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suite extractions
28/11/2022 à 08h45
Bonjour,
J'aurais aimé avoir votre avis à propos d'un cas qui me tracasse un peu.
Je suis une petite mamie depuis mon installation en 2015, qui a aujourd'hui 88 ans.
Je lui avais refait à l'époque un grand bridge supérieur, car elle ne voulait pas de prothèse avait peur de ne pas la supporter. Le bridge initial avait été fait en 2008, refait par moi en 2019, j'étais moyennement chaude... . Assez rapidement, les racines commençaient à s'infecter sous le bridge, donc en septembre dernier je lui explique qu'on ne pourra plus sauver ses dents, qu'il faut extraire, et ensuite faire un complet.
C'est là que ça se corse, sa fille que je n'avais jamais vu arrive avec elle, "vous savez que ma mère prend des médicaments pour le sang", oui, c'est noté dans son dossier. J'aurais dû me méfier à ce moment-là, mais j'ai quand même réalisé les 4 extractions prévues, qui se sont avérées très longues, avec une absence d'hémostase par la suite, j'ai gardé ma patiente en observation 1 heure le matin puis 1 heure l'après-midi, elle a finalement dû aller à l'hôpital.
Depuis là, sa fille me prend de haut en montrant bien son mécontentement, je propose d'enlever les fils après 10 jours au lieu de 8, « ah mais ma mère va avoir mal si vous attendez trop », « et j'espère que l'appareil ça va aller, vous m'assurez que ça ira ? »
Et quand je lui ai proposé de poursuivre les soins auprès d'un confrère, « ah ben non, vous avez commencé vous allez finir ! »
Et après les 3 mois de cicatrisation conseillés, elle rappelle « ça y est les 3 mois sont passés, j'espère que vous avez bloqué les RDV », l'assistante lui explique que personne ne nous avait demandé les RDV, « ce n'est quand même pas à nous de prendre les RDV »...
bref, la relation avec ma patiente ça va, mais sa fille nous stresse moi et mon assistante, et ma question est la suivante :
Dans quelle mesure suis-je dans l'obligation de faire le complet haut prévu ?
Sachant que si je ne la soigne pas, elle doit faire au moins 20 km pour trouver un autre dentiste, que dans la région on est très peu à prendre des nouveaux patients, et qu'en attendant elle ne peut pas bien manger avec son provisoire...
Merci pour vos conseils et avis !
28/11/2022 à 09h06
ça sent la fille procéduriere qui cherche le moindre point de détail pour appuyer dessus et te faire douter.
Avant de faire quoi que ce soit pour t'en débarasser (car de toute façon rien n'ira jamais), un petit coup de fil ou un mail à ta PJ pour prendre avis.
edit : Il y a un article dans l'id de cette semaine sur la refus de prendre des (nouveaux) patients et la continuité de soins
28/11/2022 à 10h49
morula écrivait:
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> Bonjour,
>
> J'aurais aimé avoir votre avis à propos d'un cas qui me tracasse un peu.
>
> Je suis une petite mamie depuis mon installation en 2015, qui a aujourd'hui 88
> ans.
> Je lui avais refait à l'époque un grand bridge supérieur, car elle ne voulait
> pas de prothèse avait peur de ne pas la supporter. Le bridge initial avait été
> fait en 2008, refait par moi en 2019, j'étais moyennement chaude... . Assez
> rapidement, les racines commençaient à s'infecter sous le bridge, donc en
> septembre dernier je lui explique qu'on ne pourra plus sauver ses dents, qu'il
> faut extraire, et ensuite faire un complet.
> C'est là que ça se corse, sa fille que je n'avais jamais vu arrive avec elle,
> "vous savez que ma mère prend des médicaments pour le sang", oui, c'est noté
> dans son dossier. J'aurais dû me méfier à ce moment-là, mais j'ai quand même
> réalisé les 4 extractions prévues, qui se sont avérées très longues, avec une
> absence d'hémostase par la suite, j'ai gardé ma patiente en observation 1 heure
> le matin puis 1 heure l'après-midi, elle a finalement dû aller à l'hôpital.
