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Dentexia suite des évenements.
25/04/2016 à 13h56
> http://www.egora.fr/node/210083/talk#comments
> Par Babar, le 24 avril, 2016 - 10:56.
> mode de fonctionnement des cabinets low cost
>
> Il y a 2 ans, ayant besoin de 3 implants et attiré par le prix
déjà, pour un médecin c'est étonnant ce genre de confiance en son soignant ( puisque le diag et plan de ttt étaient déjà posés par un confrère) et étonnant aussi cette incroyable incompétence dans le jugement du coût (et non du prix ou des honoiraires)
>
> J'ai adressé un courrier pour critiquer ce type de rétribution globale aux
> dépens de la sécurité sociale avec copie au conseil de l'ordre des dentistes
faire l'inverse eut été plus logique à un médecin
que fait il donc dans la vie ce .............médecin ?
25/04/2016 à 20h14
zolimome écrivait:
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> > http://www.egora.fr/node/210083/talk#comments
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> > Par Babar, le 24 avril, 2016 - 10:56.
> que fait il donc dans la vie ce .............médecin ?
Euh, l'auteur du mail est peut être Brandon 16ans abruti, qui se fait chier.... ou un abruti de médecin (ne soyons pas sectaire, il y en a dans toutes les professions)
La seul chose "vraie" dans ce post, c'est que son auteur est un abruti:)))
25/04/2016 à 22h22
Zombring 57 écrivait:
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> zolimome écrivait:
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> >
> > > http://www.egora.fr/node/210083/talk#comments
> >
> > > Par Babar, le 24 avril, 2016 - 10:56.
>
> > que fait il donc dans la vie ce .............médecin ?
>
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> Euh, l'auteur du mail est peut être Brandon 16ans abruti, qui se fait chier....
> ou un abruti de médecin (ne soyons pas sectaire, il y en a dans toutes les
> professions)
>
> La seul chose "vraie" dans ce post, c'est que son auteur est un abruti:)))
Sauf que c'est un forum pro avec vérification des professionnels. Après, c'est pas obligatoirement un médecin.
26/04/2016 à 00h26
barbabapat écrivait:
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> Sauf que c'est un forum pro avec vérification des professionnels. Après, c'est
> pas obligatoirement un médecin.
D'accord, mais quand je vois les médecins autours de moi (patients et amis/famille), franchement ça colle pas avec le discours.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps quand le gusse à la fin chouine: "et il me manque toujours 3 dents"
Quand on est con...
26/04/2016 à 08h53
Sabek sur dentexia.
http://www.egora.fr/sante-societe/autres-professionnels-de-sante/210162-scandale-dentexia-letat-ouvert-la-porte-aux-appe
".....
Chirurgien dentiste en exercice et docteur en Droit public, responsable de la section juridique à la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), le Dr Marc Sabek évoque l'affaire Dentexia, cette chaîne de centres de santé dentaires low-cost, qui a fait faillite en laissant des milliers de patients sans soins ou mal soignés, malgré des devis réglés. Il incrimine l'Etat et la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) d'avoir créé sciemment une brèche réglementaire où se sont engouffrés des affairistes sans éthique.
Vous estimez que le scandale Dentaxia et une première, tant pour ce qui concerne l'ampleur de l'affaire, que sa complexité et sa perversité. Pourquoi ?
Dr Marc Sabek : Il s'agit d'une affaire qui concerne un ensemble de centres de low-cost, mis en place par une structure dont la façade est une association loi 1901. La loi ne permet pas à des sociétés médicales de gérer des cabinets médicaux ou des centres de santé, mais il le permet à des sociétés à but non lucratif, type loi 1901. Donc, derrière cet écran où l'on identifie trois personnes, se trouve une multitude de sociétés commerciales qui par des contrats de gestion, de prestations de service au bénéfice de l'association, pompent toutes les ressources financières. La spécificité de Dentexia, c'est son montage financier : on a fait signer aux patients, des crédits qui ont été portés aux créances de l'association, qui les a distribués aux sociétés. Depuis le début, Dentexia est en faillite – les gestionnaires ont toujours pris soin qu'elle le soit pour qu'il n'y ait aucun recours possible. Elle est aujourd'hui en liquidation judiciaire et les patients se retrouvent sans aucun recours financier ni médical.
