Tous les forums
doctolib et donnée de sante
13/12/2024 à 16h06
La fédération France assos santé, la Ligue contre le cancer, l'UFC-Que choisir ou encore le Syndicat des biologistes dénoncent le lancement par Doctolib d'une rubrique permettant aux utilisateurs de compiler tous leurs documents de santé. Une fonctionnalité qui fait concurrence à Mon Espace santé et qui pose des questions sur l'utilisation des données de santé.
09/12/2024 Par Aveline Marques
"Devra-t-on bientôt composer avec deux carnets de santé numériques, un public et un privé ?" C'est la question que posent France assos santé et plusieurs organisations représentant des patients, des usagers et des soignants dans un communiqué diffusé jeudi 5 décembre. Ils dénoncent le lancement par Doctolib d'une rubrique "santé" permettant aux utilisateurs de la plateforme de prise de rendez-vous de compiler leurs documents (comptes-rendus, ordonnances…), de renseigner leurs informations santé (traitements, allergies, antécédents, etc.), de les partager avec leurs proches ou des professionnels de santé, et de bénéficier, à terme, de conseils de prévention personnalisés.
Problème : pour ces associations, comme pour le directeur de la Cnam, ce service risque de concurrencer Mon Espace santé, qui vient de franchir la barre des 15 millions d'utilisateurs. "Nous avons ouvert un agenda de santé et une messagerie, dont nous allons nous servir pour faire de la prévention. Si Doctolib fait cela demain, pourquoi pas d’autres ? Est-ce que l’on veut s’appuyer sur la réussite de Mon espace santé ou est-ce que l’on veut faire du copier/coller ? ", a commenté Thomas Fatôme dans Le Monde la semaine dernière.
Un projet tourné vers la prévention ?
"Alors que l’ensemble des acteurs du secteur travaille de concert depuis des années pour construire un cadre de confiance autour du numérique en santé, conforme aux valeurs de solidarité de notre système de santé, difficile de voir dans le projet de Doctolib un bon signal et de ne pas s’interroger sur ses finalités", embrayent les associations de patients et d'usagers. "Pourquoi créer un carnet de santé bis ? Comment les usagers du système de santé et les professionnels de santé vont-ils se positionner par rapport à ce doublon ? Comment garantir la protection des données et préserver le droit de chaque citoyen à une gestion transparente de ses données sensibles, dans des circuits parallèles ? Quid de l’indépendance des contenus en matière de prévention ?", interrogent-ils.
Les signataires du communiqué rappellent leur attachement à un "carnet de santé numérique unique, pensé et conçu comme un authentique service public, préservé des appétits financiers".
De son côté, Doctolib défend un projet tourné vers la prévention. "Les données n’ont aucune valeur, assure Jean-Urbain Hubau, le directeur général de l'entreprise en France, dans Le Figaro. Nous nous basons seulement sur elles pour faire de la prévention, un objectif salué par l’Élysée, la direction générale de l’offre de soins ou encore la Direction générale de la santé, lorsque nous leur avons présenté notre projet."
La Délégation du numérique en santé (DNS) ne serait, elle, pas de cet avis. L'administration aurait contacté plusieurs organisations de médecins et de patients pour les convaincre de signer une tribune dans Le Monde qui soulevait, d'après le quotidien, un risque de "privatisation du carnet de santé numérique" et de "financiarisation de notre système de santé". Un projet finalement abandonné.
[avec LeMonde.fr et LeFigaro.fr]
Auteur de l'article
Aveline Marques
13/12/2024 à 16h32
Il y a une heure j'ai eu une patiente dont la pano était stockée sur l'appli DL de son téléphone.
14/12/2024 à 08h00
Jveux pas me faire l’avocat du diable mais à votre avis, sur quels serveurs les données de santé de vos patients sont le plus à l’abri d’un piratage informatique.
Réponse 1: un énième machin bureaucratique géré par une entité publique en déficit chronique depuis 40 ans
Réponse 2: une entreprise privée leader de son marché qui engrange de substantiels revenus.
14/12/2024 à 09h41
king_zoulou écrivait:
-----------
> Jveux pas me faire l’avocat du diable mais à votre avis, sur quels serveurs les
> données de santé de vos patients sont le plus à l’abri d’un piratage
> informatique.
>
> Réponse 1: un énième machin bureaucratique géré par une entité publique en
> déficit chronique depuis 40 ans
> Réponse 2: une entreprise privée leader de son marché qui engrange de
> substantiels revenus.
Docdotilb entreprise privée?????????? Bien soutenue par les gouvernements consécutifs.
Après les données de santés à la base n'ont pas à se situer d'un coté où de l'autre.