> Depuis là, sa fille me prend de haut en montrant bien son mécontentement, je
> propose d'enlever les fils après 10 jours au lieu de 8, « ah mais ma mère va
> avoir mal si vous attendez trop », « et j'espère que l'appareil ça va aller,
> vous m'assurez que ça ira ? »
> Et quand je lui ai proposé de poursuivre les soins auprès d'un confrère, « ah
> ben non, vous avez commencé vous allez finir ! »
> Et après les 3 mois de cicatrisation conseillés, elle rappelle « ça y est les 3
> mois sont passés, j'espère que vous avez bloqué les RDV », l'assistante lui
> explique que personne ne nous avait demandé les RDV, « ce n'est quand même pas à
> nous de prendre les RDV »...
> bref, la relation avec ma patiente ça va, mais sa fille nous stresse moi et mon
> assistante, et ma question est la suivante :
> Dans quelle mesure suis-je dans l'obligation de faire le complet haut prévu ?
> Sachant que si je ne la soigne pas, elle doit faire au moins 20 km pour trouver
> un autre dentiste, que dans la région on est très peu à prendre des nouveaux
> patients, et qu'en attendant elle ne peut pas bien manger avec son provisoire...
>
> Merci pour vos conseils et avis !
J'ai eu le même cas la mère une vrai perle mais Alzheimer et la fille une emmerdeuse
je n'ai pas été pas 4 chemins, la fille attendait dans la salle d'attente pendant que je soignais la mère
il ne faut pas hésiter à être ferme et la remettre à sa place et si pas content hasta la vista baby
28/11/2022 à 12h01
paulru écrivait:
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> ça sent la fille procéduriere qui cherche le moindre point de détail pour
> appuyer dessus et te faire douter.
> Avant de faire quoi que ce soit pour t'en débarasser (car de toute façon rien
> n'ira jamais), un petit coup de fil ou un mail à ta PJ pour prendre avis.
>
> edit : Il y a un article dans l'id de cette semaine sur la refus de prendre des
> (nouveaux) patients et la continuité de soins
L’édit est-il réellement intéressant ?
On pourrait avoir un résumé en 2 mots stp?
28/11/2022 à 12h33
Morula écrit :
"Et quand je lui ai proposé de poursuivre les soins auprès d'un confrère, « ah ben non, vous avez commencé vous allez finir ! »
1) Tu ne dois pas te laisser mener par le bout du nez, si tu juges que vos relations sont excécrables, tu stoppes pour incompatibilité.
2)Si jamais ton complet ne donne pas entière satisfaction, sa fille t'en fera voir de toutes les couleurs.
Si ton assistante et toi stressent, sa fille sent qu'elle est en position de force, il faut inverser ce rapport et bien préciser les limites d'un complet, que la patiente peut avoir besoin d'adhésif
28/11/2022 à 12h42
Tu es parfaitement en droit de refuser de faire le complet si tu ne sens pas un climat de confiance. Et clairement ça sent pas bon... Avec les tarifs RAC0 des complets, on n'est pas payé pour encaisser une charge de stress supplémentaire. Donc il faut anticipé en refusant les futurs cas chronophages et "pénibles".
28/11/2022 à 13h40
Licornei écrivait:
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> paulru écrivait:
> ------
> > ça sent la fille procéduriere qui cherche le moindre point de détail pour
> > appuyer dessus et te faire douter.
> > Avant de faire quoi que ce soit pour t'en débarasser (car de toute façon rien
> > n'ira jamais), un petit coup de fil ou un mail à ta PJ pour prendre avis.
> >
> > edit : Il y a un article dans l'id de cette semaine sur la refus de prendre
> des
> > (nouveaux) patients et la continuité de soins
>
> L’édit est-il réellement intéressant ?
> On pourrait avoir un résumé en 2 mots stp?
tu es censé assurer la suivi du plan de traitement que tu as commencé. Mais en même temps, tu ne dois pas exercer ton métier d'une façon qui pourrait nuire à la qualité des soins.
Du coup vu la fille qui semble procédurière je pense qu'il faut s'assurer d'agir de façon à être irréprochable.
28/11/2022 à 16h37
Je pense surtout que tu n'es pas du tout obligé de poursuivre les soins si le contrat de confiance est rompu avec la patiente , et qu'il y a incompatibilité. La fille n'a pas à s'en mêler.
