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philo
23/03/2007 à 01h02
hou la la quelle performance!!tu accordes 5 minutes de silence receptrices à ton émetteur!
5minutes c'est énorme pour écouter des âneries et c'est si peu en face d'un éloquent personnage
encore cette loi de la relativité!!
5 minutes sans interrompre,je n'en suis pas toujours capable ,n'est ce pas,les certains qui ont eu l'heur de me rencontrer?!
23/03/2007 à 02h16
Amibien Ecrivait:
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> et si on interdisait le forum aux fumeurs ?
Tu le regretterais,car les fumeurs ont ce petit plus qui leur permet de se jouer de tout,même de leur santé,mais qui les rend si sympathiques!
tiens,je vais en fumer une à ta santé
heureusement que toi tu as arrêté de fumer car avec le stress à chercher tes tuyaux d'aspi et ton surmenage,tu te mettrais dans le rouge!
moi j'essaie de compenser en travaillant plus zen!
23/03/2007 à 02h36
dentinole Ecrivait:
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>
> Pour conclure..dans la communication, il faut un
> émetteur et un récepteur..
.
23/03/2007 à 03h14
ploc Ecrivait:
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> dentinole Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> >
> > Pour conclure..dans la communication, il faut
> un
> > émetteur et un récepteur..
>
oui,Ploc,mais encore?
encore faut il que le courant passe!!!
23/03/2007 à 03h29
le titre:)
l'un est l'envers de l'autre
ou l'autre est l'endroit de l'un
selon l'heure
bonne nuit
23/03/2007 à 04h05
scuze,j'oublie souvent de le regarder!
oui le point de rencontre parfait, alors lorsque le soleil a rendez vous avec la lune!
bonne nuit également,!
23/03/2007 à 07h53
merdum..on parle du langage...en oubliant que la part du non verbal dans la communication est de 70 %..non seulement, il faut écouter mais aussi regarder :)
23/03/2007 à 09h31
z'avez vu l'heure ou vous êtes allés au lit...
il y a des insomniaques sur ce forum !
23/03/2007 à 15h07
dentinole Ecrivait:
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> merdum..on parle du langage...en oubliant que la
> part du non verbal dans la communication est de 70
> %..non seulement, il faut écouter mais aussi
> regarder :)
Savoir écouter, c'est se mettre en retrait et mettre l'autre en valeur. C'est faire abstraction de sa petite personne, arrêter de se regarder le nombril, accorder du temps à l'autre...c'est enrichissant d'écouter.
Tu parles de regarder dentinole, tu as raison. Un visage est un livre ouvert. Chez certaines personnes, ce qui me fascine, c'est que tu peux lire dessus le contraire de ce qu'ils sont en train de dire. La façon dont les gens bougent aussi, elle dénonce certains traits de leur caractère.
23/03/2007 à 20h10
annie Ecrivait:
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> heureusement que toi tu as arrêté de fumer car
> avec le stress à chercher tes tuyaux d'aspi et ton
> surmenage,tu te mettrais dans le rouge!
tiens ce jour, 12 heures non stop, de la greffe jusqu'au meulage d'oclusion salvateur... et encore trois nouveaux patients, avec ceux de hier ça fait huit... je n'ose pas regarder la semaine prochaine... sur ce je vais me chercher un truc au resto, un châteaubriand rien que pour moi na ! j'ai mal dans la nuque c'est normal me direz-vous... ma petite femme va régler ça hi hi hi
23/03/2007 à 20h25
il est vraiment --------il est vraiment------------il est vraiment phéno_ménal , lalal , lala..lala..lala..lala..lala
23/03/2007 à 20h32
il mériterait... il mériterait... une soirée avec annie lalala lala la... la lalala la la...
23/03/2007 à 20h45
Amibien écrivait
sur ce je vais me chercher un truc au resto, un châteaubriand rien que pour moi na !
n'oublie pas de donner à manger à tes pitts bull
des fois que..........
