Tous les forums
Lassitude
09/12/2005 à 19h22
alhoun Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> si elle ne baigne pas dans angel!!
besoin de neurones ou d'explications,je ne comprends pas.
Décidement difficile de vous suivre,cf les posts de "on" ds enigmes !
pourtant jusqu'a ce jour je n'avais pas l'impression d'être complétement idiote
il faudra peu-être revoir mon jugement!
09/12/2005 à 19h27
bon, tu est partie sur le texte de Pal. d'accord?
Pal parle d'un parfum. d'accord?
jusque là, ça va?
ok. après, on a parlé de peau. ok?
peau-parfum, parfum-peau, ça va bien ensemble, non?
je sens déjà se hérisser les poils de ta peau, que j'imagine douce.
annie, ta blondeur te perdra, ou te sauvera, au choix.
si tu n'es pas blonde, c'est encore pire que je ne croyais!!!!
:):)
09/12/2005 à 19h33
mais non annie, on va t'expliquer :
tu vois ici, il est très dur de suivre tout le monde, parce que y en a même qui se font des private joke à eux-mêmes, qu'ils ne sont même pas capables de comprendre seuls.
c'est souvent mon cas, et il me faut plusieurs heures pour comprendre mes propres vannes.
alors je te dis pas pour d'autres. au hasard alhoun. tiens je vais lui la faire sa peau. j'ai quelques contes à régler. des comptes par forcément extrêmes, mais orientés certainements. parce que ce mec, il veut ma ruine. une histoire de mur mitoyen, qu'il veut détruire, et que je ne laisserai pas faire, sans lui avoir fait faire le tour du propriétaire.
toujours pas compris ? alors on peut rien pour toi. et sur ce coup encore moins, parce que moi-même j'ai pas compris non plus. donc CQFD.
09/12/2005 à 19h36
alhoun Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> bon, tu est partie sur le texte de Pal. d'accord?
> Pal parle d'un parfum. d'accord?
> jusque là, ça va?
> ok. après, on a parlé de peau. ok?
>
> peau-parfum, parfum-peau, ça va bien ensemble,
> non?
> je sens déjà se hérisser les poils de ta peau, que
> j'imagine douce.
>
> annie, ta blondeur te perdra, ou te sauvera, au
> choix.
>
> si tu n'es pas blonde, c'est encore pire que je ne
> croyais!!!!
> :):)
C'est justement parce que(" excusez moi les blondes") je suis brune donc encore pire que ce que tu croyais que j'essayais de comprendrele "si elle ne baigne pas d'en angel" tout en ayant qd même fait le rapprochement entre peau et le parfum
09/12/2005 à 19h59
al Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> , parce que
> moi-même j'ai pas compris non plus. donc CQFD.
cela me rassure merci
10/12/2005 à 12h54
La cour est pleine, mais tant pis je dois saluer la beauté de l'oeuvre...
Tu m'as fait rire de bon coeur...
Merci PAL
10/12/2005 à 15h28
un paltoquet? non, palombre d'un doute, pâle figure ne fait pas.
11/12/2005 à 20h02
Mhhh! On en redemande!
A quand une journée, voire une semaine du cabint de PAL traitée sur ce mode?
11/12/2005 à 20h16
ivetol Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Mais qui es tu PAL ? Pourquoi ne t'enregistres tu
> pas ?
PAL a dit "n'essayez pas de me mettre en boîte, ou je serai votre supplice!"
Oui j'en conviens celle-la, c'est pas la meileure, elle est un peu tirée par les cheveux, mais là où il y a PAL y a tifs...
12/12/2005 à 14h35
« Désolée, j’ vous ai gardé une urgence ! »
Et merde ! J’ai horreur de ça ! Soit ça tombe quand je suis déjà grave surbooké, soit, encore pire, au moment où je peux eugénoler un tantinet !. Il pouvait pas prendre un aspro, comme tout l’ monde ? Pffff ! Et il a quoi, le casse-balles du jour ?
« Il m’a seulement dit qu’il n’avait pas fermé l’il de la nuit »
Inspiration profonde, expiration forcée
Rien à faire, ça me fait toujours chier !