C'est un système qui aurait pu durer plus longtemps. A quand remonte le début de la fin ?
Je pense qu'il s'est produit lorsque les créanciers se sont aperçus que l'association vivait au-dessus de ses moyens, payait trop cher ses prestataires de service et réglait avec retard ses fournisseurs. La CNSD a mis en place un observatoire sur le low-cost, et de ce fait, nous avons vu passer dans des cours d'appel, des condamnations de Dentexia à des sommes assez monstrueuses. Nous nous attendions à l'éclatement du scandale, nous n'avons pas été surpris par cette issue, et ce n'est pas faute d'avoir alerté les pouvoirs publics.
Dentexia s'est mis en place en 2008-2009, dans le cadre de la loi Hôpital, patients, santé et territoire, (HPST), qui a considérablement allégé les formalités nécessaires à l'ouverture d'un centre de santé puisqu'il a supprimé l'agrément et n'impose plus qu'une simple déclaration à l'ARS. La première note que nous avons fait passer aux pouvoirs publics à ce sujet date d'aout 2012, nous avions décelé les intentions commerciales agressives derrière cette société qui est l'émanation des sociétés Adentis et Dentexia, qui se sont disputé avant de se partager territorialement le nord et le sud de la France. Ce qui laisse songeur pour des associations non lucratives d'aide à l'accès aux soins.
Les créateurs de Dentexia viennent de France ?
Notre observatoire du low-cost nous permet de constater qu'il y a de tout. Nous avons répertorié 65 associations diverses en activité. J'ai des turcs, des prothésistes à la retraite, des dentistes. Un type marié à une assistante dentaire a décidé qu'il allait faire coach. Il faisait des conférences pour rabattre des clients, nous l'avons dénoncé. Les Français sont aussi pervers que d'autres, cela n'a rien à voir avec l'Europe, ni avec la déontologie, mais avec le lucre.
Les organismes de protection complémentaire sont-ils concernés par cette affaire…
Attention. Ce qui est tout de même important à dire c'est que certaines plateformes qui font du détournement de patientèle, sont systématiquement des prestataires de ces low-cost et notamment des cabinets Dentexia dans la région Rhônes-Alpes. Lorsqu'un patient envoie un devis à sa mutuelle pour savoir où aller pour être le mieux remboursé, on lui dit d'aller plutôt vers Dentexia, avec qui la plateforme a passé un accord. Il y a eu une sorte de connivence. Je ne dis pas qu'elles sont malhonnêtes, car cela leur retomberait sur la tête, mais c'est d'une telle légèreté ! Déjà, la liberté du patient est mise à mal par ces plateformes, mais par la force des choses, elles ont fourni de la chair à abattre pour ces cabinets low-cost.
L'Ordre des chirurgiens-dentistes recueille des plaintes et poursuit certains praticiens, un collectif des victimes garde l'espoir de monter une "class action" à la française, la Confédération nationale des syndicats dentaires vient également en aide aux patients escroqués… L'ARS veut mettre en place des numéros verts, le gouvernement est embêté…. Tout cela manque d'unité.