21/06/2007 à 23h19
Les relations humaines sont fort simples, et souvent se tendent par maladresse. Personne ne peut prétendre, même le plus fin psychologue, être à l’abri d’une bourde qui va conduire à pourrir définitivement une amitié, ou un amour naissant. Trop souvent, nous dramatisons, nous mettons en scène, au premier plan, des détails infimes.
Les relations sont parfois hiérarchisées, comme dans le domaine professionnel. Cette hiérarchie suppose une distance, un respect du subalterne, une élévation du décideur, fût-il incompétent. J’avoue ne pas comprendre les couples CD-AD qui se tutoient, entretenant ainsi une égalité de façade nuisible à l’équilibre du couple, car dans ce couple, l’inégalité est le fonctionnement normal.
Ce qui est, à mon sens, une erreur stratégique, est reproduite par les enseignants tutoyeurs qui s’étonnent d’être victimes d’irrespect, alors qu’ils abolissent la distance les séparant des élèves. La distance du vouvoiement est une sauvegarde.
Je tutoie, quant à moi, la grande majorité de mes interlocuteurs, même ceux que je rencontre dans des circonstances pénibles pour eux. C’est à la fois naturel et stratégique. Je me place volontairement en position égalitaire pour qu’un vrai dialogue s’instaure, qui pourra être compréhensif ou sans concession, c’est selon, mais il sera franc, de part et d’autre. Cette relation conviviale, même créée par l’artifice du tutoiement, permettra d’accueillir plus facilement un conseil de ma part, et pour moi d’être plus attentif quant aux justifications d’éventuelles erreurs commises.
21/06/2007 à 23h23
Il est rare, sinon exceptionnel, que les relations entre deux personnes soient strictement égalitaires.
La jolie minette s’allie au boudin qui lui sert de faire-valoir, mais qui en échange récupère des restes qu’elle n’aurait aucune chance de ferrer seule. Le déséquilibre apparent est donc un équilibre relationnel précaire, chacun butine, et chacun a sa part de la récolte.
Dès que le déséquilibre apparaît, les relations fonctionnent sur un mode dominant-dépendant, et la fin de la relation est engagée. Le dominant est oppressé par l’amour ou l’admiration que lui porte le dépendant et cherche à s’en dégager tout en culpabilisant d’aimer moins que l’autre. Le dépendant est dans l’attente insistante de l’amour ou de ses signes, et débute alors ce qui est ressenti comme un harcèlement.
Le remède est donc paradoxal : le dépendant doit s’éloigner, pour que le dominant, qui voudra reconquérir sa domination perdue, revienne, et se retrouve ainsi en position de dépendant.
Mais avec de tels déséquilibres, la fin est proche.
Une relation amoureuse débute par une rupture. Le cycle est immuable : ennui, dépression, révolte, rupture, mise à disposition, franchissement de l’interdit, amour naissant.
Le gamin coincé par ses parents s’enferme dans sa chambre, boudeur, se révolte, et finit par sortir avec une copine, de préférence une que ses parents désapprouvent.
Qui n’a pas connu passion ou coup de foudre a raté sa vie. Ce délice absolu paraît irrationnel. C’est une rare relation de dépendance absolue et réciproque. Multirécidiviste, ça m’a valu des prestations compensatoires à répétition que je paie de bon cur.
L’explication rationnelle du coup de foudre est incertaine. Avançons une théorie, car même les sentiments ont une explication.
Pour qu’une histoire naisse, c’est qu’il y a des besoins à assouvir.
A l’évidence, il y a des besoins fondamentaux. : échange, intimité, rapports sexuels, reconnaissance. Sans ces besoins, inutile d’envisager la survie de l’espèce. Quand on est vraiment dans le besoin, on se contente de ce service minimum, il peut suffire.
