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inlay collé : un ouvrage ?
19/04/2009 à 11h10
Marc, céramik n'a pas plus intérêt que nous tous à faire des trucs qui poseront problème à court et moyen terme. Sa grande expérience en la matière lui font connaître sans doute très bien les indications et leurs limites et je suis sûr que lorsqu'il sait qu'il ne pourra pas obtenir un bon résultat (notamment esthétique comme tu le soulignes avec une dent fortement assombrie dans sa masse par exemple) il a recours à d'autres techniques de reconstitution.
Charge à chacun de se lancer crescendo dans ce type de reconstitution afin d'en maîriser toutes les primordiales étapes et de faire son expérience.
@+
19/04/2009 à 13h18
growler écrivait:
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>
> Charge à chacun de se lancer crescendo dans ce type de reconstitution afin d'en> maîriser toutes les primordiales étapes et de faire son expérience.
>
> c'est exactement cela! merci petit glaçon
marc,ce n'est pas que je ne comprend pas c'est que cette prudence qui confine au defaitisme(n'essayez pas c'est dangereux) ne pousse pas de l'avant
bien sûr qu'on peut se planter et mal poser l'indication ou que la teinte ne convienne pas... et bien on a l'honneteté en débutant qqe chose de prévenir le patient(que l'on a choisi un minimum cortiqué qd mme) et on recommence à ses frais
cette phrase:
"Bien sûr que nous sommes tous des professionnels, mais certains plus que d'autres.
Bref, laisser à penser que le genre de chose qu'il nous montre doit être la règle est pour moi un non-sens"
n'est elle pas un peu (bc?) condescendante? cela revient à dire que certains PEUVENT et d'autres pas?
je crois que certains VEULENT et d'autres pas
ce n'est qu'une affaire de technique et la technique s'acquière plus ou moins vite selon la dexterité innée de chacun
restera la rapidité? comme le reste,chacun mettra plus ou moins de temps c'est tout mais le resultat pourrait être le mme puisqu'on a les mmes connaissances,le mme diplome et la mme possibilité de se former, à condition au depart de ne pas avoir l'oeil fixé sur sa machine à sous
le saut à l'elastique,tu aimes?
19/04/2009 à 19h48
Marc Apap écrivait:
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Ne serait-ce déjà parce que dans la vraie vie, il y a
> des gens qui ne peuvent ou ne veulent pas se les payer. Et que ces gens là, il
> faut bien que des dentistes les soignent quand ils se présentent en cabinet.
>
Le gros problème qu'il y a en France n'est pas du tout que certains praticiens ne proposent que le meilleur.
C'est l'inverse.
Alors lâche la grappe à Céramik et attaque-toi aux vrais fléaux.
La plupart du temps, ceux que tu taxes de faire dans le "luxe" ont simplement trouvé des stratagèmes pour soigner les gens correctement malgré cette nomenclature de merde.
Est-il plus grave de faire du "surtraitement" ou de laisser son insert de détartreur toute l'année pour pouvoir soigner les "nécessiteux" (c'est à dire ceux qui n'ont plus de quoi mettre 300 euros dans une dent après avoir acheté un C4 Picasso tout neuf)? (as-tu compris que les patients qui paient les inlays sont plus exigeants que la moyenne et ne laisse pas passer certains détails...).
A chaque fois qu'un praticien invoque les moyens des patients dans une discussion pour justifier son incompétence à proposer à tous ses patients les traitements qu'il réaliserait sur un membre de sa famille, cela discrédite la suite de son discours.
Figure-toi qu'un de mes amis n'a réalisé qu'un seul inlay dans sa carrière: sur sa femme.
Les indications sont-elles à géométrie variable?
No comment.
19/04/2009 à 20h22
Sid, ton discours, je le connais bien et tu as en grande partie raison (il y a quand même des gens nécessiteux qui voudraient bien, mais ne peuvent point).
Le problème que je soulevais, n'était pas de dire qu'on peut faire une petit pansement médiocre remboursé par la sécu au lieu d'un onlay coûteux.
Je voulais juste dire qu'il y a des indications et des contre-indications pour chacune des restaurations existant dans notre éventail thérapeutique.
Plusieurs solutions sont souvent possibles pour résoudre le même problème. Celle que j'ai vue exposée par notre ami Céramik sur la 48 me paraît extrêmement discutable pour les raisons que j'ai évoquées.
Il m'oppose que la seule alternative pour lui serait un traitement autrement plus invasif. Je me permets d'en douter et je pense qu'une solution plus raisonnable et plus conventionnelle est mieux adaptée, avec l'avantage d'être plus simple à mettre en oeuvre et d'offrir une meilleure sécurité pour le patient et le praticien.
19/04/2009 à 20h28
Marc Apap écrivait:
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>
> Je voulais juste dire qu'il y a des indications et des contre-indications pour
> chacune des restaurations existant dans notre éventail thérapeutique.
Ce n'est pas ce que j'avais compris...