En tant que syndicat qui défend l'idée que l'intérêt des chirurgiens-dentistes converge toujours vers celui des patients, nous avons mis en place un dispositif d'aide bien lisible. Un confrère ancien président d'URPS Rhônes Alpes, le Dr Philippe Albania dispose d'une adresse mail dédiée qui permet de centraliser toute l'aide technique de manière très précise. Mais il est vrai que les initiatives que nous avons prises n'aboutissent pas faute de moyens alloués par l'ARS pour aider les victimes à faire une sorte d'état des lieux de leurs dommages. Lorsqu'un patient a besoin d'un soin d'urgence, nous demandons aux confrères d'assumer l'urgence quoi qu'il arrive. Il en va de la protection de notre statut : si on n'est pas au service des autres, cela ne sert à rien de défendre l'exercice libéral. Nous sommes également clairs sur la manière de traiter les victimes. On ne peut pas considérer
qu'il s'agit d'un troupeau, nous aidons les patients à choisir. Mais on ne peut transférer sur un confrère, la charge de réparer quelque chose qui n'a pas obtenu de réponses de la part des pouvoirs publics. Nous n'avons pas les fonds, ne serait-ce que pour effectuer un bilan de l'état dentaire des patients abandonnés.
Le collectif, qui estime entre 2 et 3 000 le nombre de patients lésés, demande au gouvernement la mise en place d'un fonds exceptionnel d'avance de frais. Est-ce selon vous, une juste requête ?
Le problème c'est qu'il faut bien un responsable. On nous répond que si le gouvernement met en place un fonds d'aide, c'est la porte ouverte à la prise en charge par l'Etat de dommages créés par des acteurs privés. Mais je suis désolé, c'est l'Etat qui a ouvert la porte ! Nous sommes intervenus un nombre important de fois pour leur demander de mettre en place des gardes fous à la loi HPST. Moi demain, avec ma femme et mon cousin, je peux ouvrir un centre de santé puisqu'une simple déclaration à l'ARS suffit désormais. Et je pourrais faire bien plus de choses dans ce centre que dans mon cabinet, où je suis tenu par le code de déontologie, de la publicité par exemple !
Nous avons essayé avec l'Ordre de nous faire entendre lorsque la loi Fourcade (qui a renégocié certains éléments de la loi Bachelot. Ndlr), a été débattue au Parlement, puis à chaque budget de l'assurance maladie et lors des débats autour de la loi de Santé, mais nous n'avons jamais été entendus. L'Etat considère que les centres low-cost coutent moins cher, et donc, que c'est favorable à l'accès aux soins. Quelle erreur ! Là, on voit que ça coute beaucoup plus cher.
On peut considérer que certains appétits mercantiles ont été aiguisés par un secteur où le désengagement de l'assurance maladie des remboursements prothétiques depuis des années est patent. Redoutez-vous que de tels montages puissent se mettre en place en médecine ?
Pour les médecins, cela n'arrivera pas de manière aussi flagrante, même dans les secteurs les plus concernés par l'aspect financier, je pense à la chirurgie esthétique notamment. Mais il faut bien avoir en tête que depuis 1988, alors que je n'avais pas encore commencé à exercer, il n'y a pas eu de changement dans la prise en charge par l'assurance maladie, alors que les charges d'un cabinet ont considérablement augmenté. Par exemple, je viens de subir deux contrôles pour mes appareillages radiologiques exigés par l'Autorité de sureté nucléaire, qui m'ont coûté 1 400 euros, juste pour pouvoir travailler, c'est énorme ce que coute aujourd'hui un cabinet dentaire. Or, plus personne ne pourra rattraper le retard qui a été pris dans les niveaux de remboursement, l'assurance maladie n'est pas prête à consacrer 4 milliards à cela. Alors, elle laisse des solutions alternatives, même vouées à l'échec, mais qui masquent la réalité.
........"
26/04/2016 à 10h23
Excellente analyse du Dr Sabeck, qui montre les vrais responsables: état, pouvoirs publics, mutuelles et assureurs.
