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Hollande
08/05/2013 à 15h52
wakrap écrivait:
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> c'est de la bouillie marxiste recrachée, On se ballade entre le troll et le fake profondément débile. il veut seulement recracher ses mantras
> socialauds. Il s'en fout de contredire en permanence la réalité et les faits.
Bon, je vois que quand les arguments tirés de documents t'ennuient, tu préfères les insultes.
C'est logique, c'est vraiment embarrassant pour toi.
Je sais que tu es très intelligent et très cultivé, que tu as une très haute opinion de ta personne.
Je vais tout de même préciser d'où j'ai sorti ces arguments, afin que tu adresses tes injures aux bonnes personnes, qui sont certainement nettement moins qualifiées que toi.
Donc, les passages sur l'URSS sont issus très littéralement d'une conférence de Marc Lazar, probablement le meilleur historien français actuel (à part toi, bien sur), spécialisé dans l'histoire des pays communistes. Je tiens le texte de cette conférence à ta disposition.
Si tu penses devoir rectifier Lazar, je te suggère de faire une communication à l'Ecole des hautes Etudes en Sciences Sociales.
Les arguments sur le libéralisme, la liberté, et la société sont extraits d'ouvrages de Bakounine et de Camus, deux anarchistes libertaires et écrivains un peu connus. Moins brillants que toi, bien sur, mais tout autant que toi attachés à la liberté.
On comprend mieux pourquoi tu préfères parler de troll. Camus, un troll... Tu es vraiment, toi, tellement au-dessus de cet écrivain minable qui fait de la bouillie...
Pour en revenir à ce petit auteur, Camus, tu me fais penser à sa pièce Caligula. Voila un type qui dans son envie de liberté, se permet tout, détruit son entourage, assassine. Puis il découvre que la liberté qu'il s'est octroyée le conduit tout droit vers le nihilisme. Logiquement, il finit par se détruire lui-même.
Ta prétention va s'auto-détruire : qualifier Camus de troll ou d'auteur de bouillie marxiste... c'est assez symptomatique de ton état d'esprit.
08/05/2013 à 23h00
Mais on s'en fout d'où tu sorts tes extraits en jouant sur le sens des mots.
Tu trolles.
Tu parles de comportements sociaux dans une prison, on s'en fout, c'est d'une prison dont tu parles.
On s'en fout des comportement sociaux qu'ont les personnes au goulag, dans la prison pendant la guerre, ou pendant qu'ils sont kidnappés par des terroristes, ou quand ils sont écrasés par les sociailistes.
Ce qui est répugnant ce n'est pas d'étudier ces comportements, mais de regretter qu'ils se perdent une fois que l'enfer qu'ils vivent disparaît, et toi, utiliser cet argument pour justifier la contrainte, car leur comportement "social" face à l'horreur c'est bôôô.
Tu ne m'auras pas, et tu n'auras personne ici.
Tu cherches tous les moyens pour justifier l'horreur, l'ignominie marxiste, en disant "moi je suis gentil", je veux pas vous enfermer au goulag, je veux juste vous priver d'exercer votre liberté car c'est bôô comment les gens se comportent quand ils sont privés de leurs droits fondamentaux.
Tu es aussi pathétique que ceux qui en économie se sont amusés avec le dilemne du prisonnier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_prisonnier
Et les ordures gauchistes utilisent cette démonstration pour justifier la privation de liberté.
Rien, absolument rien ne justifiera que tu nies 2000 années de philosophie, Je suis libre, nous sommes libres, tous , chacun de nous.
Et rien ,strictement rien ne peut justifier que tu veuilles priver les hommes d'exercer leur liberté, si ce n'est la laideur que tu affiches, cette laideur qui te fait aimer et souhaiter les hommes en cage.
Reprendre Camus et donner un sens à la liberté différent du sens connu qui est l'absence de contrainte dans son exercice, c'est à dire que si deux personnes libres ont une relation elle ne peut être que sans la moindre contrainte de l'un vers l'autre, car nous sommes tous libres, c'est effectivement troller, Camus ou toi, vous trollez. Mais Camus a certainement montré ainsi que exercer sa liberté n'est pas de nier la liberté en privant l'autre de l'exercice de sa liberté, ce qui effectivement est un comportement nihiliste et revient à nier sa propre liberté.
Exercer la Liberté ce n'est pas exercer un pouvoir par la contrainte, c'est nier la Liberté que d'agir ainsi. Le Caligula de Camus n'agit pas en homme Libre mais en homme qui détruit la Liberté.
