Cookie Consent byPrivacyPolicies.comUn bloc pour l'implanto?oui mais comment?... - Eugenol

Un bloc pour l'implanto?oui mais comment?...

S2y2o1v7q53ws4r5wy6ou8czrpom - Eugenol
pxav

09/07/2015 à 22h33

une question toute bête (c'est souvent)pour les EMCI ceux qui ont un bloc, comment vous faites pour la prothèse, elle est sous sachet stérile et si vous faites des retouches???

Un bloc c'est surtout pratique pour l'ergonomie, le relationnel avec le patient, et le principe plus blanc que blanc, mais je suis persuadé que ça ne joue pas sur les résultats.

J'avais prévu une salle destinée à la chir, et ça n'a jamais servi car tout se passait bien dans la salle de soins.
Donc au bout de 3 ans j'ai viré le matos et depuis c'est le labo de prothèse...


--
xbk
"Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin" Dac Pierre


Photo pluton1b h9n4ea - Eugenol
pluton

10/07/2015 à 00h26

on est bien d'accord pxav...çà ne joue certainement que très peu sur le résultat et comme tu l'as dit, c'est surtout pour l'ergonomie et ensuite pour le fait de ne pas gêner l'activité (pas de temps morts dans l'agenda)

avant d'avoir mon "bloc" (du moins ma salle de chir dédiée) je faisait mes poses sur mon second fauteuil d'omnipratique que j'utilise en fait assez rarement (urgence/préparation pour la pose d'implants/fauteuil de secours en cas de panne sur mon fauteuil principal) mais que je suis bien content d'avoir (et mes associés aussi...) en cas de pépin sur l'un de nos units...

en fait on a 4 salles de soins, une chacun (on est 3), une de secours et le "bloc"

pour le labo, j'ai déjà ce qu'il faut...manque pas grand chose pour être total autonome, mais çà c'est une autre histoire...


S2y2o1v7q53ws4r5wy6ou8czrpom - Eugenol
pxav

10/07/2015 à 00h44

je me souviens de ton local, et c'est un joli joujou.

--
xbk
"Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin" Dac Pierre


Photo 158 mluhia - Eugenol
robin

10/07/2015 à 12h54

j'ai retrouvé un article de "TITANE" qui date de 2004 et qui était intitulé "le grand jeu..." dont voici quelques extraits

"l'étude de Scharf et Tarnow compare les résultats obtenus avec des implants Branemark posés soit dans des conditions d'asepsie strictes, soit dans des conditions dites de propreté. (Dans le deuxième cas, l'opérateur ne porte ni calot, ni sur-chaussures, ni blouse stérile, le patient n'est pas couvert d'un champ stérile et la salle d'intervention ne semble pas bénéficier d'une désinfection particulière). le taux de succès sont semblables pour les deux groupes à savoir 98.9% pour le premier, 98.2% pour le deuxieme....."

" une autre étude réalisée par une équipe suisse, consiste à démontrer que le port d'une blouse chirurgicale n'apporte aucune différence significative en ce qui concerne le taux de succès dans le traitement implantaire. "

" donc dans le but de réduire au maximum le risque d'une infection potentielle, est ce qu'il ne faut pas mieux insister sur les notions comme l'assainissement global de la bouche réalisé avant l'intervention..."

maintenant sur un plan pratique, avoir une salle dédiée est bien plus pratique, et puis cela fait sérieux auprès des patients mais aussi vis à vis d'éventuels correspondants.


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

10/07/2015 à 13h18

Success rates of osseointegration for implants placed under sterile versus clean conditions.
Scharf DR1, Tarnow DP.
Author information
Abstract
A retrospective analysis was done comparing the success rate of osseointegration at stage 2 of implants placed under "sterile" versus "clean" conditions. "Sterile" surgery took place in an operating room setting with strict sterile protocol. "Clean" surgery took place in a clinic setting with the critical factor that nothing touched the surface of the implant until it contacted the prepared bone site. A total of 273 implants in 61 cases were placed under sterile conditions with a fixture success rate of 98.9% and a case success rate of 95.1%; 113 implants were placed under clean conditions in 31 cases with a fixture and case success rate of 98.2% and 93.5%, respectively as judged clinically at stage 2. The difference in the success rates was not statistically significant. The results of this analysis indicate that implant surgery can be performed under both "sterile" and "clean" conditions to achieve the same high rate of clinical osseointegration.
PMID: 8277403 [PubMed - indexed for MEDLINE]


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

10/07/2015 à 15h14

Quelqu'un pourrait il m’expliquer à quoi correspond le premier et deuxième pourcentage exprimé pour chaque protocole dans l’étude ?


Utilisateur banni

10/07/2015 à 16h31

Voilà donc on est bien maintenant tous du même avis :
la blouse stérile ,les surchaussures, le calot, les gants stériles, le traitement de l'air, la salle de chirurgie, j'en passe et des meilleurs ... n'améliorent pas le taux de succès implantaire.

