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devoir de confraternité
12/11/2011 à 18h22
ameli écrivait:
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> La confraternité a des
> exigences, elle n'est pas remise par un doctorat mais par un comportement
> éthique ; la confraternité se mérite.
Moi je suis confraternel, ce sont les autres, ces sales enfoirés de connards, qui ne le sont pas !
Ton propos me fait penser aux racailles qui parlent de "respect" à chaque phrase, "ouais l'autre je lui ai cassé sa tête parce qu'il m'a pas respecté..."
>
> littré : relations amicales entre les membres d'un même corps.
Voilà, c'est pas "relations amicales juste avec ceux qui font du bon travail".
>
> C'est lui qui a trahi, pas moi. Donc, je ne me sens pas tenu par mes engagements
> confraternels envers lui non plus.
C'est pas moi c'est l'autre, c'est lui qui a commencé, etc..
12/11/2011 à 18h28
>
> Faux si tu t'en tient au fait sans jamais porter de jugement. Je le sais, je
> l'ai fait il n'y a pas longtemps pour une conciliation d'expertise devant les
> assurances à la demande du patient : Préjudice estimé à 15-20 K€.
> L'expert et l'ordre m'ont même dit que j'avais parfaitement bien fait. Je ne
> porte aucun jugement, je n'apporte qu'un constat objectif d'un état de santé à
> un moment X.
>
> Je vous souhaite d'avoir les mêmes problèmes dans d'autres domaines de la vie...
> et encore contrairement à la santé y'a peu de chose irrémédiable.
> Je sens que les mêmes crieront au scandale !
> mdr...
>
> Je vous mets en pièce jointe un Compte rendu de consultation qui est la
> propriété du patient à la suite de votre consultation... vous ne pouvez pas lui
> opposez le fait de ne pas lui donner ces informations.
>
> 2 mois plutot j'avais reçu un autre patient hospitalisé 15 jours pour
> pancréatite aigue médicamenteuse suite à prescription de 4 mois d'antibiotique
> du même praticien pour couvrir ses merdes...
> Le patient pour lequel j'ai mis les photos n'en était qu'à sa 3ème cure d'ATB
> pour le secteur 1... Le praticien lui disait juste qu'il temporisait pour
> réaliser le bridge.
Cela m'est aussi arrivé devant un cas similaire préjudice semblable : un "arrangement" financier a été trouvé entre le patient et son ancien cd.
Sur le cas illustré on ne parle plus de confraternité : il faut à tout prix empêcher ce genre d'individu de continuer à nuire , nuire à ses patients et nuire de par sa pratique à l'ensemble de la profession !
Ce gars là n'a aucun scrupule ou aucune compétence ou les 2 , ce n'est pas un confrère point à la ligne.
12/11/2011 à 18h33
dudule écrivait:
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> Là, on parle de santé... C'est juste indéfendable quand sous prétexte d'un
> diplome un mec pourrit la bouche de ses patients et ne me dites pas que vous
> n'avez aucun exemple en tête dans votre environnement.
On connaît tous plein de gens qui font des trucs pas terribles.. j'ai bossé avec des mecs qui m'ont pourri, y en a pour lequel j'ai eu des envies de meurtre... et tu sais quoi j'ai vu des saloperies qu'il a fait sur des patients, patients qu'il ma transmis quand j'étais son collaborateur, et pourtant je ne l'ai jamais chargé, j'ai usé de mon "ah je sais pas", "difficile de dire" et "je sais pas comment c'était avant". C'est pas parce que je suis un saint ou que je fais une collection de médailles, mais juste parce que je crois au principe "ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse" tellement bien incarné par la Confraternité. Je pourrais pas me regarder dans une glace si je faisais ça, et j'ai le plus profond mépris pour ceux qui se livrent à ce genre de trucs.