29/04/2016 à 23h08
"Un bilan bucco-dentaire sera pris en charge par la Sécurité sociale, a ajouté le ministère"
Tiens ? une extension du BBD à 30 balles ? -)
Honte de rien ces socialos. -)
30/04/2016 à 08h21
" Attention. Ce qui est tout de même important à dire c'est que certaines plateformes qui font du détournement de patientèle, sont systématiquement des prestataires de ces low-cost et notamment des cabinets Dentexia dans la région Rhônes-Alpes. Lorsqu'un patient envoie un devis à sa mutuelle pour savoir où aller pour être le mieux remboursé, on lui dit d'aller plutôt vers Dentexia, avec qui la plateforme a passé un accord. Il y a eu une sorte de connivence. Je ne dis pas qu'elles sont malhonnêtes, car cela leur retomberait sur la tête, mais c'est d'une telle légèreté ! Déjà, la liberté du patient est mise à mal par ces plateformes, mais par la force des choses, elles ont fourni de la chair à abattre pour ces cabinets low-cost."
Et bien voilà, c'est un excellent angle d'attaque pour les avocats du collectif des patients. Et ces plate-formes sont solvables.
02/05/2016 à 10h46
La fournée google suite au numéros vert mis en place par le ministère de la santé.
Et puis le vrais travail fouillé d’enquête par ailleurs avec un papier qui n'est pas juste une reprise de dépêche AFP chié avec un simple copié collé.
http://www.lelanceur.fr/dentexia-les-difficultes-des-procedures-face-a-des-victimes-au-bout-du-rouleau/
"........
Le cabinet d’avocats mandaté pour représenter les victimes lyonnaises, parisiennes et châlonnaises des centres dentaires low cost Dentexia, doit jongler entre des négociations avec l’assureur de Dentexia (Axa), les organismes de crédit auprès desquels ont été souscrits des emprunts (notamment Franfinance) et les ministères de la santé et de la justice.
« On marche véritablement sur des œufs. » Voilà résumé, pour Le Lanceur, le dossier Dentexia par Céline Moille, avocat associé du cabinet Yellaw, en charge de la défense des 1 800 victimes (déclarées à ce jour) des centres dentaires Dentexia.
L’association Dentexia de type loi 1901, qui proposait dans ses centres des prestations dentaires à bas coût, a été placée en liquidation judiciaire le 4 mars dernier par la première chambre du tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence. L’établissement d’un bilan précis de l’actif et du passif, afin d’estimer si d’éventuelles créances peuvent être récupérées, est en cours d’établissement par le liquidateur. Sans grand espoir au vu des dettes abyssales (22 millions d’euros, annoncés par le mandataire au tribunal).
Deux volets judiciaires ouverts
Il y a d’une part le volet recouvrement des créances des sommes dues et d’autre part le volet de la responsabilité présumée de Pascal Steichen, le businessman touche-à-tout fondateur et ancien président de Dentexia.
Sur la première phase, le conseil du collectif de victimes est en négociation avec les organismes de crédit auprès desquels ont souscrit la plupart des patients de Dentexia (certaines factures dépassent les 15 000 euros). Il y a principalement Cofidis, Odontolease et Franfinance. « Nous sommes actuellement dans des négociations amiables, explique le cabinet d’avocats Yellaw. Nous sommes plutôt confiants, notamment avec la Société générale, dont Franfinance est une filiale : ce n’est pas le moment pour la banque de se refaire une mauvaise presse (NdlR, suite aux révélations des « Panama Papers », la Société générale a été épinglée pour avoir ouvert près de 1 000 sociétés offshore pour le compte de ses clients via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca) » Les avocats se donnent jusqu’à fin avril pour mener à bien les négociations (“les créances ne sont plus dues”), date au-delà de laquelle ils attaqueront en justice.
Quant à la seconde phase, c’est le statu quo. Les avocats du collectif de victimes tentent de trouver un terrain d’entente avec ceux de l’assureur de Dentexia, Axa, autour de la nébuleuse imaginée par Pascal Steichen : un système centré autour d’une association loi 1901 autour de laquelle gravitent des sociétés, 100% commerciales, qui facturent aux centres dentaires leurs services (coaching, formation, vente de matériel médical…). En d’autres termes, un montage juridique nébuleux dans lequel s’imbriquent moult sociétés gigognes qui semblent consciencieusement siphonner les centres dentaires.