Ce n'est qu'une mise en scène pour épater les patients et les confrères. Et donc ça confirme ce que je pense depuis le début : ça a un petit coté ridicule de s'habiller en cosmonaute. Et ça permet de se prendre pour ce qu'on est pas , c'est à dire pour des médecins chirurgiens qui eux travaillent dans des vrais blocs opératoires. Le problème c'est qu'on est ni des médecins chirurgiens et le deuxième souci c'est que c'est inutile puisque ça n'améliore pas le taux de succès. Du coup pour justifier tout ça, on va dire qu'on a une meilleure ergonomie grâce à la salle de chir. Ca fait cher le prix de l'ergonomie, vous trouvez pas? D'ailleurs peut on parler d'ergonomie quand on perd son temps à s'habiller inutilement en chirurgien ? ou quand on s'amuse à mettre des champs opératoires à tous les niveaux? :-)



1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

10/07/2015 à 16h48

Lis attentivement l’abstract et tu comprendras qu’en suivant les recommandations tu diminue par 2 le taux d’échec.


Utilisateur banni

10/07/2015 à 17h03

The difference in the success rates was not statistically significant. The results of this analysis indicate that implant surgery can be performed under both "sterile" and "clean" conditions to achieve the same high rate of clinical osseointegration.

Traduction :
La difference en ce qui concerne le taux de succès n'est pas significatif d'un point de vue statistique. Les résultats de cette analyse montre que la pose d'implants peut être réalisée dans des conditions "stérile" et "propre" permettant d'obtenir LES MEMES RESULTATS en matière d'ostéointégration.

C'est pourtant parfaitement expliqué, non?


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

10/07/2015 à 17h13

pour atteindre le même taux élevé de l'ostéo-intégration clinique.


Zurg

10/07/2015 à 17h15

????? Bon alors je le fais ou pas ce bloc ?
Ou alors je pose les implants dans mon garage....


Utilisateur banni

10/07/2015 à 17h17

Oui on a les mêmes résultats...
relis ce que Robin a écrit : il a très bien résumé la réalité des choses


Utilisateur banni

10/07/2015 à 17h21

Zurg écrivait:
--------------
> ????? Bon alors je le fais ou pas ce bloc ?
> Ou alors je pose les implants dans mon garage....

oui tu le fais! mais c'est juste pour faire bonne impression auprès des patients et des correspondants. Voilà finalement c'est ça qui prime : paraître comme quelqu'un de sérieux.

Vas dans le site d' IPP pharma tu auras tous le matos dont tu peux avoir besoin


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

10/07/2015 à 17h28

Je suis toujours frustré de lire uniquement un abstract car je trouve qu’il manque énormément d’informations. Maintenant applique :
1 -le pourcentage obtenu pour les 113 implants en « propre » à celui obtenue en « stérile » tu as 5 implants perdu au lieu de 3
2- le pourcentage obtenu pour 273 implants en « stérile » à celui en « propre » tu as 1 implant au lieu de 2
3 si tu considère que pour reposer un implant perdu cela représente le double de travail + celui d’un implant que tu aurai posé et facturé pendant ce temps, 0.6 point de différentiel est un doublement du taux d’échec.

Moralité être déguisé en pigeon bleu de la tête aux pieds fait économiser de l’argent.


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

10/07/2015 à 17h33

Zurg écrivait:
--------------
> ????? Bon alors je le fais ou pas ce bloc ?
> Ou alors je pose les implants dans mon garage....

Tout dépend du nombre d’implant que tu pose.
30 implants aucun intérêt
100 la question se pose
400 tu as un bloc depuis longtemps


G-P

10/07/2015 à 19h18

Posit, tu n'as pas compris. 5 ou 3 implants la différence n'est pas significative.
Cela veut dire que statistiquement, le taux d'échec est comparable.


Utilisateur banni

10/07/2015 à 20h39

Posit arrête de me reprendre sur tout.... :-)
déjà tu me reprends pour l'anglais, mais quand je lis ta traduction ce n'est pas français...par contre contre je lis la mienne c'est français.
Comme le dit justement GP ce sont des statistiques : c'est à dire qu'à partir de quelques centaines de cas, les auteurs vont dégager une tendance.
Et quelle est cette tendance ? et bien on obtiendra le même taux de succès salle de chirurgie ou pas salle de chirurgie, blouse de chirurgie ou pas blouse de chirurgie, calot ou pas calot, surchaussures ou pas surchaussures, évier avec filtre ou pas évier de chir...

donc conclusion : la salle de chirurgie et tout ce qui va avec, est une arnaque intellectuelle, et une mise en scène pour paraître sérieux auprès des patients et des confrères...et ça nous permet de nous sentir médecins chirurgiens, ce que nous sommes pas.


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

11/07/2015 à 10h29

G-P et plutonjunior, vous pouvez m’expliquer comment on obtient un taux d’ostéointégration de 98,9 % et 98,2% et respectivement 95,1% et 93.2% de taux de réussite des cas.


Photo 158 mluhia - Eugenol
robin

11/07/2015 à 11h00

posit écrivait:
---------------
> G-P et plutonjunior, vous pouvez m’expliquer comment on obtient un taux
> d’ostéointégration de 98,9 % et 98,2% et respectivement 95,1% et 93.2% de taux
> de réussite des cas.


parce que l'osteointégration n'est pas le seul critère de réussite d'un traitement implantaire, tu peux avoir un implant osteo-intégré mais un échec prothétique par exemple.


