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Prothèse et cmu
25/05/2011 à 15h11
caiman écrivait:
----------------
> Je suis à ton écoute Cher Amélie.
La couronne a été faite, facturée, posée.
Elle n'est, en 2 ans, pas "usée", et la bouche n'a certainement guère bougé. A moins que son mec lui mette des baffes !
Donc, tu ne peux pas refacturer au payeur CMU-Sécu, tu ne remplis pas les critères de la NGAP.
Tu peux éventuellement facturer au patient, selon ta conscience, mais si elle conteste au tribunal ou n'importe où, elle gagne, car une couronne posée devrait toujours être là, et si elle est tombée, c'est de ta responsabilité.
Désolé ! ;))
25/05/2011 à 15h29
Björn écrivait:
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> ameli écrivait:
> ---------------
> >
> > Si tu ne sais pas lire la NGAP, il faut tu retournes en formation.
>
> Je n'ai pas lu de délai pour refaire un acte, quel qu'il soit, dans la NGAP.
> Alors, tu ne m'as pas répondu, récent, c'est 1 mois, 6 mois, 2 ans?
> A partir de quel délai après l'exécution d'un premier acte, le second est-il
> censé être remboursé?
> Tu peux m'indiquer un article qui précise ces délais, pour chaque type d'acte?
>
>
>
> >
> >
> > Tu fais des consultations, tu renseignes le dossier-patient ?
>
> On renseigne le dossier-patient, selon les dires du patient.
> Ca c'est bon.
> Mais téléphoner à la sécu à chaque acte pour vérifier ces dires me paraît être
> une procédure assez lourde, et auquel aucun autre professionnel de santé ne
> serait soumis.
> D'où mon étonnement quant à ton assertion à ce sujet.
>
> >
> > > Un texte fixant un délai précis pour chaque acte?
> > > On peut le consulter où ce texte?
> >
> > http://www.ameli.fr/fileadmin/user_upload/documents/ngap-03-2011.pdf
> > 3. II n'est pas prévu de limitation pour la durée d'usage des prothèses. Leur
> > renouvellement est subordonné à l'usure des appareils ou des dents ou à la
> > modification de la morphologie de la bouche.
>
>
> Tu trouves que ça répond à la question?
> Cet article ne dit pas qu'un acte raté, fait par un premier praticien, ne sera
> pas remboursé par la sécu si un second prend en charge cet échec, il ne précise
> pas non plus un délai.
> Essaie encore.
25/05/2011 à 15h35
Globalement, il paraît difficile de justifier que la recherche de l'ancienneté d'une reconstitution où l'enquête sur un quelconque nomadisme médical soit à la charge du professionnel de Santé qui reçoit le patient.
Ou alors comme semble le demander Ninjorn, il faudrait nous en donner les moyens, donc un dossier médical suivi, ainsi que des délais précis, moins vagues qu'une appréciation subjective de la part du CDC de la sécu du coin.
En attendant, il paraît normal d'estimer que c'est au patient d'assumer son nomadisme, qu'il cache soigneusement, comme une turpitude.
Donc en cas d'indu, la sécu devrait pouvoir se retourner non pas contre le praticien, mais contre le patient: saisie sur RSA, déduction de remboursement sur futurs soins, baisse des prestations, que sais-je encore.
(Ah mais oui mais nos amis rouges, verts, roses, et ceux qui vivent de leurs largesses vont crier au scandale et descendre dans la rue, répondant encore un peu moins au téléphone (ici je crois le sujet avec un autre fil sur les abonnés absents de l'urssaf, pardon pour la digression) et demandant toujours un peu plus au secteur privé de remplir leurs papiers pour eux, point commun qu'ils ont d'ailleurs avec ces empaffés de mutualistes.
Mais je m'emporte...)
25/05/2011 à 16h01
ameli écrivait:
---------------
> caiman écrivait:
> ----------------
> > Je suis à ton écoute Cher Amélie.
>
> La couronne a été faite, facturée, posée.