Des témoignages accablants
Le 1er avril dernier, le Collectif contre Dentexia (plus de 2 000, avec Marseille) et ses avocats ont été reçus au ministère de la Santé. La DGOS (direction générale de l’offre de soins) a principalement mis en place une plateforme téléphonique « non surtaxée » et un dispositif d’accompagnement médico-psychologique.
Des mesurettes qui ne sont pas à la hauteur de l’ampleur du scandale sanitaire qui se profile, dénoncent le Collectif contre Dentexia.
Les 2 038 victimes déclarées au sein du Collectif contre Dentexia, les 5 291 courriels reçus depuis le 7 janvier dernier sur la seule boîte mail du porte-parole, Abdel Aouacheria, les 6 243 courriels envoyés et le millier de coups de téléphone passés attestent de la lourdeur et de la sévérité de l’ « affaire Dentexia ».
“Je pense chaque jour mettre fin à ma vie, ceci est peut-être mon destin.”
Il y a d’abord la détresse sanitaire. Les témoignages que nous avons pu recueillir évoquent quasiment tous les “souffrances” endurées (dents arrachées, greffes osseuses, poses d’implants…). Une patiente va même jusqu’à parler de “véritable boucherie”, accompagnée de “douleurs atroces”. Une autre évoque le “calvaire” qu’elle a vécu avec “l’arrachage de toutes (ses) dents en plusieurs fois donc double, triple et quadruple calvaire avec orgie de sang”. Certaines des victimes ont subi de telles complications que le simple fait de manger est devenu difficile, voire impossible.
À cette détresse sanitaire s’agglomère un désespoir financier. Parmi les témoignages recueillis, le montant moyen des soins tourne autour de 10 000 euros par victime. “Après avoir payé 14 031 euros, toutes mes économies se sont envolées, rapporte une retraitée. Je suis maintenant à la retraite avec 500 euros par mois.” Une autre évoque un remboursement de 200 euros mensuels “alors que Dentexia n’existe plus et que les soins sont restés en plan très tôt”.Il y a aussi ce patient qui a versé 15 500 euros au centre de Châlon et qui est “endettée jusqu’au cou”. Ou encore cet homme qui en appelle au Collectif contre Dentexia, n’ayant “pas de solution” après avoir “mis toutes (ses) économies pour ces implants.”
Et puis, plus grave, il y a quelques patients qui se disent “dépourvu”, “au bout du rouleau”. “Je pense chaque jour mettre fin à ma vie, ceci est peut-être mon destin.”
........."
02/05/2016 à 12h54
http://www.quechoisir.org/sante-bien-etre/maladie-medecine/acte-medical/actualite-faillite-des-centres-dentaires-dentexia-des-patients-sur-les-dents
".........
Où sont passés les dossiers médicaux ?
Les ex-patients de Dentexia attendent toujours la restitution de leurs dossiers médicaux.
Ils ont été récupérés sur décision judiciaire par l’Ordre national des chirurgiens-dentistes mais leur traitement demande du temps et de l’argent. Conséquence, les patients sont priés de patienter. Ce qui complique encore leur parcours de soins. Ils ont toutefois la possibilité de faire établir un certificat de situation bucco-dentaire afin de faire un état des lésions en vue de la reprise des soins. L’examen nécessaire à ce certificat est intégralement pris en charge par l’assurance maladie.
........"
02/05/2016 à 17h54
http://www.marianne.net/igas-saisie-du-scandale-centres-dentaires-bas-prix-dentexia-100242318.html
".......