28/11/2022 à 17h02
paulru écrivait:
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> ça sent la fille procéduriere qui cherche le moindre point de détail pour
> appuyer dessus et te faire douter.
> Avant de faire quoi que ce soit pour t'en débarasser (car de toute façon rien
> n'ira jamais), un petit coup de fil ou un mail à ta PJ pour prendre avis.
>
> edit : Il y a un article dans l'id de cette semaine sur la refus de prendre des
> (nouveaux) patients et la continuité de soins
Oui, j'ai lu des articles à ce sujet, j'ai même appelé l'ordre pour avoir leur avis, mais j'ai l'impression d'être un peu dans une zone grise, ce n'est pas une urgence, mais en même temps, laisser une dame âgée sans possibilité de manger correctement, ce n'est pas très éthique...
28/11/2022 à 17h04
doc.yoyo écrivait:
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> Morula écrit :
> "Et quand je lui ai proposé de poursuivre les soins auprès d'un confrère, « ah
> ben non, vous avez commencé vous allez finir ! »
> 1) Tu ne dois pas te laisser mener par le bout du nez, si tu juges que vos
> relations sont excécrables, tu stoppes pour incompatibilité.
> 2)Si jamais ton complet ne donne pas entière satisfaction, sa fille t'en fera
> voir de toutes les couleurs.
> Si ton assistante et toi stressent, sa fille sent qu'elle est en position de
> force, il faut inverser ce rapport et bien préciser les limites d'un complet,
> que la patiente peut avoir besoin d'adhésif
Effectivement, je n'ai pas osé trop la remettre à sa place au départ, comme la séance ne s'était pas bien passée. C'est possible qu'elle se soit engouffrée dans la faille...
28/11/2022 à 17h06
fabz écrivait:
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> J'ai eu le même cas la mère une vrai perle mais Alzheimer et la fille une
> emmerdeuse
> je n'ai pas été pas 4 chemins, la fille attendait dans la salle d'attente
> pendant que je soignais la mère
> il ne faut pas hésiter à être ferme et la remettre à sa place et si pas content
> hasta la vista baby
J'ai pensé à cette solution, seule ma patiente entre dans la salle de soins. Je me dis que ça peut être tenable, sauf dans le cas où la fille m'alpague dans le couloir, ou passe à nouveau des heures à râler au téléphone...
Comment ça s'est passé avec la fille pour toi ?
28/11/2022 à 17h11
La fille est inquiète pour sa mère et elle se sent en situation de responsabilité par rapport à sa mère. Je l'intégrerais au traitement, elle sera la personne qui fait que sa mère porte ses appareils, les explications n'en auront que plus de valeurs.
C'est une situation très classique, très normale aussi.
Bien expliqué que l'on fait ce que l'on peut, et que souvent l'on peut peu. Être modeste. Expliquer que les complets bas c'est dans tous les cas mieux que rien, mais le travail le plus compliqué est fait par le patient.
Quant la fille arrive avec sa mère, sourire (même derrière le masque), être enthousiaste, sympa et empathique.
En général, la fille et sa famille consulte sur la lancée.
Bon ça, c'est pour ce qui me concerne ! Sinon, chacun, et on le voit bien ici, sent les choses différemment. Ce qui est vrai est cette spirale négative qu'il faut éviter.
28/11/2022 à 17h17
Et puis aussi, être comédien ! Quand une avulsion se passe mal, parler plus grave (au niveau de la voix) plus lentement. Bouger moins vite. Plaisanter avec le patient. Dédramatiser (on ne meurt pas d'hémorragie post extraction). Ne pas titiller le nerf vague du patient par du stress malvenu. C'est lorsque l'on n'est plus maître de la situation qu'il faut faire croire que l'on n'a jamais été plus maitre de la situation. S'autodériser ! Ce n'est pas quelque chose qui s'apprend en centre de soin universitaire, très loin des conditions du direct.
28/11/2022 à 17h44
vernal écrivait:
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> La fille est inquiète pour sa mère et elle se sent en situation de
> responsabilité par rapport à sa mère. Je l'intégrerais au traitement, elle sera
> la personne qui fait que sa mère porte ses appareils, les explications n'en
> auront que plus de valeurs.