QUOI, MAIS TU VOIS CE QUE JE VOIS !!!!! DITES MOI PAS QUE C'EST PAS VRAI !!!! EH, EMILE, VIENS VOIR CE QUE LA DAME A SOUS LE CAPOT !!! QUI VOUS A FAIT CAAAAA !!!!??? YEN A ENCORE AU XXIeme SIECLE POUR FAIRE DES CHOSES PAREILLES !!! QUI CA VOUS DITES ? AH CA M'ETONNE PAS C'EST BIEN SON GENRE A CELUI-LA, VOUS POUVEZ PAS SAVOIR LE NOMBRE DE PATIENTS QUE JE RECUPERE DE CHEZ LUI, ILS VIENNENT ME VOIR EN LARMES, C'EST A LA PETITE CUILLERE QUE JE LES RAMASSE. Donc c'est ok, je vous met cinq implants et on fait le dossier ensemble pour l'attaquer, vous inquiétez pas c'est son assurance qui paiera...
> Moi un mec de l'ordre m'a même conseillé de demander à un patient de porter
> plainte vu qu'il n'arrive pas à le coincer depuis des années...
La classe....
le mec se
> défausse systématiquement en payant le silence du patient qui retire du coup sa
> plainte.
Le mec se défausse en payant ! Parce que tu voudrais qu'on lui coupe les parties ???
12/11/2011 à 18h39
Aldo74 écrivait :
c'est curieux ,dans ma région,on doit organiser une conciliation entre trois confrères (deux fois deux )car celui mis en cause simplement par des constats et des présentations de devis en disant que le travail était à refaire rapidement a porté plainte contre les deux autres pour anticonfraternité.
pas drôle...
Ben si ta remaque m'amuse... Et alors qu'est ce qui se passe pour le confrère qui a fait un constat objectif et un devis ??
Réponse : RIEN.
Je ne vois pas le rapport avec la confraternité dans le fait de cacher au patient ses pathologies... après bien entendu n'étant pas expert et ne connaissant pas l'historique du patient, celui-ci décidera de ce qu'il fera de son compte-rendu.
Simple question, vous refusez également de faire les certificats médicaux initiaux ou c'est uniquement ceux qui pourraient permettre à un patient de se retourner éventuellement contre un confrère ?
bill écrivait:
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> Des cas comme ça on en voit tous passer.
> Mais il y a un code de déontologie qui interdit de critiquer un confrère, ça
> plait ou non mais c'est comme ça.
Tu vas pouvoir guider mon ignorance... Peux tu me donner l'article de ce code qui interdit de faire un constat à un patient qui vient te demander un avis...
Peux être vaut-il mieux attendre de laisser la patiente mourir de sa pancréatite en toute confraternité bien entendu.
Je ne vois pas le rapport avec être un justicier ou cow boy... Peut-être préfères tu l'image inverse du mafieux ou du ripoux ?
Perso je n'aime ni l'une ni l'autre, je pense que certains praticiens devraient effectivement être mis hors d'état de nuire... 2 ou 3 par département tout au plus... Et alors cela choquerait qui ??
Tu parles d'image de la profession mais continuer à les laisser exercer en toute connaissance de cause n'est pas très glorieux.
On ne parle pas de ne pas mettre la digue ou de faire des amalgames au pouce. Quand la santé des patients est à ce point engagé, je dis stoppe !
Après si vous êtes prêt à défendre l'indéfendable... au nom du corporatisme
12/11/2011 à 18h45
Le Choixpeau magique écrivait:
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> dudule écrivait:
> ----------------
> > Là, on parle de santé... C'est juste indéfendable quand sous prétexte d'un
> > diplome un mec pourrit la bouche de ses patients et ne me dites pas que vous
> > n'avez aucun exemple en tête dans votre environnement.
>
> On connaît tous plein de gens qui font des trucs pas terribles.. j'ai bossé avec
> des mecs qui m'ont pourri, y en a pour lequel j'ai eu des envies de meurtre...