> Elle n'est, en 2 ans, pas "usée", et la bouche n'a certainement guère bougé. A
> moins que son mec lui mette des baffes !
> Donc, tu ne peux pas refacturer au payeur CMU-Sécu, tu ne remplis pas les
> critères de la NGAP.
> Tu peux éventuellement facturer au patient, selon ta conscience, mais si elle
> conteste au tribunal ou n'importe où, elle gagne, car une couronne posée devrait
> toujours être là, et si elle est tombée, c'est de ta responsabilité.
> Désolé ! ;))
Entre temps je suis allé dans mon dossier patient , tu sais l'informatique.
Au dernier rendez vous , ma patiente n'est pas venue.
Donc il y a rupture du contrat de soins.
Je ne sais pas si cette dent a été scéllèe en provisoire ou en définitif.
Et trois , elle m'a avoué que la dent bougeait et qu'elle s'amusait avec, au lieu de venir se la faire receller, mais tu sais CMU , un peu fainéant, et puis pas trop tot le matin et puis il commence à faire chaud.
Alors elle a attendu que la dent tombe pour venir me voir.
Alors je fais le salaud.je dis allez voir un autre confère, lui ne saura rien ?
Mais il n'est pas question que ce soit moi qui paie le prothésiste et lui refaire une dent "à l'oeil".
Et si je tel à sécu ? je te dirais ce qu'il ont répondu .ok ?
>
25/05/2011 à 16h33
Björn écrivait:
---------------
> > Tu trouves que ça répond à la question?
Oui, car tu es intelligent et tu sais interpréter un texte.
La sécurité sociale n'est pas une organisation humanitaire dont le but est de financer des réparations de soins ratés.
On demande souvent ici une rigueur, elle est là. La sécu finance donc une endo, pas 2 ou 3 ou davantage, au petit bonheur la chance, subventionnant l'incompétence.
Un soin doit être assumé par le patient, car il a la liberté de choisir son praticien, mais aussi par le dentiste exécutant.
ça a le mérite de la clarté, non ?
Mais aussi, ça limite le risque de nomadisme. Les praticiens qui aiment les nouveaux patients doivent donc faire la part des choses. Ca les responsabilise autant que les patients.
> > pas non plus un délai.
Non, pas de délai ! sauf usure prothétique, le travail fait est définitif.
25/05/2011 à 16h49
@Amélie
Alors je viens d'avoir un conseillé telephonique de la sécu , je lui ai expliqué le cas , il m'a dit que c'était pris en charge parce que ca avait été fait il y a deux ans.
Question pertinente;
-y a t il un délai ?
-oui un an
Je suis resté, on va dire surpris.
Je pense que je vais demander une confirmation écrite et je te promets si je l'obtiens , de te la faire passer par courrier.
En fait je suppose que chaque caisse étant indépendante, elle le gère à sa façon.Et les "incidents " se gèrent au cas par cas.
25/05/2011 à 16h57
Aron écrivait:
--------------
> qu'une appréciation subjective de la part du CDC de la sécu du coin.
Il n'y a jamais "d'appréciation".
C'est toujours non, quand on retrouve la trace d'un travail antérieur identique. Le seul problème, c'est de retrouver cette trace, car la sécu n'est pas très conservatrice.
> Donc en cas d'indu, la sécu devrait pouvoir se retourner non pas contre le
> praticien, mais contre le patient: saisie sur RSA, déduction de remboursement
> sur futurs soins, baisse des prestations, que sais-je encore.
Pas d'accord sur l'ensemble. Mais on doit reconnaitre qu'en cas de faute prouvée du patient, les indus sont dirigés contre lui, les dernières stats le démontrent, elles sont en nette augmentation. Mais c'est surtout le cas pour des prestations non médicales, transports, IJ, etc.