Bon allez, Pal, voyons, t’es un bienfaiteur de l’humanité souffrante, c’est marqué dans le bulletin du Conseil de l’Ordre. Alors, n’oublie pas, patience, compassion et noblesse de cur sont les cinq mamelles par lesquelles sourdent l’honneur et l’épanouissement moral du chirdent, au nom du pèse et du fric et du Saint Bénéfice, Amen.
Plus ça m’emmerde, plus je fonce vers la salle d’attente d’un pas décidé. Cette fois, j’allonge la foulée au max, j’ouvre à la volée la lourde de la salle d’attente. Le mec assis en face exécute un bond vertical impressionnant : il décolle comme dans un Tex Avery, en conservant exactement la même posture, prostré, les jambes croisées d’un tour et demi, un bras replié comme pour empêcher le foie de se faire la malle, l’autre appliquant la main droite contre la joue du même nom. Le teint est blafard, verdâtre et cafardeux comme un litron vide de muscadet. L’il est là , mais l’il est las, terne et vide. L’expression est terrifiée. Le gars, une fois redescendu, me jette un regard épouvanté et implorant, comme s’il hallucinait un boucher, le tablier ensanglanté, tire-bouchon et hache à la ceinture.
C’est une sorte d’espèce de baba pas très cool, ni très net. Il a du cloper trois paquets de roulées cette nuit, et il a pas une chetron à r’fuser la chopine : pif grumeleux et patatoïde, cantines sous des yeux de cocker battu, barbe de 3 jours, tronche chiffonnée. A quoi ça sert que Jacques Dessanges y se décarcasse ? Le cheveu est oléagineux, raide et collé en fagots aplatis sur la crâne, et de ce fait absolument insensible aux tornades.
Mr Alain Fatic ? Je lui tends une paluche tonique, ouverte, virile. Lui avance timidement un avant-bras ramollo, au bout duquel pendouille une main inerte et moite. En fait de main, j’ai plutôt l’impression de secouer une tranche de foie de veau. Berk !
D’un enjoué « On y va ? », et cachant mal mon enthousiasme de recevoir cette visite impromptue, je l’invite à se diriger vers « la salle de torture », comme disent les boucs en train. Lui semble jouir d’un sens de l’humour assez relatif, surtout à ce moment précis. Pour ma part, je souris intérieurement. Est-ce la réminiscence de la pub pour Synthol : « la douleur, c’est moche » ? Est-ce la vue postérieure de son falzar, très mode, ( ceinture mi-fessière, fond poplité, tissu-perfétatoire avachi en accordéon sur des baskets format après-ski) qui me pousserait presque à lui signaler qu’il a dû incidemment déféquer dans son ben ? Je n’en sais rien.
Au bureau, le condamné me sort la rengaine classique : il avait mal de temps en temps, « et pi ça passait », alors il attendait. « T’attendais quoi, du schnock ? »
L’anamnèse est rapide : en dehors du chichon qui lui vaut cette pétillante expression de Droopy, à quoi qu’il se shoote le cortex résiduel ? Souffre t-il d’allergies, hormis celles manifestes à l’effort et aux détergents ?
L’amorphe me pose la question d’emblée : « Qu’est-ce que vous allez faire ? ». « Mais comment veux-tu que je le sache, banane, avant qu’ t’aies ouvert l’embouchure ? »
Au fauteuil, j’horizontalise : c’est bien le genre de loque à tomber dans les radis. J’ai l’impression de renifler un vieux cendar. Un coup de miroir circulaire et je mesure l’étendue du désastre général, avant de localiser le problème du jour : 14 n’est plus qu’une racine pourrie, infectée, à moitié enfouie sous un bourgeon saignant de gencive. Je me rappelle alors avoir lu dans un ID récent un article préconisant d’ extraire à chaud ce genre de débris. J’entends donc procéder à l’avulsion extemporanée de l’organe dentaire en question. En clair, j’ transfere illico l’ chicot du goulot à l’haricot. Au vu de la radio, j’augure une ratichectomie simple et rapide, du gâteau.
« Vous allez l’arracher ? » chiale t-il. « Non, Monsieur, moi je déligamente, j’exosse, j’ablationne ! ».