> et tu sais quoi j'ai vu des saloperies qu'il a fait sur des patients, patients
> qu'il ma transmis quand j'étais son collaborateur, et pourtant je ne l'ai jamais
> chargé, j'ai usé de mon "ah je sais pas", "difficile de dire" et "je sais pas
> comment c'était avant". C'est pas parce que je suis un saint ou que je fais une
> collection de médailles, mais juste parce que je crois au principe "ne fais pas
> à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse" tellement bien incarné par la
> Confraternité. Je pourrais pas me regarder dans une glace si je faisais ça, et
> j'ai le plus profond mépris pour ceux qui se livrent à ce genre de trucs.
>
C'est marrant ce manque de discernement.
Tu compares un amalgame pourri ou un collage raté avec le fait de faire de la merde à tour de bras avec un préjudice sur la santé générale.
T'as tes trucs en ce moment ??
> > Moi un mec de l'ordre m'a même conseillé de demander à un patient de porter
> > plainte vu qu'il n'arrive pas à le coincer depuis des années...
>
> La classe....
>
C'est vrai que c'est beaucoup plus courageux de laisser dans la nature exercer un mec qui risque juste par sa pratique de tuer un patient...
La classe de tenir ce type de discours par rapport au cas que je te poste.
12/11/2011 à 18h47
ce que j'ai écrit est une information .,pour les interprétations c'est chacun pour soi et voilà bien la preuve que des propos informatifs peuvent être détournés.....
car je n'ai en aucun cas donner un avis.
12/11/2011 à 19h03
aldo74 écrivait:
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> ce que j'ai écrit est une information .,pour les interprétations c'est chacun
> pour soi et voilà bien la preuve que des propos informatifs peuvent être
> détournés.....
> car je n'ai en aucun cas donner un avis.
C'est pas toi qui écrivait :
"il faut savoir que le praticien mis en cause part des patients au travers d'un confrère qui aura fait des constatation négative,ce praticien peut déposer une plainte auprès du conseil de l'ordre contre le confrère...
donc bien s'assurer des dires du patient et des circonstances des traitements"
Je n'ai jamais dit qu'il fallait incriminer le praticien ou faire un lien de causalité.
Je dis uniquement que l'on peut dresser objectivement un état initial lors de la prise en charge avec un devis afférent...
A part que c'est écrit, c'est ce que l'on fait tous les jours.
Après si le patient décide de saisir un expert d'assurance, l'ordre ou je ne sais qui... C'est son problème et son droit !
Quand tu dis que le fait de faire des constatations négatives peut permettre de déposer plainte au praticien précédent... C'est plus qu'une information, c'est un avis. Ne soyons pas jésuites.
12/11/2011 à 19h09
dudule écrivait:
----------------
>
> Tu vas pouvoir guider mon ignorance... Peux tu me donner l'article de ce code qui interdit de faire un constat à un patient qui vient te demander un avis...
Je fais des certificats lors d'un accident du travail, d'un avp...
Le patient qui me demande un certificat sur des travaux effectués je lui fait un devis s'il y a des choses à refaire, je ne suis pas expert devant les tribunaux, je ne porte pas de jugement sur ce qui existe.
> Peux être vaut-il mieux attendre de laisser la patiente mourir de sa pancréatite en toute confraternité bien entendu.
Tu prends des cas extrêmes, c'est de la compétence de la justice pas du praticien lambda.
Le médecin du samu qui prend en charge l'erreur médicale du dr X tente de soigner le patient, il ne décide pas des suites à donner.
>> je pense que certains praticiens devraient
> effectivement être mis hors d'état de nuire... 2 ou 3 par département tout au
> plus... Et alors cela choquerait qui ??
Pas moi.
Mais ce n'est pas à moi de faire le ménage.
Si demain une pourriture de ce genre à qui tu fais de l'ombre a ce genre de pratique à ton égard et est entendu pour raison x ou y, sur une de tes erreurs par ex. (à moins que tu n'en fasse jamais ;-)) tu en penses quoi ?
Parce que là, sur des cas évidents, nous sommes d'accord.
Quand c'est plus border line, qui a le jugement divin ?
