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Qu’est-ce que c’ était mieux avant !
19/06/2018 à 09h05
barbabapat écrivait:
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> Globalement, c'est devenu compliqué de foutre une torgnole à son épouse pour
> qu'elle respecte son rôle dans le foyer.
Rhôôôô... propos sexiste ... 150 ans de taule: tu va finir avec Madoff si tu continue ;)))
19/06/2018 à 09h06
Les tours à pédales .
Je t’enlevais les caries en 2-3 coups de pédales , je peux te dire que ça trainait pas . Pas besoin d’électricité ou d’air comprimé.
19/06/2018 à 09h13
mais qu'ils sont vieux ici !
je le suis moins mais je constate un truc: les gens sont de plus en plus "des victimes de", des gros fragiles.
Ça fait flipper, les victimes ça vote pour les méchants.
Moi c'est pire je deviens complétement intolérant et pas mal con. Mais ça c'est le mercure hein ? :D
sinon je mets mon "mieux avant":
vous vous souvenez des histoire de pèche de votre grand père gamin ? Celles de votre père à 7 ans ? Vos cabanes au même age ?
Maintenant essayez de repérer tout ces lieux sur une carte, c'est assez flippant.Mes grand parents partaient seul à 10/15 bornes, mes parent à 5/10, moi à 3/5, etc....
Je pense pas qu'il y avait moins de timbrés et certainement pas moins d'accident. C'est comme ça qu'on fabrique des fragiles ?
Je fais de l’élevage en plein air du coup.
19/06/2018 à 09h18
Bebert. écrivait:
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> On n'étalait pas ses histoires de cul partout...
Oui, on les faisaient en vrai ;-))
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Su-Père Pervers
19/06/2018 à 09h34
En plus comme on était tout le temps à poil, à la plage, en bateau, ça facilitait...les activités collectives....
Tiens rien que d'y penser....
19/06/2018 à 09h54
barbabapat écrivait:
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>
> La guerre et les crimes, c’était lointain. Aujourd'hui, c'est des choses plus
> intimes, plus proches qui sont importantes.
Justement, quand on en est à se soucier de sa pré dépression de blanc qui s'emmerde en cherchant les besoins de son identité profonde, c'est le signe que rien de trop sérieux ne nous menace...
Je pense sérieusement qu'en d'autres temps, ou en d'autres lieux, on se soucie par nécessité de problèmes concrets et immédiats. Actuellement, tout le monde a peur de ce qui pourrait arriver. Tu m'étonnes que les jeunes soient flippés, y'en a des choses qui "pourraient" se passer. Lardon a raison, c'est du pain béni pour un potentiel dictateur qui aura suffisamment de bagout pour rassurer les biquets angoissés.
Pour les vieilles histoires, mon prédecesseur, à 14 ans avait embarqué le voilier familial et était parti avec ses copains, tous plus jeunes que lui pendant les vacances d'été. Quand ils ont fait demi-tour, ils étaient arrivés en Grèce.
Il est décédé 3 ans après sa retraite d'un lymphome...
Autre repère changeant, je viens de lire le premier volume du club des 5 à ma fille, rappelez vous vous l'avez tous lu, ça existe encore. Là également, la notion de liberté et de rayon d'action était toute autre, une équipe de gosse dont les plus âgés ont 12 ans peuvent partir seuls, plusieurs jours, avec un canot, et cela n'a rien d'aberrant il y a une cinquantaine d'années. Autonomie et indépendance.
19/06/2018 à 10h02
Dans notre boulot également, on déplace le curseur de l'acceptable.
Je rappelle que le plus inquiétant pour un certain nombre de jeunes, c'est de savoir si leurs incisives mandibulaires vont rebouger après avoir déposé leur contention, et si A1 c'est pas trop jaune.
19/06/2018 à 10h04
Ils peuvent toujours partir seuls aujourd'hui. Par contre en cas de problèmes, c'est la parents qui se retrouveront dans la merde.
Regarde le nombre d'encadrants autours des enfants aujourd'hui et leur formation.
Louveteau, on était encadré par des guides qui globalement étaient des lycéens. 15 jours de grande vacance à jouer avec des scies, des haches, de la corde de chanvre pour monter un camps et gérer la bouffe et le ravitaillement.