Comment un tel scandale sanitaire et financier a-t-il pu se nouer ? Les premiers centres Dentexia ont ouvert en 2011. C'est Pascal Steichen, un homme d'affaires - pourtant interdit de gestion quelques années auparavant -, qui en est à la tête. Deux ans plus tôt, en 2009, la loi Hôpital, patients, santé, territoires a facilité l'installation de ce type de cabinets dentaires associatifs, officiellement à but non lucratif. L'ouverture de telles structures est dorénavant soumise à une simple déclaration, validée par l'agence régionale de santé (ARS). Rapidement, des centres dentaires dits «low cost» fleurissent un peu partout sur le territoire, au grand dam des libéraux, qui voient d'un très mauvais œil l'arrivée de ces «concurrents» qui proposent des implants et des couronnes de deux à trois fois moins chers que les leurs. Les professionnels de la dentition qui y travaillent sont salariés. Les soins pratiqués sont essentiellement des «gros travaux» d'implantologie, de couronnes. Les soins conservateurs, caries, détartrages, y sont rares, voire inexistants. Dentexia pousse, semble-t-il, la recherche de la rentabilité à son maximum. «Les patients étaient sélectionnés : pas d'urgences, pas d'enfants», raconte Isabelle, une ancienne salariée. Embauchée en tant que conseillère clientèle, son rôle était de «vendre des plans de traitement». Lors des formations dispensées au personnel, on apprend à faire le tri entre les patients, à les faire se sentir à l'aise et accepter les devis présentés.
Un passif de 22 millions d'euros
Les centres Dentexia se développent rapidement, les patients affluent, se refilent, satisfaits, le filon les uns aux autres. Le chiffre d'affaires de l'association augmente. Pourtant, dans le même temps, sa situation financière se dégrade. Un certain nombre de fournisseurs commencent à ne plus être payés. Le 24 novembre 2015, Dentexia est placé en redressement judiciaire. Certains cabinets deviennent infréquentables. Celui de la Tête d'Or, à Lyon, est fermé par l'ARS après une inspection sanitaire peu ragoûtante : opérations de stérilisation dans un local inadapté, réalisation de l'étape de nettoyage et de désinfection dans des conditions inadaptées ou défectueuses, pénurie de produits détergents et désinfectants, nombre insuffisant de porte-instruments rotatifs ne permettant pas une désinfection et une stérilisation entre chaque patient, défaut de stérilisation ou d'embouts à usage unique des seringues air-eau, défaut de disponibilité de savon liquide ou de solution hydroalcoolique dans l'un des trois cabinets, pénurie de champs stériles, présence d'un flacon de Bétadine périmé en mai 2014, pénurie de bains de bouche, absence de médicaments d'urgence et de bouteille d'oxygène de secours... «L'ensemble de ces faits expose notamment les patients à des dangers graves et immédiats de contamination bactérienne et caractérise l'urgence de la situation», note l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes. Pour autant, souligne-t-on à l'ARS, aucune plainte de patients ne lui est parvenue à ce sujet. Les conditions plus que limite d'hygiène n'ont sans doute pas toujours existé, elles sont certainement liées aux problèmes financiers de Dentexia qui ne payait plus ses fournisseurs et n'était donc plus livré. En quelques années, l'association a accumulé un invraisemblable passif de 22 millions d'euros. La dégringolade est très propablement due aux honoraires demandés à Dentexia par une société privée, Efficiences. La boîte, appartenant à Pascal Steichen, aurait pompé les ressources de l'association en lui facturant frais de défense ou de conseil, location ou achat de matériel...
......."
http://www.la-croix.com/France/L-Igas-va-traquer-les-centres-dentaires-a-bas-cout-2016-04-30-1200757016
"......
Le ministère de la Santé a saisi l’inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le dossier des centres dentaires à bas coût Dentexia, en liquidation. Son passif a atteint 22 millions d’euros en quatre ans d’exercice, pour un chiffre d’affaires de 33 millions.
........."
Pour l'UFC, par contre le déficit est entre 22 millions d'euros et 37 millions d'euros.
"........
