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philo

S8ysxdzhdqgw00w4q6m07a5d47q2 - Eugenol
gai-luron

02/02/2007 à 18h13

crêpes, tout simplement.
avec un bon cidre.


sylver

02/02/2007 à 18h18

ben oui le 2 fevrier evident et pour l invitation?


S8ysxdzhdqgw00w4q6m07a5d47q2 - Eugenol
gai-luron

02/02/2007 à 18h25

tu risques d'être à la bourre, le temps de venir...

On mets ça à la prochaine chandeleur?

remarque, à la maison, on fait des crêpes tous les vendredis...


067 clmun6 - Eugenol
sandrine

02/02/2007 à 18h25

et le lundi c'est ravioli ?


:)


sylver

02/02/2007 à 18h26

tu dois comme moi avoir des childs meme menu le vendredi


sylver

02/02/2007 à 18h26

en plus tu sais pas d ou je viens!


S8ysxdzhdqgw00w4q6m07a5d47q2 - Eugenol
gai-luron

02/02/2007 à 18h48

oui, et si on fait pas les crêpes, ça rale... on est coincé. Et pourtant ils sont grands, mais les traditions familiales comme ça, ça se respecte. Et je suis sûr que quand ils auront une famille, ils feront de même, si ils sont pas trop feignants...

je ne sais pas où tu es, mais je devine que c'est trop loin...


Dscf1124 irilgj - Eugenol
framboisine

02/02/2007 à 18h55

sylver Ecrivait:
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> en plus tu sais pas d ou je viens!


D'accord, mais lui, il sait où il est et c'est loin :)


ameli

05/02/2007 à 07h53

Nous avons besoin de repères. Nous avançons lentement entre des balises. Ces repères sont nos cérémonies intimes, que nous mettons en scène pour meubler notre existence et nous diriger sans trop nous perdre.
Tout s’apparente à ces cérémonies profanes et personnelles. Elles sont ponctuées d’un rituel qui, s’il vient à manquer, nous perturbe.
Le bistrot du matin, avec la lecture de l’Equipe et les discussions avec des inconnus qui sont devenus presque des copains, les commentaires politiques ou sportifs, est devenu indispensable à toute bonne journée, tout comme chahuter la secrétaire en arrivant. Chacun se construit les siennes, pour être en harmonie avec ceux qui nous entourent.
Nous mettons ainsi en scène notre vie, et nous répétons cette scène selon un rituel précis. Nous chantons stupidement au stade ou dans un concert pour rechercher une communion avec nos voisins. Nous avons besoin d’eux, et nous profitons du rituel commun qui nous relie, ce rituel composé de hurlements, d’applaudissements, de chants guerriers ou du huées, tous en même temps, solidaires devant l’ennemi.
En famille, à table nous nous installons chacun à notre place, définie il y a bien longtemps. Pendant que madame sert, monsieur débouche le pinard, immuablement, ça soude la famille. Puis après le dîner, en cercle et en silence, nous nous recueillons devant notre autel domestique, la télévision.
Ces cérémonies profanes et banales, avec leurs rituels précis, nous aident à nous diriger, et nous aident dans nos relations sociales.


sylver

05/02/2007 à 12h37

moi ausi tres loin


Image odged8 - Eugenol
ploc

06/02/2007 à 01h39

ameli Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Nous avons besoin de repères. Nous avançons
> lentement entre des balises. Ces repères sont nos> cérémonies intimes, que nous mettons en scène pour> meubler notre existence et nous diriger sans trop> nous perdre.
> Elles sont ponctuées d’un rituel
> qui, s’il vient à manquer, nous perturbe.
> notre place, définie il y a bien longtemps.
> Pendant que madame sert, monsieur débouche le
> pinard, immuablement, ça soude la famille.
...

"les clous": rassurants, confortables, bien-pensants, et finalement pas si désagréables les petits bonheurs lénifiants et prudents
"chez ces gens là,monsieur"...

mais alors....

la fantaisie...,le sourire des aubes tendres...,le rire des nuits blanches...,les décisions contre la raison..., les repair sans repères..., il faut les oublier?
>


Sade - Eugenol
Sade

06/02/2007 à 06h57

.