Le piratage est oui un problème, mais n'est pas nécessaire pour que celles ci soient utilisées au delà de leur but initial.
14/12/2024 à 09h57
Si c'est pour éviter d'avoir des assureurs privés qui t’allument ou qui te refusent parce qu'ils ont eu accès à tes données personnelles, doctolib ou état c'est peste ou le cholera ... (politiques et assureurs ..., doctolib et état).
14/12/2024 à 11h01
Treponem écrivait:
--------
> Si c'est pour éviter d'avoir des assureurs privés qui t’allument ou qui te
> refusent parce qu'ils ont eu accès à tes données personnelles, doctolib ou état
> c'est peste ou le cholera ... (politiques et assureurs ..., doctolib et état).
totalement d accord et on devrait avoir le droit d anonymiser les données de santé que peut voir la secu...
mutuelle/doctolib/etat... copains comme cochons.
14/12/2024 à 12h30
Hokusai écrivait:
-------
> mutuelle/doctolib/etat... copains comme cochons.
C'est quand même pas mal de maîtriser son propre agenda, mais ceci n'est que mon avis ... que je partage.
15/12/2024 à 06h44
Treponem écrivait:
--------
> Si c'est pour éviter d'avoir des assureurs privés qui t’allument ou qui te
> refusent parce qu'ils ont eu accès à tes données personnelles, doctolib ou état
> c'est peste ou le cholera ... (politiques et assureurs ..., doctolib et état).
Bah ça je suis bien d’accord.
D’ailleurs, le simple fait d’accepter le paiement autrement qu’en espèces c’est une violation du secret médical.
15/12/2024 à 07h17
king_zoulou écrivait:
-----------
> Treponem écrivait:
> --------
> > Si c'est pour éviter d'avoir des assureurs privés qui t’allument ou qui te
> > refusent parce qu'ils ont eu accès à tes données personnelles, doctolib ou
> état
> > c'est peste ou le cholera ... (politiques et assureurs ..., doctolib et
> état).
>
> Bah ça je suis bien d’accord.
> D’ailleurs, le simple fait d’accepter le paiement autrement qu’en espèces c’est
> une violation du secret médical.
Discutions avec une personne sur le prêt qu'il est en train de réaliser pour l’achat d'un local professionnel. Il apporte 70 000 euros d'apport personnels et le banquier tique car il fait du jeux en ligne sur ses relevés de comptes.
Le banquier sait bcp de choses sur l'argent que l'on utilise, on en sait bcp moins sur l’utilisation que fait le banquier sur l'argent qui est mis à sa disposition.
15/12/2024 à 17h35
Michel a fait un paiement CB au Dr Machin généraliste, puis un paiement CB au labo machin puis re un paiement CB au Dr machin, puis un paiement CB au Dr bidule radiologue, puis re un paiement CB au Dr Machin puis un paiement CB au Dr Chose cancérologue.
Puis Michel fait une demande de prêt à la banque et ne comprend pas pourquoi le prêt est refusé
15/12/2024 à 20h14
Regardez cette vidéo et vous aurez tout compris.
Un résumé tout bête :
Le DMP va être de plus en plus utilisé sinon OBLIGATOIRE.
Vous avez une pathologie "non visible" mais grave pour les assurances (cancer, maladie mentale, etc)
Elle est noté dans votre DMP par votre médecin (généraliste ou autre)
Vous demandez un prêt
La banque ou l'organisme de prêt n'étant pas médecin n'a pas de vue sur votre DMP. Par contre, leur médecin "conseil" OUI
Il est demandé à ce dernier de consulter votre DMP
Etant soumis au secret médical, il ne communiquera pas votre maladie, mais donnera un avis NEGATIF pour le prêt, cela sans enfreindre le secret médical !!!
En clair, c'était déjà compliqué d'avoir des prêts, cela va devenir pratiquement impossible
Bonnes fêtes :-)
15/12/2024 à 21h24
ThierryGwada écrivait:
------------
>
>
> Regardez cette vidéo et vous aurez tout compris.
> Un résumé tout bête :
> Le DMP va être de plus en plus utilisé sinon OBLIGATOIRE.
> Vous avez une pathologie "non visible" mais grave pour les assurances (cancer,
> maladie mentale, etc)
> Elle est noté dans votre DMP par votre médecin (généraliste ou autre)
> Vous demandez un prêt
> La banque ou l'organisme de prêt n'étant pas médecin n'a pas de vue sur votre
> DMP. Par contre, leur médecin "conseil" OUI
> Il est demandé à ce dernier de consulter votre DMP
> Etant soumis au secret médical, il ne communiquera pas votre maladie, mais
> donnera un avis NEGATIF pour le prêt, cela sans enfreindre le secret médical
> !!!