Aussitôt dit, au Citoject ! ( J’ai abandonné fissa la perceuse à pédale choletaise après 3 essais piteux). Ma tactique anesthésique est rôdée et rusée : pour embrouiller l’inquiet, je planque la seringue, j’approche en loucedé par dessous, et au moment de percer la couenne, j’y cause. Explication scientifique : le mec, à cet instant, a déjà la cervelle à moitié en carafe. Une seule ligne de neurones est ouverte, celle qui est en alerte rouge pour nocicepter ( trajet centripète) puis déclencher un cri de veau ( trajet centrifuge). Au moment pile où il perçoit que je baragouine derrière mon masque, la ligne est occupée, total, la piquouze passe à l’as. Futé, non ?
Mais là, j’avais omis que le mollasson était sourdingue comme un teuffeur ! Il a rien capté, et le voilà qui fait brusquement le pont, raide comme une planche, en geignant et grimaçant. Je ne me démonte pas, accompagne le mouvement et injecte d’autorité. En quelques secondes, l’autre, toujours en apnée, ramollit un peu, puis s’avachit en haletant.
« Bien, vous pouvez cracher ». Comme de juste, l’épave est infoutue de cracher correctement. Batteries à plat, il bavouille lamentable en soufflotant sur ce qui dégouline, en fout partout, renverse le gobelet puis se laisse choir la gueule entrouverte, avec un filet de bave sans avoir l’idée d’utiliser sa serviette papier. Par St Gulom, restons calme !
Il me reste 10 minutes pour conclure. Je tente un premier coup de syndess. au seul endroit où japerçoit de la dent. Crac ! Le morceau pète ( panique du cossard qui pense que je viens de lui fracturer le maxillaire), je me retrouve dans le sang, les lambeaux baladeurs de gencive, la dentine putréfiée. Que faire ? J’ connais la théorie, faudrait sortir le bistouri et trancher dans le vif pour alvéolectomiser proprement l’esquille. Mais faute de temps, d’assistante au fauteuil, et vu l’état sudoripare du flippé, j’opte pour charcutailler en aveugle au p’ tit bonheur la chance. J’vois que dalle. Je gratouille, je tâtouille, mais tout est mou dans l’ trou. Un coup de soufflette, et j’ai la face constellée de gouttelettes de sang. Merde, ça devient gore, et j’en ai aussi marre que l’autre affalé. Compresse. J’abandonne.
Il s’agit alors de sauver l’honneur. Je communique, docte : « Il vous reste un petit morceau d’apex enfoui ( sous-entendu : c’est de ta faute, sagouin !), on pourrait l’extraire ( t’as devant toi un pro de chez pro !), mais il faudrait délabrer le maxillaire ( si ça te branche, tu m’le dis!) alors qu’il y a de fortes chances pour qu’il migre et qu’on n’ait qu’à le cueillir dans quelques mois. ». Approbation enthousiaste. Birodo. Tchao.
J’sais pas pourquoi, j’ai un peu les glandes. La secrétaire m’amène un chèque de consolation, 20 euros, ça fait chaud au cur !.
Ce soir, ce sera 2 apéros !
12/12/2005 à 15h57
Bah, publie un bouquin, je suis preneur, j'en achèterai même des exemplaires pour ma famille qui considère que c'est un métier de rêve.
12/12/2005 à 16h00
Oméga Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Bah, publie un bouquin, je suis preneur, j'en
> achèterai même des exemplaires pour ma famille qui
> considère que c'est un métier de rêve.
pourquoi ça l'est pas?
12/12/2005 à 16h02
Quand on se retrouve, ce qui est arrivé à tous je pense, dans les situations que décrit avec tant de verve PAL, non, ce n'est pas un beau métier.
Mais bon, on en rit souvent après entre confrères, ça soulage ;).
12/12/2005 à 16h23
Je connais un petit metteur en scène que cela intéresserait!!
12/12/2005 à 20h14
Il y a de la tragédie grecque dans ce tragicomique!
" AL-icare contre les tête de turcs de cabinet dentaire"
Vivement le premier volume!
12/12/2005 à 20h23
beaucoup de cas m..... cette semaine pour un seul homme!! mais cela a l'avantage de dynamiser l'éloquence savoureuse de Pal,pour le plus grand bonheur de ses lecteurs!merci encore et ...encore!