> C'est une situation très classique, très normale aussi.
> Bien expliqué que l'on fait ce que l'on peut, et que souvent l'on peut peu. Être
> modeste. Expliquer que les complets bas c'est dans tous les cas mieux que rien,
> mais le travail le plus compliqué est fait par le patient.
> Quant la fille arrive avec sa mère, sourire (même derrière le masque), être
> enthousiaste, sympa et empathique.
> En général, la fille et sa famille consulte sur la lancée.
>
> Bon ça, c'est pour ce qui me concerne ! Sinon, chacun, et on le voit bien ici,
> sent les choses différemment. Ce qui est vrai est cette spirale négative qu'il
> faut éviter.
J'arrive à intégrer les enfants de patients âgés en général, là ça coince vraiment fort, et aussi ce n'est pas ma patiente du tout, elle reste plutôt bloquée, j'ai passé beaucoup de temps la dernière fois, elle avait l'air de comprendre, mais reste très agressive...
Et je trouve plus facile de gérer mon patient, que la famille du patient.
Je l'ai dit, à plusieurs reprise, ce sera un appareil ce ne sera pas ses dents, elle reste sur sa position, ou attaque d'un autre angle...
J'ai travaillé un temps à l'hôpital, donc les extractions même chez les patients à risque ça ne m'inquiète pas, mais dans ce genre de cas, je me dis que je comprends les confrères qui adresse au CHI à tout va !
29/11/2022 à 05h30
Putain ma grande mais qu’est ce que TU TE FAIS CHIER HEIN!
Si tu ne pouvais pas faire autrement qu’extraire les dents et que tu es sûr que de toute façon son edentation elle ne pouvait pas y couper, tu n’es nullement responsable de sa situation actuelle!
Pour le reste elle te fera chier jusqu’au bout.
En fait elle a senti une hésitation dans ton geste quand tu as décidé d’hospitaliser sa mère et elle en profite la meuf.
Il y a dans ce cas visiblement une perte de confiance de la fille dans tes compétences professionnelles et là il y a clairement rupture du contrat de soin.
Elle te rendra responsable si sa mère ne porte pas son appareil de toute façon.
Pour couper court il faut lui demander la raison de son attitude négative depuis son hospitalisation et si elle n’est pas franche ..... parceque de toute façon elle ne le sera pas car elle a une forme de perversité à te torturer systématiquement pour que dalle....tu arrêtes ton contrat de soin et tu lui fais porter le chapeau.
Tu ne dois faire marche arrière en aucune façon afin qu’elle assume avec sa mère les conséquences de son attitude.
Tu lui dis bien que tu arrêtes les soins A CAUSE D’ELLE.
Si elle est procéduriere tant pis il faudra qu’elle invoque un motif valable et pour l’instant elle n’en a aucun.
Et de toute façon tu as une RC et un dossier solide avec les radios, non?
Je ne vois aucune faute professionnelle jusqu’ici.
Montre que tu as des C (si tu le permets ma grande🤣🤣) sinon tu vas te faire bouffer.
Pour que le suivi médical puisse être assuré je te conseille de lui envoyer une lettre avec AR lui informant de l’arrêt de tes soins et de l’envoi au conseil de l’ordre de la copie de ton courrier pour qu’une solution collegiale soit trouvée avec l’aide de l’ordre dans le cadre de la continuité des soins pour que ce dernier lui trouve le praticien le mieux adapté.
Tu n’es pas obligé de supporter cette forme de HARCELEMENT pour employer un mot à la mode et que tu devras employer dans ton courrier ( c’est un mot qui a le mérite de faire réfléchir à l’heure actuelle, non?)
Tu renvoies tout le monde devant ses responsabilités et ils se démerdent.
Si tu veux d’autres avis que le mien je te conseille de changer le titre de ton fil et de le publier ailleurs que sur eugenologie car "suite extractions" ça n’inspire pas grand monde.
29/11/2022 à 06h55
« Assez rapidement les racines commençaient à s’infecter » : pourquoi ?
Il faudrait des radios pour montrer tes bons soins. C’est un minimum pour montrer ta bonne foi avant de t’en prendre à la patiente.
Imagine que le bridge complet ait été posé sur des dents aux traitements canalaires insatisfaisants et qui plus est avec lésions pré existantes!
