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lâchez l'écran!
18/12/2010 à 10h58
hop écrivait:
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> alapex écrivait:
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> > T'as pris de l'acide ? Hyaluronique ?
>
>
>
le plastique c'est fantastrique!
18/12/2010 à 23h13
Robin Renucci est un acteur!
Ce soir, dans Désiré il a donné tout le brillant et l'humour de l'écriture de Sacha Guitry.
Ce mec irradie de bonheur et à l'écouter on se croit tous spirituels.
Très bien entouré sur scène, entre un ministre sur strapontin, une femme de chamnbre fine psychologue et une sourdingue hilarante, entre autres.
Du Marivaux XXème siècle, période IIIème République.
Ne ratez pas la tournée, c'est bien mieux qu'Arditi et ses tics de vieux beau à l'air de bougon étonné.
11/02/2011 à 12h36
Vous y aurez heureusement échappé, leur tournée c'est terminée chez moi.
Mais sait-on jamais.
C'est Musset qu'on assassine.
Enfants du Siècle Un diptyque (Fantasio suivi de On Ne Badine Pas Avec l'Amour), est un véritable massacre du texte, déjà "léger".
Les acteurs cabotinent avec l'amour et récitent leur dialogue avec quelques pantomimes.
Dommage pour les arguments forts et les instants drôles ou dramatiques voulus par l'auteur, assez bien mis en scène.
Le vieux qui incarne le père dans les deux pièces est une catastrophe. On pense au début à un effet voulu, mais le ton monocorde, le rythme monotone est désespérant. J'ai juste trouvé le temps d'un fou rire en faisant remarquer à ma femme qu'on croyait à une voix d'annonces de gare, mais plutôt tortillard que TGV. A moins qu'un AVC ait frappé l'artiste récemment...
Bref, en spectacle vivant, on n'est jamais sûr qu'on se régalera.
11/02/2011 à 13h01
mark écrivait:
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> le rythme monotone est désespérant.
> J'ai juste trouvé le temps d'un fou rire en faisant remarquer à ma femme qu'on croyait à une voix d'annonces de gare, mais plutôt tortillard que TGV. A moins qu'un AVC ait frappé l'artiste récemment...
Un fou rire ?
Vous ne devez pas vous ennuyer tous les jours ! ^^
Ou alors il t'en faut peu pour avoir un fou rire. C'est toi qui a fou ri à ta blague ou elle ?
Avez-vous pensé à aller directement écouter les annonces dans les gares ? ;-))
> Bref, en spectacle vivant, on n'est jamais sûr qu'on se régalera.
> leur tournée c'est terminée chez moi.
Tant mieux alors, comme ça on n'a jamais définitivement aucune chance d'y aller.
D'un autre côté il n'y avait pas beaucoup de risques ;-))
11/02/2011 à 15h48
hop écrivait:
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> mark écrivait:
> --------------
> > le rythme monotone est désespérant.
>
> > J'ai juste trouvé le temps d'un fou rire en faisant remarquer à ma femme qu'on croyait à une voix d'annonces de gare, mais plutôt tortillard que TGV.
> Un fou rire ?
> Vous en devez pas vous ennuyer tous les jours ! ^^
Détrompe toi, on se marre plusieurs fois par jour.
Là c'est le comique de situation qui fait son oeuvre. On soupire d'ennui, puis on pouffe devant la langueur de l'interprétation, puis l'association d'idée survient, on la partage et le rire devient irrépressible.
Cela arrive aussi lors de ballets contemporains où notre inculture en la matière nous fait gondoler devant l'air sérieux et imprégné d'un public averti devant ce qui nous paraît grotesque.
> Ou alors il t'en faut peu pour avoir un fou rire. C'est toi qui a fou ri à ta blague ou elle ?
Hé oui, depuis le premier jour, en amphi, et ça dure depuis 32 ans, ensemble toujours.
> Avez-vous pensé à aller directement écouter les annonces dans les gares ? ;-))
>
>
Ne dis pas de mal de Simone, je te prie!
> > Bref, en spectacle vivant, on n'est jamais sûr qu'on se régalera.
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> > leur tournée c'est terminée chez moi.
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> Tant mieux alors, comme ça on n'a jamais définitivement aucune chance d'y aller.
> D'un autre côté il n'y avait pas beaucoup de risques ;-))
Plutôt que de sans cesse se réjouir de bonheurs à partager, si on peut aussi éviter à certains de perdre une soirée, proche ou à venir...
C'est une forme d'altruisme ;)
Et dans altruisme il y a truisme. :)
10/03/2011 à 12h27
Patrick Chesnais et Sam Karmann voient leur amitié mise à rude épreuve dans Toutou (Théâtre Hebertot).
Le premier avait joué dans un excellent film du second (Kennedy et Moi, avec Bccri et Nicole Garcia).
Ici Chesnay remonte emmerdé à l'appart, avec juste une laisse.