En règle générale, si un soin doit être refait, c'est que le soin antérieur n'est pas bon, donc indu pour l'exécutant du premier soin. C'est assez simple : c'est le deuxième intervenant qui condamne le premier !, et la jurisprudence est constante : ce qu'on appelle la "faute virtuelle", qui est davantage une forte présomption qu'une faute.
(la lésion est là aujourd'hui, donc le soin antérieur n'était pas pertinent)
25/05/2011 à 17h41
Bof.
Pour un appareil cassé ou trois jeux de complet,
pour une endo qui a trainé 8 mois dans la salive,
pour un compo qui s'infiltre parce que le gus ne se lave pas les dents,
c'est la faute du premier praticien?
Et quand bien même, ne serait-il pas plus judicieux que l'on se retourne contre le patient et que lui même gère son embrouille avec le premier praticien?
Pourquoi diable veux tu que ce soit au deuxième praticien de se retourner contre le premier (sachant qu'en plus il n'en a pas le droit sauf à passer devant le CDO avant, et là bonjour)?
Ou encore à la sécu?
Ce n'est ni la faute de l'un ni la faute de l'autre que je sache si le patient est allé se faire soigner chez un nullard!
Et pourquoi toujours cette culture de l'assistanat? "Ne vous occupez de rien, profitez de tout, la société viendra même vous torcher si vous ne le faites pas." (diantre quelle vulgarité).
Un soin est refait. La sécu paye le second dentiste à la place du patient. Si elle insiste, après tout c'est elle qui l'a décidé.
Elle décide que le soin est indu (sur quelles bases?).
Elle fait payer l'assuré qui n'a pas souhaité demander des comptes à son premier dentiste.
Ou même, tiens, je m'en fous finalement, elle se retourne contre le dentiste à la place du patient, après tout c'est elle qui voit.
Bref le premier type est mis en cause, et zou récupération des sous.
Tout va bien, le dernier maillon de la chaîne qui n'est pour rien dans rien n'est pas inquiété à tort, pour une fois.
25/05/2011 à 17h58
Quand j'étais PH, et qu'un patient alcoolique se cassait trois fois la machoire par an, et bien je ne pense pas que l'hopital ne se faisait pas régler le soin par la sécu.
Et pour en revenir au CMU, les pauvres ne sont responsables de rien du tout, on leur paie carément tout et ils n'ont que des devoirs.
Pour en revenir à mon cas , Richmond scéllèe en provoire il y a deux ans, le dernier rendez vous manqué, parce qu'elle devait dormir.
La dent bouge,elle joue avec , ne te tel pas et puis une nuit l'avale.
A ce moment , elle se souvient que tu éxistes,même ou tu as ton cabinet (son portable ne doit plus etre subventionné) et te re demande un rendez vous pas trop tot.
Et vivent les assistés en tous genre et de tous poils, et encore attention , je ne vous ai pas parlé des AME.
25/05/2011 à 21h02
Merci à Améli d'intervenir pour aider les pauvres praticiens face au pot de fer administratif.
L'article L133.4 du code de la sécurité sociale parle de la récupération des indus, non qu'un deuxième acte identique ne puisse être remboursé une deuxième fois.
Si le patient perd sa couronne, il se retrouve dans une situation où son état buccal en nécessite une.
Dans la Ngap il est juste signifié les conditions dans lesquelles on peut en refaire une déjà existante.
Maintenant s'il ou l'éjecte en crachant par terre (je suis dans le 9³), rien ne s'opposerait à ce qu'on lui en refasse une. On pourrait juste considérer que l'acte n'a pas été fait selon les données acquise de la science. En toute logique, c'est au praticien de rembourser un indu, non à celui qui récupère le pot cassé.
Mais bon si on écoute Améli, après l'assistante sociale, voilà qu'il faut ajouter un autre habit à notre activité : celui de l'inspecteur Columbo.
25/05/2011 à 21h48
Aron écrivait:
--------------
> Et quand bien même, ne serait-il pas plus judicieux que l'on se retourne contre
> le patient et que lui même gère son embrouille avec le premier praticien?