Il faut haïr la liberté pour se comporter ainsi, tu fais partie de ces personnes qui ont cette laideur inscrite dans chacune de leurs phrases ici, dans chacune des pensées que tu exprimes ou détournes. Et je te renverrai toujours cette image laide que tu affiches
09/05/2013 à 01h46
Non mais tu comprends, le régime communiste a ruiné l'Europe de l'est pendant 72 ans, si aujourd'hui les gens se plaignent de problèmes économiques et disent qu'ils mangeaient mieux à l'époque communiste, tout ça c'est la faute des abominables libéraux mangeurs d'enfants, c'est forcément de leur faute.
C'est pas bien grave si on oublie que les gens qui ont vraiment souffert sous le régime communiste ne se plaignent pas parce qu'ils sont morts depuis belle lurette.
Le lien social était bien plus fort, assurément !
Je retourne gerber.
09/05/2013 à 01h51
joseph23 écrivait:
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> Par contre j'avais des potes qui eux passaient par l'Allemagne pour se taper des
> pointes de vitesse de folie ( hors zones à 120 )
>
Tu sembles oublier le rainurage des plaques de béton et les saccades qu'elles provoquent au long des km(merci Adolf!)
Il est bon de préciser que les dépassements au-delà de 120 doivent coûter fort cher si j'en juge pas le coup de patin des allemands à la vue de la voiture vert et blanc des flics teutons qui n'hésitent pas à se lancer à la poursuite des contrevenants.
Mais malgré cela, je reconnais que pour aller de Mulhouse à Strasbourg on a plus vite et sereinement fait de passer par l'Allemagne.
Pour ce qui est de taxer les transitaires, dois-je rappeler qu'au fond les routiers et usagers français sont assez chargés de taxes en tous genre pour le développement et l'entretien d'un réseau aussi bien "emprunté" par un flot considérable de camions étrangers souvent bien moins taxés dans leur pays que dans le nôtre et qui ne font qu'y passer. Alors...
Si cela peut rendre compétitif le ferroutage des camions et remorques voire justifier le développement du transport fluvial qui concernent des tonnages plus conséquents, je n'y trouverai rien à redire.
Sinon, à la provocation d'ameli warkap répond désormais par l'insulte et le pétage de plomb. Ridicule et inintéressant.
09/05/2013 à 02h29
wakrap écrivait:
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> Reprendre Camus et donner un sens à la liberté différent du sens connu qui est
> l'absence de contrainte dans son exercice,
Ai-je dit autre chose ? Qui ne souhaiterait pas cela ?
Mais la maladie, la souffrance et la pauvreté sont des contraintes qui entravent la liberté, et elles sont évitées par la solidarité que donne la société, c'est tout ce que je dis.
Seulement, toi, par les attaques permanentes contre les liens sociaux, contre les oeuvres sociales, contre la sécu, le code du travail, contre les protections nationales que sont les frontières, et par tes souhaits mondialistes et par ton individualisme, tu nuis à la société, et donc à la liberté.
Tu crois qu'on peut être libre avec un salaire de 500€, sans droits sociaux, en concurrence avec les Chinois, et envahis par tous les miséreux du monde grâce à la liberté de circulation et d'installation ! tu te fous du monde ! Ta liberté, c'est la misère.
La liberté se construit avec patience et sagesse.
> Mais Camus a certainement montré ainsi que exercer sa liberté
> n'est pas de nier la liberté en privant l'autre de l'exercice de sa liberté,
Camus était un libertaire d'une autre trempe que toi, et je me reconnais dans son discours. Il s'est battu contre Sartre et a fait de multiples interventions contre les exactions communistes, les exécutions, les procès truqués, etc. Il en a fait de même contre le franquisme. Mais jamais, malgré ses tentations anarchistes et son soutien aux anars, il n'a transigé : la liberté ne doit se concevoir qu'au travers de la société : ne pas déconstruire.
Et toi, tu veux déconstruire.
Sur ce, bien sur que le régime communiste était un régime atroce. Ai-je autre chose ? Seulement, comme tu aimes caricaturer mes propos dès que tu es en position de faiblesse.. et là tu es très faible.
09/05/2013 à 13h04
Caligula dit :
"Aujourd'hui, la liberté n'a plus de frontières"
Hélicon le traite d'idéaliste, autant dire de quelqu'un qui n'a pas encore compris.
Camus répond:
"La vérité de Caligula est de se révolter contre le destin, son erreur est de nier les hommes.