> Après si vous êtes prêt à défendre l'indéfendable...
Je ne pense pas défendre l'indéfendable mais je n'ai pas fait du droit, je ne dis pas la justice, il y a des gens dont c'est le boulot sinon le moindre justicier de quartier demain fera sa loi.
Après que les contrôles ne soient pas assez stricts, qu'il y ait des pourris dans le métier je ne dis pas non, je ne vois pas pourquoi nous y échapperions, aux autorités (in)compétentes de faire le ménage.
12/11/2011 à 19h23
Dudule , j'ai donné plus haut le cas du stomato de ma région qu'en penses tu ? Les conf de sa ville ne font rien , penses tu que je doive aller au charbon à leur place , je suis à 15 bornes ? Tu crois qu'ils me suivront ? Ce mec est archi complet et fait chier tout le monde autour avec des tarifs de malade et un travail de merde , sans compter le sur-équipement des patients que je soupçonne .
Je ne suis pas expert , les conf ne disent rien , les patients non plus , et pour le cas mis en ligne , le stomato en question a fait un chèque à la patiente , fait signer un papier , et basta . Je n'ai plus les termes de la lettre en tête mais , si j'avais rapporté la faille de cette procédure à cette patiente , il était baisé .
De son côté la patiente à laquelle j'ai rendu le sourire , que je trouvais prostrée sur la chaise de la salle d'attente au départ , et que j'ai retrouvé épanouie au dernier rv (c'était un simple stelitte , l'implanto était financièrement impossible) a préféré oublier ce connard .
Résultat : il sera capable de produire X cas de patients très très très satisfaits...surtout aux prix de ses prothèses .
Tu jouerais à Zorro ?
12/11/2011 à 19h40
bill écrivait:
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> Je fais des certificats lors d'un accident du travail, d'un avp...
> Le patient qui me demande un certificat sur des travaux effectués je lui fait un
> devis s'il y a des choses à refaire, je ne suis pas expert devant les tribunaux,
> je ne porte pas de jugement sur ce qui existe.
>
A force de ne pas employer la bonne sémantique, on finit par lire n'importe quoi...
Tu ne fais pas des devis à ton patient !! Tu fais un projet thérapeutique qui peut parfois s'accompagner d'un devis pour des raisons admnistratives (pas médicales).
A partir du moment où tu fais un "devis" à ton patient, c'est que nécessairement (au sens de nécessité) tu as fait un projet de soins.
Pour aboutir à ce projet de soins, il faut nécessairement que tu l'ais fait reposer sur une analyse de la situation. Cette analyse repose sur ta faculté de "jugement". L'action ne permet pas l'exercice du doute et ton choix d'effectuer un "devis" a effacé ce doute. Tu as donc bien usé de ta faculté de "juger", de prendre une décision.
Il n'est donc pas besoin d'être expert pour porter un jugement sur une situation... Tous les praticiens le font quotidiennement.
Ce que tu veux sans doute dire c'est que tu ne souhaites pas établir de lien de causalité... mais personne ne te le demande et cela serait même condamnable effectivement.
Maintenant faire croire, en prenant grossièrement des raccourcis que tu ne donnes pas de justification à un patient à qui tu proposes de reprendre un soin avec un "devis" (donc un reste à charge) quand celui ci t'indique qu'il sort de chez uns de tes confrères est peu crédible.
12/11/2011 à 20h29
dudule ecrivait:Quand tu dis que le fait de faire des constatations négatives peut permettre de déposer plainte au praticien précédent... C'est plus qu'une information, c'est un avis. Ne soyons pas jésuites.
désolé, ce n'est pas un avis c'était un ordre du jour de notre dernier conseil de l'ordre(eh oui!!)
12/11/2011 à 21h13
dudule écrivait:
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> Ce que tu veux sans doute dire c'est que tu ne souhaites pas établir de lien de
> causalité... mais personne ne te le demande et cela serait même condamnable
> effectivement.
Bon, bah alors on est d'accord !