C'est bien mon avis, que j'ai dit dans le premier post. Et j'ai précisé qu'en cas de doute, il fallait renvoyer le patient vers l'auteur du méfait.
> Pourquoi diable veux tu que ce soit au deuxième praticien de se retourner contre
> le premier
On s'est mal compris, ou tu as mal lu. En cas d'intervention de la sécu, ou d'indu, ou de contestation juridique, si l'acte est refait par un 2è praticien, cette seule réfection est une présomption de mauvais premier traitement. Ce qu'on appelle la "preuve virtuelle".
En ce sens, c'est le deuxième praticien qui fournit la preuve contre le premier, et le fait condamner ;))
> Et pourquoi toujours cette culture de l'assistanat?
Là, c'est moi qui ne comprends pas !
C'est bien une mesure contre l'assistanat.
Il n'y a aucune raison de surprotéger le patient, qu'il soit CMU ou non. La prestation est accordée une fois, mais pas deux.
S'il se passe un incident, on ne repaie pas (ou bien on paie, mais on se récupère sur le premier). Mais rien n'interdit au dentiste de faire payer l'acte par le patient. Seulement, par un curieux contre-effet, le praticien, tellement habitué à ce que le patient ne paie jamais, demande que la prestation soit accordée à nouveau, automatiquement, sans qu'on s'interroge sur sa pertinence !!! C'est le dentiste, qui n'ose pas faire payer son patient, qui demande que le patient soit assisté !?
La sécu, elle, ne veut pas. Si la prestation doit être refaite, c'est qu'il y a quelque chose de pas normal. C'est soit la faute du premier praticien, auquel cas le patient doit y retourner pour râler, refaire, soit c'est la faute du patient, auquel cas le dentiste doit le faire payer.
Il est où, là-dedans, l'assistanat ?
Au contraire, on le force à se bouger, ou à payer !
Bien entendu, le dentiste n°2, qui recote, s'expose à des questions, c'est normal. S'il est sur de lui, ce n'est pas gênant.
> Elle décide que le soin est indu (sur quelles bases?).
Jurisprudences sur la faute virtuelle. En général, selon les caisses, passés en motif administratif, donc, indus, contestables devant le TASS.
Je précise bien : indu sur le soin n° 1.
je m'en fous finalement, elle se retourne contre le dentiste à
> la place du patient, après tout c'est elle qui voit.
Mais c'est exactement ce qu'elle fait, en mettant l'indu !
Elle reprend l'argent consacré au mauvais soin.
> Tout va bien, le dernier maillon de la chaîne qui n'est pour rien dans rien
> n'est pas inquiété à tort, pour une fois.
Et voilà, t'as enfin compris ! ;)))
Va falloir que j'améliore la clarté de mes propos.
Juste une nuance à ce que tu dis. Le deuxième doit quand même démontrer que son acte est justifié, donc ... il fournit (involontairement) les éléments à charge (radio, par ex) contre le premier.
Il n'est pas inquiété, mais tout de même interrogé.
25/05/2011 à 22h40
Je reviens sur le retraitement canalaire:radiologiquement,tout semble OK mais une peche à l'apex de la racine distale d'une 36.Reprise du traitement et je m'apperçois qu'il y a 2 racines distales dont une non traitée.Que dois-je faire?facturer se HN?faire une feuille de soin et la sécu se retourne sur le premier dentiste qui,de bonne fois,est passé à coté de cette quatrième racine?En plus ,concretement,il faudrait sacrément embaucher à la CPAM pour récupérer les indus des traitements pas terribles!Alors je fais quoi?
25/05/2011 à 23h22
caiman écrivait:
----------------
> Quand j'étais PH, et qu'un patient alcoolique se cassait trois fois la machoire
> par an, et bien je ne pense pas que l'hopital ne se faisait pas régler le soin
> par la sécu.
>
Ben non, c'est spécial dentistes.