Toutou s'est barré pendant la promenade.
Il s'ensuit des règlements de comptes entre époux, puis entre amis, dont le prétexte est commun: le rapport de chacun avec ce merveilleux animal de compagnie qui peut remplir votre vie jusqu'à déborder quelquefois.
Après un départ un peu poussif (Chesnay sur la réserve) les dialogues font penser à l'amitié vacillante des Arditti, Vaneck et Lucchini dans Art où le prétexte était le rapport de chacun à un tableau fort cher...
Un bon moment malgré un public peu réactif.
16/03/2011 à 21h04
L’Australian Dance Theatre donne avec Be Yourself une scène pêchue sur l’expression du corps et des sentiments.
Danseurs athlétiques et virtuoses dans une alliance de classique-hiphop-aïkido et contemporain.
Le début inquiète : bruitages, gestuelle saccadée, on pense à la caricature de Gad Elmaleh (la danse sur Arte, excellente performance ! )
Le texte, récité à donf, décrivant la neurophysiologie du moindre geste du premier danseur dans un anglais au difficile accent australien, décontenance un peu.
Puis on est pris par l’ingéniosité de la chorégraphie, l’époustouflant synchronisme des danseurs avec la bande de bruitages, sons urbains, industriels ou électro.
Un remarquable numéro d’homme-mannequin objet à tout faire.
La marche stroboscopée des sentiments, en lumière continue, est étonnante.
Plus qu’Annecy les 22 et 23 mars.
2 bémols perso : beaucoup de contorsions au sol, et volume sonore à la longue pénible.
04/04/2011 à 18h03
Pourvu que Guéant puisse le voir!
"Au Temps des Croisades" est un croisement de l'opérette comique-anachronique de type "La Belle-Hélène" avec la leste évocation d'un moyen-âge à la Monty Python.
L'orchestre, sur la scène même, est on ne peut plus inter-actif.
Le percussioniste-bruiteur lisant sa partition de cris d'animaux est même hyper-actif, n'hésitant pas à quitter son pupitre pour faire le pitre.
Le thème on l'aime: deux dames de compagnies attendent impatiemment le retour du Seigneur parti en croisade depuis 3 ans pour qu'il use de son droit de cuissage et leur permette enfin de se marier l'une et l'autre avec hallebardier et fauconier.
Dame Bertrane n'en peut plus non plus, cadenassée par son Maître.
Ajoutons un écuyer à principes, un page rêvant de virer sa cutie, un représentant en liqueur et un quiproquo et les chants mêlés au jeu des acteurs (surtout des actrices) vous emmènent jusqu'à l'hystérie zygomatique.
L'âtre devient l'ecran d'un spot de pub pour la Palestine (la liqueur), ou une toile pour ombres chinoises irrésistibles.
Coquin et drôle!
Plus que deux représentations en mai à Oullins.
http://culturebox.france3.fr/all/18265/au-temps-des-croisades-au-theatre-de-l_athenee-a-paris#/all/18265/au-temps-des-croisades-au-theatre-de-l_athenee-a-paris
18/04/2011 à 02h31
Juste pour dire que le hasard fait bien les choses. Paris Première diffusait Le Repas des Fauves la veille de ses récompenses aux Molières.
Heureux parisiens, aux multiples occasions de voir de l'excellent théâtre!
Merci à la télé pour les malheureux provinciaux (les tournées ne sont pas la règle).
Et au service public pour promouvoir le thèâtre par cette cérémomie, mais surtout pour la multiplication des télédiffusions.
S'il est encore temps vous serez tenus en haleine et excités par Le Repas des Fauves, tragi-comédie chorale délicieusement cynique où l'amitié a tendance à se diluer sous la pression SS... Tout comme l'héroïsme...
29/05/2011 à 22h02
... pour un plus grand!
Fort de son succès avec le MET de NY pour l'Opéra, Pathé met son réseau au service de la retransmission en direct par satellite des Ballets du Bolchoï depuis Moscou.
Cet après-midi pour honnorer maman et mamies c'était sortie Copelia.
Non seulement le niveau d'exécution est trèèès haut mais la captation est parfaite: changements de plans intelligents, cadrages au millimètre ne négligeant ni les plans d'ensemble ni les gros plan sur la physionomie des acteurs et la précision des pas.
Rien à voir avec certains "filmages" à la waneghène d'Arte sur le ballet contemporain.
Natalia Osipova est une authentique étoile, alliant la virtuosité à la gaité d'exécution, vive et vivante, un sourire explosant de bonheur et de naturel, quand on sait combien d'effort et de souffrance il nous fait oublier.
En plus, mignone comme une Isabelle Carré, mais en brune.
Une belle saison en perspective avec la deuxième annoncée du MET.