...la plus humaine et la plus tragique des erreurs. Infidèle à l'homme par fidélité à lui-même. Aucun être ne peut se sauver tout seul et être libre contre les autres hommes."
Caligula pousse jusqu'au bout sa quête de l'impossible, armé de son pouvoir infini, pour se rendre à l'évidence "ma liberté n'est pas la bonne", et consentir à mourir.
Et si, forts de cette leçon, nous partions à l'écoute les uns des autres?
09/05/2013 à 13h13
king_zoulou écrivait:
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> Non mais tu comprends, le régime communiste a ruiné l'Europe de l'est pendant 72
> ans, si aujourd'hui les gens se plaignent de problèmes économiques et disent
> qu'ils mangeaient mieux à l'époque communiste, tout ça c'est la faute des
> abominables libéraux mangeurs d'enfants, c'est forcément de leur faute.
Qui fait ici de la provocation ?
Je parle de la société russe, pas des effets dévastateurs d'un régime despotique. Or, tous les historiens s'accordent à dire que la société russe fonctionnait bien pendant la période despotique. Tiens, voilà un commentaire canadien : http://www.guerrefroide.net/pages/chute
Est-ce que tu le qualifierais "d'amitiés communistes" ?
Ce n'est pas le seul exemple d'un état despotique avec une société efficace. On peut parler de Frédéric II, et bien d'autres.
Il est très inélégant de me faire passer pour un provocateur. Le provocateur est celui qui va au-delà de ce que je dis, et qui interprète mes propos.
Je suis plus libéral que wakrap qui n'est qu'un nihiliste. Il veut détruire le tissu social. Moi pas.
> C'est pas bien grave si on oublie que les gens qui ont vraiment souffert sous le
> régime communiste
Je ne l'oublie pas. Mais je ne confond pas, moi, un régime politique quelconque et une société humaine.
> Je retourne gerber.
Bon appétit.
09/05/2013 à 13h45
Piccalilly écrivait:
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> Camus répond:
> "La vérité de Caligula est de se révolter contre le destin, son erreur est de
> nier les hommes.
> ...la plus humaine et la plus tragique des erreurs. Infidèle à l'homme par
> fidélité à lui-même. Aucun être ne peut se sauver tout seul et être libre contre
> les autres hommes."
Et tu oublies une phrase : "On ne peut tout détruire sans se détruire soi-même".
Je vois que nous avons les mêmes lectures.
Il s'agit d'extraits de Camus expliquant lui même sa pièce dans la revue "Liberté, n°3, du 14 février 58."
Il avait déjà abordé ce thème du nihilisme libertaire dans ses discours de Suède l'année précédente.
09/05/2013 à 15h19
C'est amusant de constater que la notion de liberté n'existe pas dans ce qui est notre nature : la biochimie, la génétique, l'épigénétique, la physiologie, etc...
A quel endroit apparaît-elle? A quelle époque ?
CALIGULA : C’est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.
HELICON : Et qu’est-ce donc que cette vérité, Caïus ?
CALIGULA : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.
09/05/2013 à 16h35
Non mais attends améli, on va résumer très simplement ce que tu expliques depuis plusieurs pages.
Sous le régime communiste, la société fonctionnait très bien: les citoyens avaient droits à de l'égalitarisme (sauf ceux du parti bien sur), ils avaient droit à une retraite, l'état leur fournissait la bouffe, le logement, les vêtements.
Aujourd'hui, dans la russie ruinée par 70 années de communisme, il y a des millions de gens qui ont du mal à manger, doivent travailler jusqu'à 80 ans, ont des difficultés à se loger.
Tu en déduis donc que la société fonctionnait beaucoup mieux sous les communistes qu'aujourd'hui sous le prétexte que sous le régime communiste, il y avait 100% de la population qui vivait à peu près bien alors qu'aujourd'hui, il y a 60% de la population qui vit bien (bien mieux que sous le régime communiste au passage).
Mais tu oublies que sous le régime communiste, les 100% de la population qui vivait à peu près bien représentait la population complète à laquelle on soustrayait les gens qui finissaient au goulag pour se bouffer entre eux ce qui au final donnait une société qui marchait AUSSI MAL qu'aujourd'hui. La différence: la misère finissait dans des fosses communes au fin fond de la Sibérie. Les gens qui vivaient à peu près bien vivait surtout dans la peur constante d'être dénoncés par leurs voisins et de finir au goulag. 100 000 000 de morts pour que la société marche à peu près bien selon ta vision délirante de l'Etat qui gère la vie des hommes à leur place.