-------------
> Marc Apap écrivait:
> -------------------
> Ne serait-ce déjà parce que dans la vraie vie, il y a
> > des gens qui ne peuvent ou ne veulent pas se les payer. Et que ces gens là, il
> > faut bien que des dentistes les soignent quand ils se présentent en cabinet.
24/04/2009 à 12h39
Céramik, est-ce qu'un inlay doit avoir une certaine friction à l'insertion ?
Si un inlay accroche trop ou ne rentre pas totalement que fais-tu ?
24/04/2009 à 12h58
Tozzi écrivait:
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> Céramik, est-ce qu'un inlay doit avoir une certaine friction à l'insertion ?
Non, doit faire passivement, sans joint...
> Si un inlay accroche trop ou ne rentre pas totalement que fais-tu ?
1-Verifier points de contacts
2-Vérifier présence de ciment tempo, etc.
3-Vérifier si le ''glaze'' m'a pas couler sur les marges
4-Sand blast (Micro-etch, air abrasion) de la préparation.
5-Au pire, tu retaille la partie interne de la dent NE PAS toucher aux marges (fraise diamentée, loupe/microscope)...mais si tu te rend au #5, refait une empreinte....et merde ça peut arriver 1% des cas.
--
Céramik
24/04/2009 à 13h00
Merci eugenol pour me rappeler que je dois proposer au patient la solution de l'onlay/inlay. Actuellement, et malgré ma récente sortie de la fac, je suis en train de tomber dans ce qu'à dit ploc plus haut :
"pourquoi les CD ft ils si peu d'inlays - onlays? simplement parce que ce n'est pas à la nomenclature (l'assimilation SC 17 ne reglant mme pas les frais de prothèse)"
Comme dit plus haut aussi, l'essentiel est de sélectionner les cas et d'aller du plus simple au plus difficile. Il est évident que les cas de Ceramik ne sont pas à la portée de tout le monde. Je n'ai encore jamais fait d'inlay ou d'onlay, mais je compte essayer dès que j'ai trouvé le cas, et un bon labo.
Merci aussi à Ceramik pour ses cas et son regard différent sur le métier que nous faisons tous.
24/04/2009 à 13h27
Si peu de CD en font je ne pense pas que ce soit à cause de la non prise en charge par la sécu. Si on explique les bénéfices de ce type de restauration aux patients, ils se laisseraient convaincre malgré le prix.
S'ils n'en font pas c'est simplement parce que les facs ne forment pas les praticiens à en faire. On apprend à dépulper et mettre des inlays cores c'est tout. On sort de la fac sans avoir jamais réalisé ou vu un seul collage d'une restauration prothétique. L'enseignement aurait besoin de se remettre en question sur ce point à mons avis.
Qqn qui ne sait pas faire d'inlay ne va pas en proposer à ses patients, il ne va lui proposer que ce qu'il maitrise.
25/04/2009 à 14h10
Tozzi écrivait:
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> Qqn qui ne sait pas faire d'inlay ne va pas en proposer à ses patients, il ne va
> lui proposer que ce qu'il maitrise.
C'est pour ça que tu as un truc qui s'appelle la formation continue.
Et rassure-toi, quand on sort de la fac on ne sait pas faire 80% de ce qui sera ton quotidien ensuite...
25/04/2009 à 15h36
radich_a_tord écrivait:
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> Merci eugenol pour me rappeler que je dois proposer au patient la solution de
> l'onlay/inlay. Actuellement, et malgré ma récente sortie de la fac, je suis en
> train de tomber dans ce qu'à dit ploc plus haut :
>
> "pourquoi les CD ft ils si peu d'inlays - onlays? simplement parce que ce n'est
> pas à la nomenclature (l'assimilation SC 17 ne reglant mme pas les frais de
> prothèse)"
>
> Comme dit plus haut aussi, l'essentiel est de sélectionner les cas et d'aller du
> plus simple au plus difficile. Il est évident que les cas de Ceramik ne sont pas
> à la portée de tout le monde. Je n'ai encore jamais fait d'inlay ou d'onlay,
> mais je compte essayer dès que j'ai trouvé le cas, et un bon labo.
>
> Merci aussi à Ceramik pour ses cas et son regard différent sur le métier que
> nous faisons tous.
Merci à ceux qui veulent changer/apprendre !
Je suis sorti de la fact avec des outils de base...
j'ai appris beaucoup par la suite car on peut tous faire mieux, il suffit de vouloir évoluer et changer.
Pour faire des onlays, choisir des cas simples (les '6') unitaires, prendre son temps, se former, etc.
Ensuite tu fais des cas plus complexes, et ensuite les cas complexes sont de la routine, comme dans tous les aspects de notre métier.
Après avoir placer quelques dizaines d'implants simples, j'ai fais +++ formations, et maintenant je fais des sinus lift bi-lattéral...jamais j'aurais oser penser faire cela il y a 3-4 ans.
Tu sors de la fac et tu as déjà le goût de changer :
tu as 10 ans d'avance VS la moyenne !
--
Céramik
26/04/2009 à 14h56
http://www.towniecentral.com/Dentaltown/OnlineCE.aspx?action=VIEWCOURSE&cid=85
En anglais, et il suffit de s'inscrire.