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

11/07/2015 à 11h55

La notion d’échec n’est pas toujours définie avec les mêmes critères en implantologie dans la littérature. A partir de quand un implant est en échec ?, la crétinisation observé post mise en charge n’est pas toujours prise en compte. Cette différence plus significative me laisse perplexe sur les critères. Quelqu'un aurait l’étude complète ?


Photo 158 mluhia - Eugenol
robin

11/07/2015 à 12h01

Albretksson, Zarb, Worthington et Eriksson ont défini en 1986 cinq conditions nécessaires au succès d'un implant :
1) mobilité de l'implant isolé, non relié, ne dépassant pas la marge de 50 µ lors de l'appréciation de la mobilité, telle que définie en clinique dentaire humaine,
2) absence de zones radio-claires autour de l'implant, sur un cliché rétro-alvéolaire de bonne qualité, exempt de distorsion, présentant une définition suffisante,
3) perte osseuse marginale inférieure à 0,2 mm entre 2 examens espacé d'1 an, après la perte survenant au cours de la première année de mise en fonction de l'implant, au plus égale à 1,5 mm,
4) absence de signes cliniques subjectifs et objectifs persistants et/ou irréversibles, tels douleur, infection, nécrose tissulaire, paresthésie ou anesthésie de la zone implantée, communication bucco-sinusienne ou bucco-nasale, effraction du canal dentaire inférieur,
5) 85% de taux de réussite à 5 ans et 80% à 10 ans paraissent les conditions minimales pour parler de technique à succès, en fonction des critères précédemment définis.
Les auteurs insistent sur la nécessité du maintien des résultats sur le long terme.


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

11/07/2015 à 12h18

Merci pour ces références. Je me pose la question si une mise en charge progressive par une provisoire résine ne limiterait pas la perte importante constatée sur les implants mis en nourrice. Ton avis ? La pérennité à long terme est me semble t-il le défi à relever dans les réhabilitations implanto –portée.

Pour en revenir avec l’étude la différence entre le tau de réussite des cas ne peux pas s’expliquer par la simple dextérité des opérateurs puisque ce sont les mêmes.


Icon poker h4nm2d - Eugenol
jeff

11/07/2015 à 17h56

elle s'explique par le hasard, puisque la différence n'est pas statistiquement significative.


Utilisateur banni

12/07/2015 à 23h49

posit écrivait:
---------------
> Merci pour ces références. Je me pose la question si une mise en charge
> progressive par une provisoire résine ne limiterait pas la perte importante
> constatée sur les implants mis en nourrice. Ton avis ? La pérennité à long terme
> est me semble t-il le défi à relever dans les réhabilitations implanto –portée.

> Pour en revenir avec l’étude la différence entre le tau de réussite des cas ne
> peux pas s’expliquer par la simple dextérité des opérateurs puisque ce sont les
> mêmes.

juste une précision Posit c'est un contresens ce que tu écris car :
qui dit "mise en nourrice" dit "pose d'implant + vis de couverture"
donc tu ne peux pas mettre en charge étant donné qu'il y a mise en nourrice (l'implant est recouvert par la muqueuse) ou alors il ne faut pas employer le terme de "mise en nourrice"

posit écrivait:
---------------
> Pour en revenir avec l’étude la différence entre le tau de réussite des cas ne
> peux pas s’expliquer par la simple dextérité des opérateurs puisque ce sont les
> mêmes.

Là je ne parle plus de l'étude citée plus haut...
si tu veux mon humble avis, le succès dépend essentiellement de l'opérateur et non de la salle de chir. Exemple : Moi qui débute j'aurais fatalement plus d'échecs que D57 pxav ou pluton. Deuxièmement, le succès dépend également de la situation clinique : exemple t'auras plus d'échecs sur des patients avec une parodontite sévère que sur un patient sans parodontite.


S2y2o1v7q53ws4r5wy6ou8czrpom - Eugenol
pxav

13/07/2015 à 00h15

plutonjunior écrivait:
----------------------
Exemple : Moi qui débute j'aurais fatalement plus d'échecs que D57 pxav ou pluton.

détrompes toi, quand j'ai connu ces deux gaillards, pluton qui est une tête et D57 qui possède la main et l'esprit, ils avaient très peu d’échec, je ne sais pas pour Pluton qui ne m'en parle pas, mais Thomas, très doué au demeurant, a fortement augmenté sa prise de risque, donc son taux d'échec.
Tout comme moi, si tu te contentes des cas "simples" c'est cool, mais quand tu recherche la solution "impossible", tu n'est plus dans les 1%.

Le seul qui n'a jamais de problème, semble être Posit, du moins il n'en fait jamais état...chapeau.

Lors de nos présentations avec Thomas (D57) nous avons une grosse partie sur la gestion des "échecs", car il est extrêmement important des savoir résoudre les cas à problèmes.



--
xbk
"Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin" Dac Pierre