26/05/2011 à 07h08
Björn écrivait:
---------------
> caiman écrivait:
> ----------------
> > Quand j'étais PH, et qu'un patient alcoolique se cassait trois fois la
> machoire
> > par an, et bien je ne pense pas que l'hopital ne se faisait pas régler le soin
> > par la sécu.
> >
>
> Ben non, c'est spécial dentistes.
Excuse moi, j'avais pas compris la ..........De toute façon , je n'ai toujours pas compris comment j'ai fait partie d'un service de stomato en n'étant que chirugien -dentiste .
Et cela c'est pour faire raler Amélie, s'il savait ce que l'assistante comptait comme "C" à répétition, pour des actes n'ayant rien à voir,mais parce que sur les ordonnances du service , il n'était pas spécifié "chirugien -dentiste" mais le service avec les "attachés" , "PH", et même une cas sans nom que l'on pouvait cocher.
Et je ne pense pas que la sécu, pardon , l'ARS, et oui , l'évolution, n'ait demandé des justifications.
(soit dit en passant que les Hopitaux ne sont pas en déficit, c'est une vue de l'esprit)
Parenthèse fermée.
26/05/2011 à 07h29
ameli écrivait:
---------------
>
> On s'est mal compris, ou tu as mal lu. En cas d'intervention de la sécu, ou
> d'indu, ou de contestation juridique, si l'acte est refait par un 2è praticien,
> cette seule réfection est une présomption de mauvais premier traitement. Ce
> qu'on appelle la "preuve virtuelle".
> En ce sens, c'est le deuxième praticien qui fournit la preuve contre le premier,
> et le fait condamner ;))
>
> > Et pourquoi toujours cette culture de l'assistanat?
>
> Là, c'est moi qui ne comprends pas !
> C'est bien une mesure contre l'assistanat.
> Il n'y a aucune raison de surprotéger le patient, qu'il soit CMU ou non. La
> prestation est accordée une fois, mais pas deux.
> S'il se passe un incident, on ne repaie pas (ou bien on paie, mais on se
> récupère sur le premier). Mais rien n'interdit au dentiste de faire payer l'acte
> par le patient. Seulement, par un curieux contre-effet, le praticien, tellement
> habitué à ce que le patient ne paie jamais, demande que la prestation soit
> accordée à nouveau, automatiquement, sans qu'on s'interroge sur sa pertinence
> !!! C'est le dentiste, qui n'ose pas faire payer son patient, qui demande que le
> patient soit assisté !?
> La sécu, elle, ne veut pas. Si la prestation doit être refaite, c'est qu'il y a
> quelque chose de pas normal. C'est soit la faute du premier praticien, auquel
> cas le patient doit y retourner pour râler, refaire, soit c'est la faute du
> patient, auquel cas le dentiste doit le faire payer.
> Il est où, là-dedans, l'assistanat ?
> Au contraire, on le force à se bouger, ou à payer !
> Bien entendu, le dentiste n°2, qui recote, s'expose à des questions, c'est
> normal. S'il est sur de lui, ce n'est pas gênant.
>
> > Elle décide que le soin est indu (sur quelles bases?).
>
> Jurisprudences sur la faute virtuelle. En général, selon les caisses, passés en
> motif administratif, donc, indus, contestables devant le TASS.
> Je précise bien : indu sur le soin n° 1.
>
> je m'en fous finalement, elle se retourne contre le dentiste à
> > la place du patient, après tout c'est elle qui voit.
>
> Mais c'est exactement ce qu'elle fait, en mettant l'indu !
> Elle reprend l'argent consacré au mauvais soin.
>
> > Tout va bien, le dernier maillon de la chaîne qui n'est pour rien dans rien
> > n'est pas inquiété à tort, pour une fois.
>
> Et voilà, t'as enfin compris ! ;)))
> Va falloir que j'améliore la clarté de mes propos.
> Juste une nuance à ce que tu dis. Le deuxième doit quand même démontrer que son
> acte est justifié, donc ... il fournit (involontairement) les éléments à charge
> (radio, par ex) contre le premier.