Entre les affaires de pédophilie et les accidents, les règles aujourd'hui limitent pas mal les choses.
19/06/2018 à 10h13
Précisément, qd j'étais louveteau j'étais Sizenier, donc chef d'une équipe de 6. Il nous arrivait de partir camper, à pied une nuit ou deux, avec moi pour responsable. Je devais avoir 10 ans, les autres moins.... Imaginez ça aujourd'hui.
Qd on passait deux nuits, Akela, une gamine de 17 ans, venait voir si tout allait bien....
Meute de Rocheville, Alpes-Maritimes.
19/06/2018 à 10h14
Entièrement d'accord avec toi Sethef ! Nous avons créer un société qui a peur de tout .... même faire du vélo devient risqué .... On va lancer le sujet : comment imaginez vous le futur ?
19/06/2018 à 10h43
Je me suis élevé de 4 à 6 ans en jouant sur le trottoir de la rue Claude Decaen 12e juste gardé par le berger allemand de l'épicier. On avait simplement pour consigne de ne pas parler aux "vieux messieurs qui donnaient des bonbons" , genre Pervers Pépère ;).
Maintenant, c'est vrai qu'on a fabriqué des trouillards et des hypocondriaques avec ce fumeux principe de précaution et tous ces médias qui jouent sur les peurs, supposées ou réelles, le ressenti et flattent les bas instincts .
Les gens veulent de la sécurité quitte à finir fliqués jusque dans ses chiottes.
C'est aussi pour cela que je pense qu'on était mieux avant.
Et pour le vélo, dans mon bled de campagne, un mec s'est fait tabasser par 3 gus dans une voiture parce qu'il avait râlé d'avoir été frôlé d'un peu trop près en ville ...
Un autre s'est aussi fait tabasser par 2 gamins de 14-15 ans en scooter parce qu'il a failli les foutre en l'air quand ils ont grillé le feu rouge ...
19/06/2018 à 10h45
barbabapat écrivait:
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> Ils peuvent toujours partir seuls aujourd'hui. Par contre en cas de problèmes,
> c'est la parents qui se retrouveront dans la merde.
>
> Regarde le nombre d'encadrants autours des enfants aujourd'hui et leur
> formation.
> Louveteau, on était encadré par des guides qui globalement étaient des lycéens.
> 15 jours de grande vacance à jouer avec des scies, des haches, de la corde de
> chanvre pour monter un camps et gérer la bouffe et le ravitaillement.
>
> Entre les affaires de pédophilie et les accidents, les règles aujourd'hui
> limitent pas mal les choses.
Les semaines passées en colo/camp sont parmi mes meilleurs souvenirs de vacances. Nous avions tout de même des adultes pour nous encadrer, c'était dans les années 90.
Je suis certain que les histoires ont été plus dramatiques pour d'autres.
Etait-ce plus courant à certaines époques, ou est-ce qu'on a tout simplement commencé à en parler? Etait-ce même réellement fréquent, ou l'a-t-on imaginé a posteriori?
19/06/2018 à 10h52
Bebert. écrivait:
>
> Et pour le vélo, dans mon bled de campagne, un mec s'est fait tabasser par 3 gus
> dans une voiture parce qu'il avait râlé d'avoir été frôlé d'un peu trop près en
> ville ...
> Un autre s'est aussi fait tabasser par 2 gamins de 14-15 ans en scooter parce
> qu'il a failli les foutre en l'air quand ils ont grillé le feu rouge ...
>
Beaucoup chez nous n'ont jamais été confrontés à la violence, au point forcément d'en avoir une peur exagérée. Cela transforme mécaniquement les plus aguerris en potentiels prédateurs, puisque personne n'est plus capable de leur fixer des limites tant qu'il en est encore temps.
19/06/2018 à 10h52
Et que dire des relations homme-femme (pardon, il faut dire femme-homme !): où s'arrête la drague et où commence le harcèlement. J'ai rencontré ma première compagne lors d'un stage à l'hôpital où elle était infirmière et comme elle repoussait mes avances, je l'appelais au téléphone tous les jours et j'allais la voir dans le service ... jusqu'à ce qu'elle craque et accepte un premier rendez-vous ... on a passé 10 ans ensemble.
Aujourd'hui, j'aurai fini pendu par les coui...les sur la place publique accusé de tous les maux.