Sade - Eugenol
Sade

06/02/2007 à 07h30

.


ameli

06/02/2007 à 10h23

L'homme est un animal social. Il n'aime pas vivre seul, a besoin des autres, de cette solidarité, et il organise les liens sociaux par le moyen de cérémonies et de rites. Il recherche ainsi l'harmonie.
On ne trinque pas seul, mais à deux ou en groupe. On lève son verre ensemble, et on boit ensemble, c'est une cérémonie dont le but est de réunir, de créer un lien même fugace. On ne célèbre pas la santé ou les amours, on célèbre le lien qui se crée. Seul, on ne fait que picoler.
On avance ainsi, de petites cérémonies en petites cérémonies, en conservant des liens, en les stabilisant, dans l'espoir de vivre en harmonie.
Il n'y a pas que la mise en scène de la solidarité et de l'harmonie, mais aussi la hiérarchisation. Dans la cuisine, ma place est toujours la même, dos au radiateur, face à la pièce. C'est normal, c'est moi le chef, je veille à ce que tout fonctionne. La gamine est à ma gauche, devant les tiroirs à couverts, au cas où... La future ex-madame est en face, avec un accès direct aux fourneaux.
Dans cas, l'harmonie est dans la hiérarchie. L'essentiel est d'éviter le chaos.


ameli

06/02/2007 à 10h52

Avoir des repères ne signifie pas qu'il faille les suivre ! On a le droit de s'égarer volontairement ou non, d'aller jeter un oeil ailleurs, mais le repère nous aide à retrouver notre chemin. A nous de savoir et de choisir notre repère.
Augustin, avant de devenir sage et saint, était un client assidu des maisons closes, et il n'y allait pas pour convertir.
Voltaire a demandé à la belle Madame de Boufflers de vite coucher avec son mari afin d'échapper à une paternité. Le petit Boufflers né quelques mois après avait un air voltairien...
Pour trouver sa voie, ses repères, il faut parfois en explorer les limites.
Il faut se perdre pour trouver son chemin. Errer est normal et sain. On ne nait pas sage, on le devient. Celui qui est chaste sans avoir connu les délices de la chair n'est qu'un imbécile et un ignorant.
Les découvertes sont nécessaires, les errances, les erreurs. Les fautes sont inévitables.
Il faut sortir du chemin tracé, pour en découvrir un nouveau, ou pour retrouver le premier.
Les organisations de compagnonnage, après avoir formé les compagnons, imposent un Tour de France de découvertes, sans lequel il est impossible d'accéder à la maîtrise.
Sortir des clous est obligatoire, sinon on s'emmerde.
Mais, comme disait le Palestinien il y a 2000 ans, on a besoin de clous. Chacun sa croix, moi, je me suis marié plusieurs fois, alors les clous, je connais, et j'en sors de temps en temps.



Image odged8 - Eugenol
ploc

06/02/2007 à 11h25

améli ou l'ode à l'adultère...qui va en choquer plus d'un et ravir les autres

finalement il s'agit juste de savoir comment on espace les clous :)



Utilisateur anonyme

06/02/2007 à 11h44

MDR !!!!!!!


Et ben ameli tes oreilles vont sifler !!!!! il y en a quelques uns qui vont prendre comme prétexte : "J'ai pas fait de mal, c'est ameli qui le recommande!!!!"


Wra300x300 gotue6 - Eugenol
hop

06/02/2007 à 14h44

caty Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> MDR !!!!!!!
>
>
> Et ben ameli tes oreilles vont sifler !!!!! il y
> en a quelques uns qui vont prendre comme prétexte
> : "J'ai pas fait de mal, c'est ameli qui le
> recommande!!!!"

Non, humblement, je pense qu'avant de vouloir faire appliquer l'honnêteté aux autres, il faut commencer à exercer cette liberté à soi-même. Dans ce cas, pas besoin de clou.


ameli

28/02/2007 à 18h01

Du sens des mots.
Bis mark : est-ce un encouragement à récidiver adressé à un eugénolien, ou le nom du tronqueur de dépêches ?
L’émetteur et le récepteur ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’ondes. On parle ou on écrit, mais l’auditeur ou le lecteur interprètent selon leur culture, leur état d’esprit.

Le français est si riche, les synonymes si nombreux, et certains sont peu usités, que l’erreur est commune. Selon qu’on les accole, les éloigne, les transforme, le sens s’éloigne du sens originel, le contresens survient, la mésentente arrive, ou l’incompréhension. Il arrive, entre initiés, qu’on jargonne.
On se trompe ou on trompe. Parfois on s’amuse seul, de calembours en incongruités ou contrepets, sans perception de l’auditoire, et parfois ce même auditoire perçoit l’esprit là où il n’est pas voulu.