> Il n'est pas inquiété, mais tout de même interrogé.
@Amélie :
Ton raisonnement semble logique, mais il y a une faille, tu parles toujours "faute", "indu", "assistance".......
Je pense que l'on peut toujours discuter avec la sécu,en fait je pense que si tu refais trop de traitements notamment à des CMU, parce que effectivement la cela ne regarde que la sécu, tu peux être convoqué pour t'expliquer.
Si ta démarche est logique, justifiée, on va dire sensée, que ce soit en endo, paro , prothèse, en fait dans tout ce qui touche "notre compétence"(et la ca me fait doucement sourire cette histoire d'injection de produits dans les joues)et bien je ne pense pas qu'il faille tel au confrère précédent, mais tout bètement faire ce que l'on doit faire au patient du mieux que nous pouvons, parce que nous sommes faillibles, que nous travaillons sur l'humain, et tu sais que chaque fois que tu travailles sur l'humain il y a une globalité et des paramètres que tu ne peux pas dominer, alors que toutes les lois sont abruptes pour nous "emmerder" quelque part et nous faire poser toujours des questions.
Alors si le praticien est honnète et consciencieux, la sécu le sait et ne l'emmerdera pas pour une reprise de traitement endo ou autre, si c'est justifié.
26/05/2011 à 08h10
chicote64 écrivait:
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> Je reviens sur le retraitement canalaire:radiologiquement,tout semble OK mais
> une peche à l'apex de la racine distale d'une 36.Reprise du traitement et je
> m'apperçois qu'il y a 2 racines distales dont une non traitée.Que dois-je
> faire?facturer se HN?faire une feuille de soin et la sécu se retourne sur le
> premier dentiste qui,de bonne fois,est passé à coté de cette quatrième racine?En
> plus ,concretement,il faudrait sacrément embaucher à la CPAM pour récupérer les
> indus des traitements pas terribles!Alors je fais quoi?
Tu fais ce que tu dois faire, avec Z6 avant et aprés et tu factures tes soins.
S'il y a un souci tu te justifieras .
26/05/2011 à 09h51
Améli, tu parles d'indu c'est très bien. Maintenant ou dois je adresser la facture du consommable à l'ars pour les traitements endo, dont le montant dépasse les remboursements ? A moins que les données acquises de la science valident la séquence lentulo à l'envers-pate et marche avant ?
26/05/2011 à 10h17
caiman écrivait:
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> Alors si le praticien est honnète et consciencieux, la sécu le sait et ne
> l'emmerdera pas pour une reprise de traitement endo ou autre, si c'est justifié.
Tout à fait vrai !
Il y a le coté "honnète et consciencieux" auquel on ajoute le coté "relationnel". Le barrage que certains construisent entre DC et traitants tient de la légende.
Le DC sait à qui il a à faire, et il se retranche derrière la stricte application du texte dès qu'un doute apparait.
26/05/2011 à 10h36
Björn écrivait:
---------------
> caiman écrivait:
> ----------------
> > Quand j'étais PH, et qu'un patient alcoolique se cassait trois fois la
> machoire
> > par an, et bien je ne pense pas que l'hopital ne se faisait pas régler le soin
> > par la sécu.
> >
>
> Ben non, c'est spécial dentistes.
L'hopital se fait régler, bien entendu, mais il signale "l'accident" en cochant la case.
La sécu, tout en payant la facture vérifie la possibilité de "recours contre tiers" dans ses fichiers-patients, et en interrogeant le patient.
Et peut, le cas échéant, récupérer sa dépense sur une compagnie d'assurance du patient, ou sur la compagnie d'assurance du fautif en cas de rixe.
C'est systématique, par exemple, en cas d'accident de la route, en cas de bagarre, de chute en milieu scolaire, etc.
Bjorn est un homme simple. Il pense que la sécu est une chose simple. Mais la gestion du risque est une chose complexe, multiforme et très professionnelle. C'est un travail de fourmi, qui coute cher en documentations, en recherches et en frais de justice, mais qui rapporte gros en économie de dépenses.