>
> En clair, c'était déjà compliqué d'avoir des prêts, cela va devenir pratiquement
> impossible
>
> Bonnes fêtes :-)
Depuis qd un médecin conseil d’assurance et médecin du travail ont accès au dmp d’un patient ?
Tu peux le démontrer ?.
15/12/2024 à 21h50
Un test tout bête que vous pouvez faire avec Logosw :
- Vous avez les infos d'une personne (juste ses nom, prénom et date de naissance)
- Vous créez sa fiche patient (pas besoin de sa carte vitale)
- Vous interrogez le fichier ADRI via votre carte CPS afin de compléter sa fiche (impressionnant le nombre d'infos récupérées déjà là)
- Vous interrogez le DMP (il suffit de confirmer que le patient vous l'a autorisé !!!!)
Et cela est possible pour tout médecin qui a une carte CPS.
Pour rappel, un médecin du travail a souvent aussi son propre cabinet et dans tous les cas, ce n'est pas cela qui va déranger un organisme de prêt
Vous savez que ce genre d'organisme n'a pas à justifier son refus
15/12/2024 à 21h54
croc1765 écrivait:
--------
> ThierryGwada écrivait:
> ------------
> >
> >
> > Regardez cette vidéo et vous aurez tout compris.
> > Un résumé tout bête :
> > Le DMP va être de plus en plus utilisé sinon OBLIGATOIRE.
> > Vous avez une pathologie "non visible" mais grave pour les assurances (cancer,
> > maladie mentale, etc)
> > Elle est noté dans votre DMP par votre médecin (généraliste ou autre)
> > Vous demandez un prêt
> > La banque ou l'organisme de prêt n'étant pas médecin n'a pas de vue sur votre
> > DMP. Par contre, leur médecin "conseil" OUI
> > Il est demandé à ce dernier de consulter votre DMP
> > Etant soumis au secret médical, il ne communiquera pas votre maladie, mais
> > donnera un avis NEGATIF pour le prêt, cela sans enfreindre le secret médical
> > !!!
> >
> > En clair, c'était déjà compliqué d'avoir des prêts, cela va devenir
> pratiquement
> > impossible
> >
> > Bonnes fêtes :-)
>
> Depuis qd un médecin conseil d’assurance et médecin du travail ont accès au dmp
> d’un patient ?
> Tu peux le démontrer ?.
Si des médecins lambdas ont pu vérifier le statut vaccinal de Macron pendant le covid, le médecin conseil de Axa assurances n’aura aucun souci pour vérifier ton DMP…
15/12/2024 à 22h58
king_zoulou écrivait:
-----------
> croc1765 écrivait:
> --------
> > ThierryGwada écrivait:
> > ------------
> > >
> > >
> > > Regardez cette vidéo et vous aurez tout compris.
> > > Un résumé tout bête :
> > > Le DMP va être de plus en plus utilisé sinon OBLIGATOIRE.
> > > Vous avez une pathologie "non visible" mais grave pour les assurances
> (cancer,
> > > maladie mentale, etc)
> > > Elle est noté dans votre DMP par votre médecin (généraliste ou autre)
> > > Vous demandez un prêt
> > > La banque ou l'organisme de prêt n'étant pas médecin n'a pas de vue sur
> votre
> > > DMP. Par contre, leur médecin "conseil" OUI
> > > Il est demandé à ce dernier de consulter votre DMP
> > > Etant soumis au secret médical, il ne communiquera pas votre maladie, mais
> > > donnera un avis NEGATIF pour le prêt, cela sans enfreindre le secret
> médical
> > > !!!
> > >
> > > En clair, c'était déjà compliqué d'avoir des prêts, cela va devenir
> > pratiquement
> > > impossible
> > >
> > > Bonnes fêtes :-)
> >
> > Depuis qd un médecin conseil d’assurance et médecin du travail ont accès au
> dmp
> > d’un patient ?
> > Tu peux le démontrer ?.
>
> Si des médecins lambdas ont pu vérifier le statut vaccinal de Macron pendant le
> covid, le médecin conseil de Axa assurances n’aura aucun souci pour vérifier ton
> DMP…
Strictement aucun rapport
Explique moi comment on accède au dmp
d’un patient et après on en reparle
Ps même moi tout comme toi nous pouvionsaccéder au statut vaccinal Covid pour nos patients .
