc continuer mon petit cours de politique générale, et passer en revue
> les différentes définitions ?
> Nous sommes une nation, et cette nation a fait des choix il y a déjà bien
> longtemps. Il est hors de question, à l'heure actuelle, de revenir sur ces
> choix.
>
> Ce sont des choix républicains, fondés sur un ensemble de valeurs, que tu
> retrouves autant à droite qu'à gauche de l'échiquier politique et qui sont
> inscrits dans le marbre : liberté-égalité-fraternité.
> Il y a une centaine d'année, on en a ajouté une quatrième, la laïcité.
>
> Cette fraternité, de laquelle nous nous réclamons, nous impose une solidarité
> importante, plus important que dans un banal régime démocratique. ça a un cout
> mais aussi des obligations.
> Entre autres obligations, celle de cotiser tous ensemble, selon les mêmes
> critères, à un régime de sécurité sociale national.
> Donner le libre choix de l'assurance, c'est entrer dans un système de
> discrimination : certains, plus malins ou moins malades, cotiseront moins.
> D'autres auront des bonus ou des malus (cf en Allemagne et Suisse). Les perdants
> seront automatiquement les plus malades ou les plus démunis intellectuellement !
> Cela n'est ni égalitaire ni fraternel. Donc ce n'est ni républicain ni
> solidaire, c'est une démarche individualiste et égoïste.
> C'est de plus, une démarche qui n'aurait strictement aucune chance réelle de
> recueillir l'assentiment du peuple. Car le peuple est sans doute parfois
> stupide, mais il est toujours républicain et attaché à sa sécu, malgré des
> soubresauts individualistes, protectionnistes ou populistes-dirigistes.
Entièrement d'accord. Sauf que ton château de carte solidaire et républicain est en train de s'effondrer. Tu sais l’Allemagne de l'est fêtait en grande pompe ses 40 ans d’existence en octobre 1989. 2 mois après le mur de Berlin s'effondrait. C'est pas un soubresaut qui va nous arriver en pleine poire, mais une bombe thermo-nucléaire. L'égalité au va l'avoir tous au niveau du bitume, et c'est là qu'il va falloir faire preuve de fraternité.
On en reparlera, et ça me fera vraiment chier d'avoir eu raison.
19/10/2012 à 15h27
ameli écrivait:
---------------
> Je maintiens qu'on est une profession médicale. On ne vend pas des timbres ou
> des légumes.
Ah mais pas du tout, nous sommes en pleine dérive "commerciale" d'après un sage qui officie sur ce forum, payé par l'ARS. ;-)
Nous ne sommes pas une profession médicale, la preuve: les professions médicales ont leurs actes remboursés par la caisse d'assurance maladie.
Nous ne pouvons être soumis aux contraintes des professions médicales qu'à la condition de bénéficier des mêmes avantages.
Exemple: les généralistes gagnent 80000€ par an remboursés à hauteur de 56000€ par la sécu.
Lorsqu'on gagnera 560000€ par an (ou même 10000€, ce serait déjà bien, sachant qu'actuellement on PAIE pour dispenser certains traitements) avec les traitements financés indirectement par l'Etat, l'Etat pourra nous imposer les contraintes qui vont avec...
Pas avant.
J'ose espérer que les syndicats ont déjà cet argument en tête...
19/10/2012 à 15h30
doagui écrivait:
----------------
>. Il s'agirait simplement de dire "ok, on manque de dentiste, alors à
> partir de la rentrée prochaine on crée 100 places de plus au numerus closus,
> mais ces 100 candidats devront aller s'installer pendant 5 ans au minimum dans
> 100 communes choisies à l'avance en fonction de leur classement". Personne ne
> serait trompé, personne ne t'obligerait à accepter la place, celui qui aurait ce
> choix n'aurait pas eu de place du tout sans ça puisque son classement aurait été
> insuffisant pour les places "normales". Ca serait du gagnant/gagnant, le mec
> saurait vers quelle région il se dirige, et le bled en question y gagnerait un
> praticien.
>
Dis, t'as fini de me piquer mes idées! ;-)
19/10/2012 à 15h34
ameli écrivait:
---------------
>
>
> De plus, nul n'est sensé ignorer la loi.
Et l'orthographe?
19/10/2012 à 17h06
uɹöɾq écrivait:
---------------
> doagui écrivait:
> ----------------
> >. Il s'agirait simplement de dire "ok, on manque de dentiste, alors à
> > partir de la rentrée prochaine on crée 100 places de plus au numerus closus,
> > mais ces 100 candidats devront aller s'installer pendant 5 ans au minimum dans
> > 100 communes choisies à l'avance en fonction de leur classement". Personne ne
> > serait trompé, personne ne t'obligerait à accepter la place, celui qui aurait
> ce
> > choix n'aurait pas eu de place du tout sans ça puisque son classement aurait
> été
> > insuffisant pour les places "normales". Ca serait du gagnant/gagnant, le mec
> > saurait vers quelle région il se dirige, et le bled en question y gagnerait un
> > praticien.
> >
>
>
> Dis, t'as fini de me piquer mes idées! ;-)
Interessant, mais franchement autoritaire. Je trouve le projet de loi Vigier beaucoup plus souple, et il a fait ses preuves puisque déjà appliqué à toutes les professions médicales et paramédicales, sauf médecin et dentiste.
19/10/2012 à 17h18
> ameli écrivait:
> ---------------
>
> >
> >
> > De plus, nul n'est sensé ignorer la loi.
>
C'est vrai et en plus elle est tellement simple !
25/10/2012 à 19h41
Les maires ruraux veulent contraindre les jeunes médecins à s’installer chez eux
L'Association des maires ruraux de France (AMRF) continue de réclamer le recours à la coercition pour faire reculer les déserts médicaux. Dans une motion, l’Association estime en effet que «continuer à privilégier les méthodes incitatives sur les actions coercitives, c'est perdre du temps et aggraver les conséquences d'une santé à plusieurs vitesses». Concrètement, elle demande «la création d'un dispositif obligeant à l'exercice au profit de l'Etat pendant plusieurs années en retour des efforts faits par la nation pour la formation des professionnels de santé, comme il existe aujourd'hui pour les enseignants, avec la création de zones sanitaires prioritaires définies par des critères de densité». Se référant au modèle infirmier, l’AMRF demande aussi «la mise en place d'une installation d'office des médecins, via une politique d'aménagement sanitaire du territoire et un maillage adapté ». Dans cette motion adoptée le 7 octobre -soit avant le récent accouchement tragique dans le Lot- lors de son congrès réuni à Saint-Laurent (Lot-et-Garonne), l'association dénonce d’une manière générale «la mauvaise répartition territoriale des praticiens, l'aberration des politiques menées par les ARS qui vise plus à la concentration de l'exercice des soins qu'à la complémentarité des sites».
La comparaison avec les enseignants est priceless ^^
CC.