Mais chacun a des besoins spécifiques, complémentaires, préférentiels. : brune ou blonde, intello ou dentiste, Kant ou San-Antonio, Brueghel ou Vasarely, Mozart ou Bruel, pipe ou levrette, Campanile ou Ritz, Le Pen ou Ségo…
Si de nombreux besoins spécifiques sont communs, on occulte vite ceux qui ne le sont pas, et c’est le coup de foudre… qui peut durer plus longtemps que l’orage, mais pas forcément.
Passée la période d’euphorie initiale pendant laquelle chacun est dépendant car l’aveuglement tend à idéaliser le partenaire, qu’il soit amant ou ami, il faut craindre le passage à la hiérarchisation dominant-dépendant.
Le dépendant fait tout pour s’allier les grâces du dominant, quitte à céder sur tous ses principes, et le dominant fait tout pour s’éloigner du pot de colle. Mais poussé par la culpabilité, et par son instinct de domination, il ne coupera pas ce lien qui le fait vivre.
Délicat, subtil, les relations humaines, parfois paradoxal…
22/06/2007 à 07h41
Mais ce que tu oublies de dire c'est dans le couple les caractères dominants / dépendants ne sont pas immuables et sont interchangeables entre les deux individus , en fonction des événements ,et ,le temps passant ils s'émoussent pour laisser place à des rapports plus sains d'egal à egal plus besoin de lutter , de tricher, et les sentiments plus profonds apparaissent comme une évidence ,épurés de tous ces artifices,et c'est là que commence la véritable union
la dépendance ou la dominance ,d'une personne sur une autre ne peut creer qu' un sentiment pervers car elle n'est que la projection des besoins psychotiques de chacun,mais à mon avis ,la véritable union ne peut se réveler qu'avec la destruction de ces deux caractères.
22/06/2007 à 07h51
merci Améli :)
tu étais mon premier bonheur de la journée, aprés mon premier café, évidemment :)
je reviens ce soir ajouter mon grain de sel :)
22/06/2007 à 16h37
Je parle bien des caractères des relations, et non des caractères des participants à la relation.
Une relation de domination est sans corrélation avec le caractère de la personne. Une petite bonne femme rougissante et timide peut avoir une relation dominante avec un hercule mal embouché.
J'ai été dominant, et j'ai été dépendant, mon caractère n'a pas sensiblement évolué.
Quant à l'égalité des sentiments dans la relation, elle est évidemment souhaitable, mais n'est que rare. Elle n'est pas essentielle à la réussite, mais ce qui est essentiel, c'est le ressenti personnel : supporte-t-on bien son état de dépendant-demandeur mal récompensé, supporte-t-on bien les inconvénients de culpabilité et de tentation d'éloignement d'une relation de domination ?
Si l'écart se creuse, la relation est fichue, autant ne pas insister.
Une relation naissante est toujours égalitaire, car chacun est demandeur. Ce n'est qu'après cette perturbation due au départ en flèche, quand ça se stabilise, quand l'engouement passionnel est passé, que les écarts peuvent survenir.
22/06/2007 à 17h10
"Une relation naissante est toujours égalitaire, car chacun est demandeur."
Ce serait vrai si chacun était demandeur de, ou pour, la m chose, du m instant ou du m avenir … …
je dirais plutôt, qu’une relation naissante est rarement égalitaire, bien qu’il y ait deux demandeurs
(excepté des retrouvailles)
"L’amour suppose des différences
L’amitié suppose l’égalité"
ou mettre l’estime dans tout ça ?
22/06/2007 à 20h19
Il me semble que cette relation dominant/dominé (étudiée dans les théories sur les fonctionnements de groupe) n'est dommageable pour l'un ou l'autre des partenaires que lorsqu'elle est dans l'excés, et suscite alors, effectivement, un sentiment inconscient de dépendance ou de culpabilité.
Quant à l'égalité des sentiments, il ne me semble pas que l'amour soit quantifiable. Il est certes, qualifiable, dans l'expression des sentiments amoureux.
Si toutefois, l'expression des sentiments amoureux de l'être aimé ne correspond pas aux attentes du partenaire, faut il en conclure que l'un aime moins que l'autre ?