>
> Maintenant faire croire, en prenant grossièrement des raccourcis que tu ne
> donnes pas de justification à un patient à qui tu proposes de reprendre un soin
> avec un "devis" (donc un reste à charge) quand celui ci t'indique qu'il sort de
> chez uns de tes confrères et peu crédible.
Exemple de dialogue récurrent:
- vous avez une infection sous cette dent dévitalisée
- comment est-ce possible ?
- je ne peux pas vous dire, soit les microbes ont été laissés dans les racines lors de la dévitalisation, soit ils sont rentrés après
- mais comment est-ce possible, ça veut dire que le travail a été mal fait ?
- je ne peux pas vous dire
- ah, je vois....
Je n'ai jamais de patient suite à ce dialogue qui m'ait fait part de son intention d'engager des poursuites.
Par contre quand tu mets de l'huile sur le feu, que tu traites le praticien précédent de boucher, d'escroc ou que sais-je encore, le patient est forcément plus remonté.
Question de style...
12/11/2011 à 21h17
aldo74 écrivait:
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> dudule ecrivait:Quand tu dis que le fait de faire des constatations négatives
> peut permettre de déposer plainte au praticien précédent... C'est plus qu'une
> information, c'est un avis. Ne soyons pas jésuites.
> désolé, ce n'est pas un avis c'était un ordre du jour de notre dernier conseil
> de l'ordre(eh oui!!)
Je ne vais pas me permettre de critiquer l'ordre du jour du CO... mais qu'appelez vous des constatations négatives ? Et qu'est-ce qu'une constatation positive ?
C'est un concept flou pour le moins, qu'avez vous voulu dire ?
négatives vis à vis des soins ?
négatives vis à vis du praticien ?
12/11/2011 à 21h28
Le Choixpeau magique écrivait:
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> Question de style...
tu sais perso, je dis à mes patients dans le texte : "On ne change pas des portières de voitures... En médecine tout traitement présente une part d'échec."
Ils le comprennent très bien, nous en sommes d'accord.
Comme bien souvent je pense que nous disons tous quasiment la même chose dans nos posts.
Pour autant je pense que si bien évidemmment dans 99,9% des cas, il n'est pas possible ni utile d'impliquer un praticien... il existe quelques cas récurrents qui dépassent l'entendement !
Ne pas y mettre un terme est je trouve fautif de la part de nos instances ordinales qui le savent très bien.
Les options que je proposerais personnellement. C'est en tout premier lieu une analyse avec le praticien de son activité par 2 confrères experts.
Si l'on considère qu'il y a un problème de qualité, en toute confraternité, il faudrait permettre au praticien d'aller se former pour remettre à jour ces connaissances sans préjuger aucunement de son "honneteté".
Je pense qu'il devrait peut-être exister un fond qui permettent de payer au moins une partie des charges du cabinet pendant ce temps de manque à gagner.
Par suite de quoi, le praticien ne pourra plus prétexter d'une méconnaissance technique et deviendra condamnable si il devait récidiver dans une pratique qui s'éloigne des grands standards (je ne vais même pas jusqu'à parler de digue ou autres techniques...).
Cette attitude aurait le mérite d'être gérée par la profession elle même de façon très confraternelle sans juge, ni risque de sanction mais dans l'intérêt des patients, du praticien et au final de la profession.
12/11/2011 à 21h43
dudule écrivait:
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> Entre celui qui se réjouit d'avoir un confrère à proximité qui ne fait que de la
> merde pour pouvoir se démarquer.
LOL!
Effectivement, heureusement qu'ils sont là ces praticiens à faire merde sur merde... ça me permet de pouvoir me démarquer.
S'il n'y avait que des praticiens médiocres, je serais le plus mauvais, mes rares cas postés en attestent.
J'espère que tu n'utiliseras pas ces cas et mes photos pour "monter" un dossier contre moi!