Ainsi, je me suis fait zapper dernièrement pour avoir dit à Ploc : les cénobites tranquilles vibrent, ô ma sœur, en pensant à la profondeur de tes travaux. Il faut avoir une singulière tournure d’esprit pour interpréter ce compliment sincère.

Certains mots ont des doubles sens. La délivrance, c’est la naissance et la mort.
Parfois ces sens sont tombés en désuétude. Il s’en suit une incompréhension, ou un mystère. « Au clair de la lune » est une chansonnette enfantine, … mais il y est écrit :
Va chez la voisine
Je crois qu’elle y est
Car dans sa cuisine
On y bat le briquet
Battre le briquet a toujours signifié faire l’amour, mais on ne le sait plus, on ne le pratique plus, on a oublié ! Ce vers est bien davantage qu’une allusion coquine.
Si j’écris, comme je l’avais fait avant d’être effacé :
Dans la barque jalouse, j’abats ma fortune, monte la branlette, mais une demoiselle me frôle. Seul, pas de déduit possible, alors je prends mon bulletin.
Je prétends dire : Traduction, avant d’être zappé :
Dans la barque penchée, j’abats ma voile carrée, monte la pièce de la canne à pêche, mais une libellule me frôle. Seul, pas de divertissement amoureux possible, alors je prends mon membre (par analogie : parchemin roulé autour d’une baguette sur lequel étaient consignés les écrits papaux).
Qui se souvient que sade est un adjectif qui veut dire aimable et doux ? et la brunette sadinette qui se branle à l’escarpolette était nette et proprette, elle ne joue qu’à la balançoire. Ca a bien changé… mais je ne connais pas la nôtre...

On peut aussi s’amuser à créer des définitions, quitte à changer le sens premier. L’atropine devient une surabondance d’hommages ; décompressés devient des laissez-passer ; sarabande, un échec chirurgical ; homoncule, un hurlement a posteriori ; abrégé, un sarcosi. ; parapet, un slip.
Bien entendu, le récepteur ne captera pas forcément la longueur d’onde de l’émetteur, mais certaines définitions mériteraient d’être défendues…si on donne le sens de « encouragé » à défendu.

Par souci esthétique, on peut approcher les mots et tenter les rimes. Personnellement, j’y suis maladroit car je tends à confondre écrit et oral.
Ameli se prend pour Shakespeare
Ou pour le roi des Baléares.
… loupé !
Les amoureux ne s’font pas de bile
Parmi la foule ils se faufilent
Et puis je crois même qu’ils s’en fichent
…encore raté !
Oh ! Mon chat, virons,
Car nous chavirons
…ouf !

Changer un ou deux mots dans une phrase type est un loisir très amusant, et d’un grand profit dans la recherche de la sagesse. C’est un exercice à encourager :
- tant va la cruche au lit qu’à la fin elle se case.
- qui trop embrasse a mal aux reins
- il ne faut pas courir deux lèvres à la fois
- à chaque nuit suffit sa veine (Nosfératu)
- vingt fois sur le fessier remettez votre hommage

Oui, parler et écrire demande parfois des efforts, mais le lecteur n’a pas un rôle passif. Il doit découvrir le sens des mots, et parfois le sens caché des mots. Ce n’est toujours qu’un jeu de l’esprit, mais le sens est quelquefois sérieux.

La bise souffle dans la biroute. Les nuages sont bis. Ce n’est pas un temps à pêcher la bise, à chasser le biset ou la bisette, mais peut-être pourrait-on tenter leur cueillette. Même les bisses se sont mises à l’abri. Ma bisonne bisée ne réchauffe pas. Mais qu’on ne me serve pas de pain bis, ce serait une raison de bibus.
Bisous


Sade - Eugenol
Sade

28/02/2007 à 18h17

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sylver

28/02/2007 à 18h20

oups je veux pas deranger!


Sade - Eugenol
Sade

28/02/2007 à 18h22

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ameli

28/02/2007 à 18h23

Je t'ai déjà dit, sade, que ton pseudo est ambigü.
Es-tu sadinette ou salopette ? Je pencherais pour la première version, mais le doute m'habite.


Sade - Eugenol
Sade

28/02/2007 à 18h24

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S8ysxdzhdqgw00w4q6m07a5d47q2 - Eugenol
gai-luron

28/02/2007 à 19h09

Ca va ameli?

t'as l'air bizarre en ce moment...


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