Dans un tel cas le praticien pourrait difficilement la ramener.
C’est pourquoi des radios sont nécessaires.
On pourrait en arriver à défendre un sagouin qui a escroqué une personne vulnérable et ça ne serait pas moral.
3 ans le bridge complet, y’a de quoi avoir les boules !
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> La liberté de prescrire n'est pas une autorisation à faire nimporte quoi. posit 21/10/2022
29/11/2022 à 07h25
Tout à fait d'accord avec Licornei, en un mot il ne faut pas se laisser dominer, tu es le praticien et le patient vient chercher ton aide, c'est toi le dominant.
J'ai bien peur dans ton cas surtout avec des complets que tu traines ce cas comme un boulet pendant un moment
29/11/2022 à 08h09
doc.yoyo écrivait:
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> ...en un mot il ne faut pas se laisser dominer, tu es le praticien et le patient vient chercher ton aide, c'est toi le
> dominant...
T'entend ça Igor, toi pas casser bras à moi, moi dominer toi et toi baisser zyeux quand moi parler toi et pas uniquement parce que toi mesurer 2m,02.
Non mais !
Sont ces tchétchènes.
29/11/2022 à 08h25
Souvent ici quand on demande une radio à un gentil praticien victime d’un vilain patient, c’est silence radio puis on n’en entend plus jamais parler.
--
> La liberté de prescrire n'est pas une autorisation à faire nimporte quoi. posit 21/10/2022
29/11/2022 à 08h35
C'est vrai qu'un bridge qui dure 3 ans avec des racines qui s'infectent c'est pas terrible maintenant si tu as expliqué à la patiente que c'est le bridge de la dernière chance que toi tu prefererais faire de l'adjointe, c'est un deal avec la patiente, ça dure ce que ça dure et pas de réclamations.
29/11/2022 à 08h55
Bien que Dentarue soit pas mon pote loin de là, sa réflexion mérite notre attention.
C’est pourquoi j’ai parlé du dossier radio.
La réfection du bridge pour laquelle morula n’était pas chaude montre aussi que la pérennité ne pouvait pas être assurée.
Maintenant la patiente est très âgée et dans quelle mesure on peut faire supporter des trts endo longs et pénibles sur une patiente de 88 ans?
Morula n’est pas non plus Jésus.
Plus qu’une obligation de moyens ou de résultat morula a certainement tenté de rendre à sa patiente un service le plus confortable possible le plus longtemps possible.
Elle a certainement adapté son geste thérapeutique à l’âge de sa patiente.
Maintenant ce qui n’est pas dit et toujours sous entendu la fille n’est elle pas en rogne sur le prix payé pour un bridge complet qui a duré 3 ans seulement ?
(qui a payé.....elle ou la mère?)
Quand les patients ne sortent rien sur un boulot prothétique cela résout parfois des conflits non?
Grifix
29/11/2022 à 09h09
On se laisse des fois attendrir par le patient et on accède à sa demande (en l'occurrence de la fixe et pas de mobile) mais qd ça merde ca te retombe dessus hélas
29/11/2022 à 09h28
morula écrivait:
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> fabz écrivait:
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> > J'ai eu le même cas la mère une vrai perle mais Alzheimer et la fille une
> > emmerdeuse
> > je n'ai pas été pas 4 chemins, la fille attendait dans la salle d'attente
> > pendant que je soignais la mère
> > il ne faut pas hésiter à être ferme et la remettre à sa place et si pas
> content
> > hasta la vista baby
>
> J'ai pensé à cette solution, seule ma patiente entre dans la salle de soins. Je
> me dis que ça peut être tenable, sauf dans le cas où la fille m'alpague dans le
> couloir, ou passe à nouveau des heures à râler au téléphone...
> Comment ça s'est passé avec la fille pour toi ?
Ce n'est pas le grand amour avec elle mais quand elle me ramène sa fille elle se mets maintenant en retrait et je continue à l'empêcher d'assister aux soins
bon après je sais qu'elle est allée se plaindre aux infirmières et à la pharmacie comme quoi je martyrisais sa mère
il y a 20 ans j'aurais surement mal pris la chose mais maintenant je m'en bats les couilles et je relativise