Et ce qui ne gâte rien, fauteuils de ciné confortables, climatisation optimale, son 5.1, couleurs chatoyantes et contrastées... et à l'entracte (2, aujourd'hui) champagne et pâtisseries!!!
A suivre ou à découvrir pour une découverte de la danse, la VRAIE!
A noter, un hommage appuyé par la présentatrice backstage, en dépit d'une diffusion mondiale, à l'école française, à l'Opéra de Paris, à Roland Petit et aux chorégraphes français du 19 au 21 ème siècle, et en français s'il vous plaît!
Emouvante évocation de la splendeur Impériale Russe tant par les décors et les costumes que la salle du Bolchoï elle-même somptueusement rehaussée d'or.
05/06/2011 à 11h47
Sont bien aimables pour les provinciaux à Paris Première.
Hier en direct: Parce Que Je La Vole Bien
Ruquier, fortement inspiré par la saga Bettencourt, confime son talent dans la comédie sur planches.
C'est brillant, vif, rythmé, intelligent, évidemment perfide.
On redécouvre le scénario d'un combat très médiatisé entre une fille aux crocs aiguisés et un dandy gigolo pour le moins pragmatique, par vioque interposée, blindée et décidée à sucer la moëlle de la vie sans compter, ni qu'on la fasse trop ch...
Le fin proposée par l'auteur lui va comme une Durex, plausible, ouverte et bien sûr d'un cynisme drôlatique.
Les bon mots, jeux de mots, calembours s'enfilent à toute vitesse, un peu comme ... euh... non, rien.
Encore à l'affiche pour ceux que les déclamations face public ne dérangent pas.
11/07/2013 à 13h48
Un cadeau ça fait toujours plaisir.
Mon gendre m'a invité aux arènes de Nîmes.
VOLBEAT vole bas (du sous-sous-sous Ramstein)
Black Rebel Motorcycle fut une belle découverte, bonne guitare, batteuse mimi, agréable ambiance musicale
Le clou c'était: GREEN DAY, encore vert.
Je ne connaissais pas le punk-bisounours, c'est fait.
A donf du début à la fin!
Un public de fans conquis, scandant les paroles, obéissant au doigt et aux cris, faisant trembler les planches (j'ai pensé à Furiani...)
Intermèdes amusants (projections diverses dans le public par des moyens variés)
Invitation sur scène, qui pour un plongeon dans la foule, qui pour un choeur, qui... pour jouer de la guitare et repartir avec, offerte par le chanteur-leader!!! Même un gosse déguisé en mascotte (lapin Duracell? :))) Le symbole me paraît justifié:
17/07/2013 à 13h14
Allez les bouseux, vous avez jusqu'au 31 pour aller à Avignon choisir parmi tous les spectacles descendus de Paris!
Loin de la prise de tête du In, j'ai trouvé mon bonheur en Off!
Mon Poing sur Ton I, quatuor sur le thème du Genre... Une mariée survoltée, un petit ami vindicatif, un témoin de mariage empêtré, un jeune marié avec une grande, hénaurme part d'ombre!
Un peu surjoué mais le texte et les rebondissements supportent l'outrance. Le fou-rire est à la clé.
Impossible de voir Ducret, complet à mes jours libres, mais heureusement vu retransmis en direct sur France 4. Une remarquable composition de personnages!!
Samedi je vais revoir Ma Soeur est un Boulet, ne serait-ce que pour le jeu du rôle du boulet!
Certains seront tentés par un Molière revisité.
Ceux que j'aurai raté, je les verrai à l'occasion de l'ADF. ;)
21/08/2013 à 18h56
http://www.arte.tv/guide/fr/044046-000/hotel-lux
Irrésistible tragi-comédie, drôle et burlesque comme un Chaplin, sans la poésie ni la morale, très distancié comme un Benigni, sans l'optimisme.
Un comique allemand parodiant les deux dictateurs à moustache du moment doit fuir et se retrouve dans l'enfer communiste parmi les futurs dignitaires de la prochaine RDA tous logés à l'Hotel Lux.
Situations cocasses, final grandiose!
01/02/2014 à 15h06
Sofia Aram n'est pas sage!
Crise de Foi c'est la crise de rire assurée!
Très religieusement incorrecte, son démontage pièce par pièce des incohérences des trois religions du livre, ou tout du moins la critique joyeuse de l'usage qu'en font certains de ses adeptes, est un plaisir!
Le plaisir, son leitmotiv, qu'elle oppose à la frustration, au patriarcat et au moralisme hypocrite des donneurs de leçons de morale.
Une athée sexy qu'on adore.
01/02/2014 à 17h38
mark écrivait:
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> Sofia Aram n'est pas sage!
> ...
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> Une athée sexy qu'on adore.
>...
L'athéisme reste complètement irrationnel. Attention, je ne veux pas traiter de stupide un athée. Je dis irrationnel dans le sens où je n'ai encore jamais entendu d'arguments rationnels en faveur de la non existence de Dieu.