16/12/2024 à 00h18
ThierryGwada écrivait:
------------
> Un test tout bête que vous pouvez faire avec Logosw :
> - Vous avez les infos d'une personne (juste ses nom, prénom et date de
> naissance)
> - Vous créez sa fiche patient (pas besoin de sa carte vitale)
> - Vous interrogez le fichier ADRI via votre carte CPS afin de compléter sa fiche
> (impressionnant le nombre d'infos récupérées déjà là)
> - Vous interrogez le DMP (il suffit de confirmer que le patient vous l'a
> autorisé !!!!)
> Et cela est possible pour tout médecin qui a une carte CPS.
> Pour rappel, un médecin du travail a souvent aussi son propre cabinet et dans
> tous les cas, ce n'est pas cela qui va déranger un organisme de prêt
> Vous savez que ce genre d'organisme n'a pas à justifier son refus
En France, une banque n’a pas l’obligation légale de fournir les raisons détaillées d’un refus de prêt. Cependant, elle est tenue de respecter certains principes et vous pouvez demander des explications :
1. Droit à une explication simplifiée :
Bien que la banque ne soit pas contrainte de fournir une justification complète, elle doit au moins vous expliquer les critères généraux sur lesquels elle base sa décision. Par exemple, elle peut mentionner des raisons comme :
• Insuffisance de revenus,
• Niveau d’endettement trop élevé,
• Absence ou insuffisance d’apport personnel,
• Historique bancaire ou incidents de paiement.
2. Refus lié à la consultation d’un fichier :
Si le refus est lié à votre inscription au Fichier des Incidents de Remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP) ou au Fichier Central des Chèques (FCC), la banque doit vous en informer explicitement.
3. Accès aux informations personnelles :
En vertu du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), vous avez le droit de demander les informations utilisées pour évaluer votre demande, notamment si un système automatisé a été utilisé pour décider du refus.
En cas de refus de prêt lié à des raisons médicales, généralement dans le cadre d’une assurance emprunteur, la situation est plus encadrée par la loi. Voici ce qu’il faut savoir :
1. Droit au respect de la vie privée
Une banque ou une compagnie d’assurance ne peut pas motiver explicitement un refus par des raisons médicales. Cela relève du secret médical.
• Les organismes utilisent des questionnaires ou des examens médicaux pour évaluer les risques.
• Si le refus ou une surprime découle de votre état de santé, seule la compagnie d’assurance, via son médecin-conseil, en a connaissance.
2. Accès à l’information sur la décision
En cas de refus d’assurance, vous pouvez :
• Demander à être informé des éléments médicaux ayant conduit à cette décision. Cela se fait généralement via votre médecin traitant, auquel l’assureur transmet les informations nécessaires.
• En vertu du RGPD, vous avez également le droit de savoir si des algorithmes ou des processus automatisés ont influencé cette décision.
3. Recours possibles
Si votre dossier est refusé pour des raisons médicales, plusieurs solutions existent :
a) La convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé)
• Elle permet aux personnes présentant un risque aggravé de santé (maladie, antécédent médical grave, etc.) de bénéficier d’une assurance emprunteur adaptée, voire d’un prêt sans assurance.
• Si votre situation entre dans les critères, l’assureur doit obligatoirement proposer une étude approfondie via la convention AERAS.
b) Le droit à l’oubli
• Si votre pathologie relève du droit à l’oubli (par exemple, certains cancers après un délai de 5 à 10 ans de rémission), l’assureur ne peut pas en tenir compte dans son évaluation.
c) Recherche d’un autre assureur
• Vous avez le droit de souscrire une assurance emprunteur auprès d’un autre établissement grâce à la loi Lemoine ou la loi Bourquin, qui facilitent la délégation d’assurance.
Tiens il y a cela aussi
https://fr.luko.eu/conseils/guide/secret-medical-assurance-pret-immobilier/#surprime-et-secret-medical
J’ai bien aimé ta phrase sur le dmp
« Il suffit de confirmer que le patient vous l’a autorisé !!! »
T’es un super commercial toi . Tu mets en confiance de suite… ou pas.
16/12/2024 à 08h15
Un peu hors sujet, mais l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs :
16/12/2024 à 08h36
ThierryGwada écrivait:
------------
> Pour rappel, un médecin du travail a souvent aussi son propre cabinet .
-------------------
Visiblement tu ne connais pas grand chose à la médecine du travail.
Les med du travail ( spécialité via l'internat) sont soit directement en entreprises ou dans des structures inter-entreprises.
Il en existe aussi dans la fonction publique, territoriale,...
Certains généralistes peuvent faire des vacations pour des administrations en tant que médecins de prévention mais c'est de plus en plus rare car ils n'ont pas pas la spécialité reconnue .