C'est ce régime là que tu regrettes pour les russes.
Tu hais les hommes. Tu es le nihiliste.
09/05/2013 à 17h46
Il vérifie juste que sa braguette n'est pas ouverte... Bande de méchants ...
09/05/2013 à 20h14
Les Allemands dans les années 30-40 avaient de grands liens sociaux. On occultera l'aspect despotique bien sûr.
Je trouve finalement assez sain que les gens s'emportent quand on dit de grosses conneries.
09/05/2013 à 21h47
Tiens, lui ne s'est pas emporté. Nous pouvons le comprendre, il vit ailleurs et ne subit pas les WTF au Km débités par les thuriféraires de notre système social que le monde ne nous envie pas, mais pas du tout.
http://lespetitssecretsdupalais.bleublog.lematin.ch/archive/2013/05/06/d-accord-d-accord.html
09/05/2013 à 21h55
Ce n'est finalement pas si cher d'être riche, 90 cents suffisent.
http://boingboing.net/2013/03/21/100-trillion-dollars-banknote.html
10/05/2013 à 16h21
king_zoulou écrivait:
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> Non mais attends améli, on va résumer très simplement ce que tu expliques depuis plusieurs pages.
> Sous le régime communiste, la société fonctionnait très bien:
Oui, tous les historiens et sociologues le disent. Je ne suis passez compétent pour les contredire.
Cela met en exergue la dichotomie Etat-Société. Un état despotique peut aider à mettre en place une société fonctionnant correctement, car il y a un intérêt : celui d’acheter une paix sociale, et donc se maintenir au pouvoir. Machiavel l’avait déjà noté : son Prince n’utilisait pas d’autre méthode. Le pouvoir en place peut se permettre de couper les têtes qui dépassent, de purger, de déporter ou d’assassiner… si la population est satisfaite. C’est le B A BA du dictateur.
Le cas de la Russie n’est pas un cas original. Hitler a réduit le chômage, fait tourner ses usines à canon, relancé l’économie. Il a su obtenir le soutien de la population et a pu tranquillement se lancer dans ses folies meurtrières. C’est un fait, suis-je pour autant un Nazi ?
Je ne suis pas davantage communiste que toi, et je n’ai aucune admiration pour cette idéologie, mais je sais reconnaître les faits et ne fais pas d’amalgame.
Une société n’est pas un Etat, mais elle dépend parfois de l’Etat. Ainsi, je suis ravi que le printemps arabe ait viré certains despotes. La société arabe a mis les islamistes au pouvoir, parce que l'Islam est une émanation directe de la société : c’est le seul système social existant, car l’Islam revendique aussi une compétence temporelle. Il a son système de fiscalité, son système de justice et son système d’assistanat. Mais l’Islam n’a pas de vraies compétences économiques, et il va être confronté au chômage, et donc au monde profane. Ce qui le fera chuter. Et c’est tant mieux.
>Tu en déduis donc…
Tu mets dans mes écrits des choses qui n’y sont pas. Je (les historiens) ne fais que des constats : une société humaine fonctionne toujours plus ou moins bien, mais est toujours présente, et elle subit l’influence des pouvoirs politiques, qui s’en servent.
Lorsque les paramêtres politiques changent brutalement (chute du mur, abandon de la solidarité institutionnelle, montée de l’islamisme) il y a forcément des conséquences sociales importantes et parfois destructrices. Comment pourrait-il en être autrement ?
C'est précisément mon reproche au ultra-libéraux : au lieu d'attendre que le libéralisme se mette en place à un rythme humain supportable, car l'aspiration à la liberté est une constante humaine, ils veulent précipiter les choses, et donc vont détruire ce qui existe.
> Mais tu oublies que sous le régime communiste, au final donnait une société qui marchait AUSSI MAL qu'aujourd'hui.
Tu te trompes, ou alors ce sont les historiens qui se trompent… Ton problème, c'est qu'il y a unanimité chez les historiens.
10/05/2013 à 19h38
Il est simplement indécent de trouver des côtés positifs à un régime dictatorial.
Quant au système libéral-capitaliste, il a une limite, celle du monopole qui détruit l'effort individuel et empêche l'expression de la liberté.
Le régime socialiste peut être vu comme un système capitaliste où chaque domaine de la société serait contrôlé par un monopole, ici celui de l'état, mais peut importe.
Les États-Unis, le symbole du capitaliste a dans son passé été très ferme avec de sévères lois anti-trust cf la dissolution de l'empire Rockfeller dans les années 20.