Vantant à grand renfort de publicité des tarifs jusqu’à deux fois plus bas que le circuit traditionnel, ce réseau de cliniques à bas coût avait pour usage de demander à ses clients l’avance d’une partie voire de la totalité des frais dentaires pour des soins qui pouvaient tout de même atteindre 20 000 euros. Beaucoup de patients ont donc contracté des crédits sur proposition de ces centres, déclarés loi de 1901, mais adossés à des sociétés commerciales détenues par un seul et même gérant. Mise en liquidation judiciaire le 4 mars dernier, Dentexia présente une dette estimée entre 22 et 37 millions d’euros. Et cumule 4 à 5 millions d’euros de soins payés par les patients mais non exécutés.
........."
02/05/2016 à 17h58
eh bien , presqu'autant d'articles que pour le procès de la fraude à la taxe carbone......
18/06/2016 à 02h10
Au dernières nouvelles...
- "Il" n'aurait toujours pas trouvé acquéreur pour son château et... les créanciers de l'association défunte attendent pour préempter !
Au cas où la demeure intéresserait quelqu'un :
http://www.bellesdemeures.com/immobilier/achat-de-prestige/immo-genissac-33/bien-chateau/
- "Il" aurait maintenant un pied à terre... en Suisse ! :-))
A suivre...
18/06/2016 à 07h16
en attendant ses anciens disciples ouvrent à paris 14 , nantes et sûrement ailleurs.
18/06/2016 à 15h53
chicot29 écrivait:
------------------
> Oh ! le joli signe extérieur de non enrichissement personnel ! -)))
Bah, c'est peut-être un château en T ....
18/06/2016 à 15h59
Carie Grant écrivait:
---------------------
> Bah, c'est peut-être un château en T ....
C'est pas faux! ;)
20/06/2016 à 05h27
http://www.bfmtv.com/societe/degradations-a-l-hopital-necker-l-ap-hp-lance-un-appel-aux-dons-989489.html
Tu as des responsables, la possibilité de faire payer la responsabilité des organisateurs de la manifestation et l'état appelle aux dons.
27/07/2016 à 16h04
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/07/27/centres-dentaires-low-cost-la-ministre-annonce-une-aide-financiere-pour-les-victimes-de-dentexia_822801
".........
La ministre appelle également « les professionnels à faire preuve de responsabilité en proposant des tarifs accessibles aux patients et compte sur l'implication forte de l'ordre des chirurgiens-dentistes ».
Les agences régionales de santé (ARS) de la région Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Ile-de-France vont renforcer la prise en charge par les centres hospitalo-universitaires et les facultés dentaires. « L'objectif est de permettre une reprise des soins le plus rapidement possible », note le ministère.
........."
27/07/2016 à 16h28
colza2 écrivait:
----------------
> Rassurez-moi le rapport de l'IGAS ce n'était pas uniquement sur dentexia???
"......
Cette décision fait suite à la remise ce mercredi matin du rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) saisie par le ministère début mai pour « examiner les conditions de poursuite des soins, les modalités d'indemnisation des préjudices financiers et corporels ».
........"
http://www.igas.gouv.fr/spip.php?article546
http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_2016-075R.pdf
27/07/2016 à 18h15
"Les agences régionales de santé (ARS) de la région Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Ile-de-France vont renforcer la prise en charge par les centres hospitalo-universitaires et les facultés dentaires. « L'objectif est de permettre une reprise des soins le plus rapidement possible », note le ministère."
Parfait, direction les facs dentaires et ca va etre gratuit avec le pognon des autres.
Et n'oubliez pas hein ! Votez pour moi !
Ecoeurant.
27/07/2016 à 18h21
"La ministre appelle également « les professionnels à faire preuve de responsabilité en proposant des tarifs accessibles aux patients et compte sur l'implication forte de l'ordre des chirurgiens-dentistes ».
Quelle générosité !
Allez on va faire un effort : tarif CMU pour l'adjointe ....
On peut meme pas faire un rebasage des prothèses transitoires ca n'existe plus dans le panier CMU. -)))