19/06/2018 à 10h59
C'est une évolution des codes sociaux. Le fait de se comporter aujourd'hui comme à l'époque te ferait juste passer pour un idiot qui ne les maîtrise pas. Je pense néanmoins que c'est en bien.
Mon grand-père avait enlevé ma grand-mère à ses parents pour la ramener dans sa montagne corse, à dos d'âne... Ou est-ce la légende? Ils vivent toujours ensemble.
19/06/2018 à 11h00
Sethef écrivait:
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> Beaucoup chez nous n'ont jamais été confrontés à la violence, au point forcément
> d'en avoir une peur exagérée. Cela transforme mécaniquement les plus aguerris en
> potentiels prédateurs, puisque personne n'est plus capable de leur fixer des
> limites tant qu'il en est encore temps.
C'est pas une peur exagérée, car le mec qui me fera peur n'est pas encore né, mais un constat: les incivilités (c'est le terme politiquement correct) explosent. Et même à mon niveau, étant malheureusement plutôt du genre teigneux, aujourd'hui je démarre souvent avant l'évènement déclenchant .., au cas où, ça devient presque pavlovien.
19/06/2018 à 11h01
Sethef écrivait:
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> Beaucoup chez nous n'ont jamais été confrontés à la violence, au point forcément
> d'en avoir une peur exagérée. Cela transforme mécaniquement les plus aguerris en
> potentiels prédateurs, puisque personne n'est plus capable de leur fixer des
> limites tant qu'il en est encore temps.
Peur exagéré, non. Le problème est l'application des règles de légitime défense qui font que le risque s'est déporté sur la personne qui va réagir.
Après pour la cabane dans les bois, elle était assez proche car les douches du camping étaient à cet endroit. Et l'humidité de la zone était favorable aux petits oiseaux en fin de journée après la plage. Dernièrement, je suis repassé à côté, ils avaient modifié les fenêtres des douches pour les réduire.
19/06/2018 à 11h10
Bebert. écrivait:
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> Sethef écrivait:
> ------
> > Beaucoup chez nous n'ont jamais été confrontés à la violence, au point
> forcément
> > d'en avoir une peur exagérée. Cela transforme mécaniquement les plus aguerris
> en
> > potentiels prédateurs, puisque personne n'est plus capable de leur fixer des
> > limites tant qu'il en est encore temps.
>
> C'est pas une peur exagérée, car le mec qui me fera peur n'est pas encore né,
> mais un constat: les incivilités (c'est le terme politiquement correct)
> explosent. Et même à mon niveau, même si je suis plutôt du genre teigneux,
> aujourd'hui je démarre souvent avant l'évènement déclenchant .., au cas où, ça
> devient presque pavlovien.
Tu as sûrement 20 piges de plus que moi. Dans ma génération, la plupart n'ont jamais collé un marron de leur vie. Je suis réellement persuadé que cela a permis l'émergence de prédateurs opportunistes, genre petites frappes, qui se seraient normalisés si une riposte avait été déclenchée à l'adolescence.
19/06/2018 à 11h14
J'ai 60 ans et ayant grandi ensuite en banlieue (dans le 9.3 aujourd'hui), on apprend vite à savoir se défendre si on ne veut pas finir comme souffre douleur, surtout quand on n'a pas la carrure de Chicot29.
Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est moi qui les attire, mais j'ai l'impression d'être pris pour cible très souvent: il suffit qu'il y ait des loubards dans un wagon de métro pour qu'ils viennent m'emmerder.
C'est marrant comme les fils dérivent: on était parti sur l'évolution de l'exercice et là ...
19/06/2018 à 11h32
Seteph , en corse quand on enlevait un demoiselle c'est qu'on était amoureux mais que les parents ne voulaient pas de cette union , alors les fiancés fuguaient , mes grand parents aussi ont fugué , ce n'est pas une légende , c'était la façon de signifier aux parents qu(ils étaient prêt à tout ! Bon on a évolué quand même ! ne soyons pas non plus "vieux cons" .
19/06/2018 à 11h41
Bien sûr. Mais actuellement la seule conséquence serait de se retrouver avec un avis de recherche pour 2 jeunes fugueurs, et au pire de finir avec 2 chiens devant le monop à quémander une pièce.
Les codes évoluent...