Il ne fait plus montre d'une telle intransigeance, cf Microsoft, il préfère à l'heure du mondialisme, tout comme en Europe, et partout ailleurs, de gros groupes qui écrasent la concurrence locale mais surtout celle internationale.
Le monopole c'est le mal.
10/05/2013 à 20h38
o⅁ pnɐuɹ∀ écrivait:
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> Il est simplement indécent de trouver des côtés positifs à un régime
> dictatorial.
>
Là tu rentres dans son jeu. C'est un jeu utilitariste, et surtout c'est celui d'un idéologue qui a un objectif et se fout des moyens pour y arriver. Il veut une société où les humains agissent selon son idéologie.
D'autre part , il ne s'agit pas de côtés positif mais de points qui correspondent à son idéologie, à son constructivisme. Il veut une société qui réponde, dans ses comportements, à sa gille totalitaire.
Je ne sors pas du :tu respectes la liberté ou non? Si non, va te faire foutre, tu es une ordure.
Il n'est pas à convaincre car il ment et continue à s'enfermer dans ses concepts foireux et criminels et à tordre le monde et les faits pour les faire coller à son idéologie.
Notre échelle de valeur est supérieure à la sienne qui est capable de faire des yeux doux aux pires horreurs car certaines conséquences rentrent dans sa grille idéologique.
10/05/2013 à 20h47
C'est assez bien vu.
Si l'on excepte le point de vue théorique des apparatchiks du socialisme d'une part et d'autre part des anarcho-capitalistes, les uns tirant prétexte d'humanisme, les autres de la Liberté, on devrait faire abstraction des caricatures en comptant les morts provoquées par les uns et les autres.
Inévitablement, l'économie régulée fait chier les libertariens et assomme la libre entreprise.
A contrario la liberté du marché prônée par le libéralisme économique fait fi de la liberté d'association syndicale ou de défense des intérêts de la main d'oeuvre, particulièrement dans les pays où paradoxalement s'implante le fer de lance la libre circulation des capitaux et d'entreprises protégées par des régimes bien peu démocratiques où seul compte la liberté de s'enrichir, mais à quel prix!
N'en déplaise à certains, si la sécurité outrancière de certaines catégories est attaquée par la situation d'endettement des états, le mieux être économique d'une population en économie soit-disant libérée s'accompagne hélas de l'émergence d'une classe pauvre plus pauvre ... et plus nombreuse ... mais libre! :)
Même l'Allemagne, qui fonctionne comme une sociale-démocratie, fut-elle prétendument de droite et libérale, a présidé aux négociations entre Shröder et les syndicats qui ont accepté les conditions du redressement industriel au prix de l'apparition d'une catégorie de travailleurs précaires et pauvres.
J'attends donc la démonstration selon laquelle avec un système plus libre encore de contraintes étatiques, la situation globale de la population eut été meilleure.
Où l'on s'aperçoit que c'est la dictature du rendement du capital qui tente de s'imposer et de supplanter la dictature d'une économie régulée... au nom de la Liberté selon Hayek?
10/05/2013 à 21h43
mark écrivait:
--------------
> C'est assez bien vu.
>
> Si l'on excepte le point de vue théorique des apparatchiks du socialisme d'une
> part et d'autre part des anarcho-capitalistes, les uns tirant prétexte
> d'humanisme, les autres de la Liberté, on devrait faire abstraction des
> caricatures en comptant les morts provoquées par les uns et les autres.
Refuser d'être obligé de choisir entre deux solutions quand on sait qu'elles sont inadaptées.
... il faut essayer de voir les inversions, ces moments où, une situation s'étant développée jusqu'à l'absurde, une transformation qualitative se poursuit, permettant de repartir sur d'autres bases.
Le noo éditorial résume tout ça.
http://www.neadigital.com/noosphere/noo.htm#gaudin
Tout reste à réinventer / inventer
10/05/2013 à 21h59
Par exemple : "Même l'Allemagne, qui fonctionne comme une sociale-démocratie, fut-elle prétendument de droite et libérale, a présidé aux négociations entre Shröder et les syndicats qui ont accepté les conditions du redressement industriel au prix de l'apparition d'une catégorie de travailleurs précaires et pauvres."
Vision matérialiste qui a pour référence l'argent.
La question est : plus ou moins libre?
Et j'ai toujours aimé rire de cette contradiction formelle entre la phrase ci dessus et la promotion d'un monde d'entraide où l'argent, sous entendu le profit, ne serait plus là.