26/05/2011 à 10h43
Tu me fais penser à une visite , un jour d'un confrère de la sécu, dans mon cabinet pour m'expliquer la prescription des antibiotiques.
Il se présente et m'explique le but de la visite.
Je lui demande quel est son parcours ?
Il me dit 4 ans libéral et puis concours sécu
Je lui dis , dur la patientèle en libéral ?
il répond :pas évident
Et hop je lui coupe l'herbe sous les pieds
Que savez vous de moi ?
Il me répond, pas grand chose
Je lui rétorque 25 ans de pratique libérale et PH depuis 20 ans à mi temps?, et en souriant, vous voulez me dire quoi sur la prescription des AB?
Il me sourit, me tend le cd de formation, me dit si vous voulez le regarder; on a refait le monde dentaire
Quand je le croise, on se dit bonjour, et si j'ai un souci de nomenclature, je lui téléphone.
Tu as raison,il faut toujours s'expliquer, les relations sont toujours enrichissantes.
26/05/2011 à 13h31
Ce que je trouve fou dans ce raisonnement:la sécu paye un traitement,point barre,c'est que la médecine comme la dentisterie ne sont pas des sciences exactes et autant un médecin ne sera pas em.. si le patient revient le voir ,pas guéri,la CPAM va rembourser une seconde consult sans broncher,les médicaments itou,mais nous les dentistes si on revient sur un traitement canalaire qu'on n'a pas reussi au top la première fois,là c'est pour notre pomme et on y passera le temps qu'il faut sans un kopec supplémentaire!Deux poids deux mesures?
26/05/2011 à 14h01
chicote64 écrivait:
-------------------
mais nous les dentistes si on revient sur un traitement canalaire qu'on n'a
> pas reussi au top la première fois,là c'est pour notre pomme et on y passera le
> temps qu'il faut sans un kopec supplémentaire!Deux poids deux mesures?
Tu donnes de l'eau au moulin la non?
Tu parles d'endo "ratée" et du même praticien , et tu estimes que la sécu.................
Voyons une autre hypothèse:tu fais une ceramo-'metallique sur un de tes patients et elle, explose au bout d'un certain temps.
Que fais tu ? tu recommences bien sur et alors la tu fais quoi ? tu fais payer le patient ou ta responsabilité pro ou tu fais rembourser la sécu et la mutuelle ou alors conscience pro et notoriété tu refais gratuitement.
La réponse m'intéresse
ps; tu as de la chance si le patient revient avec sa prothése fracturée, c'est qu'il estime.
26/05/2011 à 14h52
Tiens j'ai le cas à l'instant.
Un mec se pointe, CMU, pour refaire une PAP.
Je vois dans le logiciel que mon collègue en a fait une (résine) l'an dernier.
D'après ce que me dit le mec, il a perdu la première prothèse au cours d'un gros accident (coma). Mon collègue me met en garde, il a pas été totalement payé la dernière fois (malgré une réclamation). Le patient n'a pas de carte vitale, mais une attestation à jour, et après contrôle sur ameli.fr a la CMU-C.
Il me demande un stellite.
ça sent fortement le mec qui aime pas sa résine et qui veut un truc plus fin.
Je fais quoi selon la sécu ?
26/05/2011 à 15h15
Réponse à Caiman:si toi,tu reussis tout du premier coup,si tu ne fais jamais d'erreur d'interprétation sur le nombre de racines d'une dent,chapeau bas!Moi,tu vois je m'applique mais parfois je ne fais pas tout comme je le voudrais!De la meme façon qu,un médecin peut tatonner sur un diagnostic (voir la comparaison)Alors certes,si le médecin doit faire toute une batterie d'analyses,de radios et de scans il aura moins de chances de se planter mais à quel prix?De meme un cone_bean avant chaque bio tu as plus de renseignements qu'avec une simple radio.