Et si tu veux en rester à une vision utilitariste, tu as toutes les statistiques sur les indices de liberté, les coef de Gini, les taux de pauvreté absolue et relatifs, tous tendent à montrer une corrélation très forte dans le temps entre la liberté et la richesse. Les quelques livres du statisticien Lomborg sont de bonnes compilations à ce sujet.
10/05/2013 à 22h12
mark écrivait:
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> A contrario la liberté du marché prônée par le libéralisme économique fait fi de
> la liberté d'association syndicale ou de défense des intérêts de la main
> d'oeuvre,
un peu d'histoire du libéralisme
"Coincé entre la politique répressive des bourgeois conservateurs et l’instrumentalisation socialiste des syndicats, les libéraux seront souvent seuls pour défendre les syndicats, les vrais.
1849 : A l'Assemblée, Frédéric Bastiat, député libéral, soutient un autre député libéral, Morin, sur un amendement autorisant les coalitions ouvrières à condition que celles-ci ne fassent pas usage de la violence. Sans succès.
1864 : Une première loi reconnaissant le droit de grève est adoptée grâce au gouvernement du libéral Emile Ollivier, premier ministre et ministre de la justice.
1876 Le député libéral Edouard Lockro dépose une loi autorisant les syndicats et les conventions collectives. Mais elle est combattue pendant 8 ans par les socialistes et les bourgeois conservateurs.
1884 Les syndicats sont autorisés sur proposition du ministre libéral Waldeck-Rousseau.
1906 Le député libéral Gaston Doumergue dépose un projet de loi autorisant la création de conventions collectives. Cette loi est combattue par la CGT"
http://www.dantou.fr/histoire.htm p26
11/05/2013 à 14h18
o⅁ pnɐuɹ∀ écrivait:
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> Il est simplement indécent de trouver des côtés positifs à un régime
> dictatorial.
Qui trouve des cotés positifs à un régime despotique ?
Les historiens et sociologues trouvent des cotés positifs à un fonctionnement d'une société, et non à un régime. C'est étonnant cette confusion dans le sens des mots.
Dois-je donner les définitions de société et de communisme ? T'as pas de dictionnaire ?
11/05/2013 à 15h04
ameli écrivait:
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> Les historiens et sociologues trouvent des cotés positifs à un fonctionnement
> d'une société, et non à un régime. C'est étonnant cette confusion dans le sens
> des mots.
Ils avaient surement des cours de morale communiste à l'école. Tout comme les allemands dans les jeunesses hitlériennes des cours de national-socialisme, pour leur bien évidemment. Peillon appelle ca cours de morale citoyenne et les grenouilles de bénitier catéchisme. Le tout servant à rectifier l'éducation faite par les parents qui n'y connaissent rien en lavage de cerveaux.
11/05/2013 à 15h49
chicot29 écrivait:
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> Ils avaient surement des cours de morale communiste à l'école.
Les américains et canadiens aussi ?
Non, à mon avis, ils ont bénéficié de cours de vocabulaire. Ils ont appris à faire la différence entre société et état, ce qui n'est pas le cas pour tout le monde ici.
11/05/2013 à 16h05
wakrap écrivait:
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> Je ne sors pas du :tu respectes la liberté ou non? Si non, va te faire foutre,
> tu es une ordure.
> Notre échelle de valeur est supérieure à la sienne qui est capable de faire des
> yeux doux aux pires horreurs car certaines conséquences rentrent dans sa grille
> idéologique.
Je respecte la liberté davantage que toi, parce que tu la brades pour du profit.
Quel est le seul état qui applique tes règles libérales : pas de rôle de l'état dans le secteur économique, pas de droit du travail, pas de règlements ou normes imposées ?
La Chine.
Les enfants au travail, une pollution industrielle hors norme, des déplacements massifs d'individus pour le travail, de l'huile de camion dans les friteuses, du vol et des copies de marques déposées, des ouvriers qui dorment dans les usines, des filets anti-suicide aux fenêtres, des milliers de morts chaque années dans les mines... la liste des dérives est interminable.
Tout ça est à ton gout. C'est le libéralisme sans contraintes, sans loi, sans régulation étatique, sans normes autre que le profit immédiat. L'état est réduit à son rôle de police, de justice et d'armée.
Et dans un état qui s'affiche communiste... C'est une dictature libérale, un vrai despotisme, similaire à celui qu'ont connu les Russes.
Cette liberté, je n'en veux pas chez moi. Toi si.
C'est notre différence. J'ai le respect des Hommes, toi non.