12/11/2011 à 21h49
dudule écrivait:
ne vais pas me permettre de critiquer l'ordre du jour du CO... mais qu'appelez vous des constatations négatives ? Et qu'est-ce qu'une constatation positive ?
personne n'a jamais parlé de constatation négative...à part toi...
12/11/2011 à 21h53
Le Choixpeau magique écrivait:
------------------------------
>
> Exemple de dialogue récurrent:
> - vous avez une infection sous cette dent dévitalisée
> - comment est-ce possible ?
> - je ne peux pas vous dire, soit les microbes ont été laissés dans les racines
> lors de la dévitalisation, soit ils sont rentrés après
> - mais comment est-ce possible, ça veut dire que le travail a été mal fait ?
> - je ne peux pas vous dire
> - ah, je vois....
>
Tu as oublié avant le "comment est-ce possible", le "ah mais j'ai pas mal!" plein de suspicion.
Sinon, c'est marrant je dis MOT POUR MOT la même chose.
> Par contre quand tu mets de l'huile sur le feu, que tu traites le praticien
> précédent de boucher, d'escroc ou que sais-je encore, le patient est forcément
> plus remonté.
>
> Question de style...
Je ne crois qu'il y ait beaucoup de praticiens qui traitent les autres de boucher devant le patient.
Cela peut en revanche défouler, entre confrères, d'en insulter un autre, (surtout si ce dernier a beaucoup de succès parce qu'il est "sympa"), mais le faire devant le patient sort clairement du code de déontologie.
Je pense même que cracher son venin sur nonol ou entre nous, dans l'intimité d'une soirée, aide beaucoup à respecter ce code face aux patients...
Un compte-rendu comme celui donné en exemple par dudule est simplement le constat d'une situation à un instant t, sans faute citée, ni causalité entre cette éventuelle faute et le préjudice subi par le patient.
12/11/2011 à 22h00
aldo74 écrivait:
----------------
> personne n'a jamais parlé de constatation négative...à part toi...
aldo74 écrivait:
----------------
> il faut savoir que le praticien mis en cause part des patients au travers d'un
> confrère qui aura fait des constatation négative,ce praticien peut déposer une
> plainte auprès du conseil de l'ordre contre le confrère...
> donc bien s'assurer des dires du patient et des circonstances des traitements
12/11/2011 à 22h07
Voilà un post qui fait echo avec avec ma situation personnelle.
J'ai racheté le cabinet d'un stomato. Le veinard est secteur 2. Il pratique des tarifs élevés qui seraient justifiés pour un travail de qualité. Seulement ses soins tiennent de la mutilation je n'ai clairement jamais vu ça. Les patients ne s'en rende absolument pas compte. Je rachète donc le cabinet, on s'est mis d'accord pour une présentation de patientèle avant son départ. Il ne la fait pas, mais en plus il essaye de bâcler un max d'acte avant de se barrer. Il pose des implants 1 mois avant son départ. A votre avis quel va être la réaction du patient quand je lui dirait que les implants ne sont pas exploitable pour y mettre les couronnes? (Il a la fâcheuse tendance de les poser à sec et je pourrais pas leur dire de revoir le praticien vu qu'il se reconvertie dans un autre secteur ou il pourra moins nuire)
Alors ? Que faire? Je ne vais pas déposer et reposer des implants gratuitement sur des dizaines de patients!
12/11/2011 à 22h14
Björn écrivait:
---------------
> aldo74 écrivait:
> ----------------
> > personne n'a jamais parlé de constatation négative...à part toi...
>
> aldo74 écrivait:
> ----------------
> > il faut savoir que le praticien mis en cause part des patients au travers d'un
> > confrère qui aura fait des constatation négative,ce praticien peut déposer une
> > plainte auprès du conseil de l'ordre contre le confrère...
> > donc bien s'assurer des dires du patient et des circonstances des traitements
+1 bien évidemment.
Relis quand même tes posts avant...
Et sinon ma question reste posée... C'est quoi une constatation négative ?
12/11/2011 à 22h20
chatondecarte écrivait:
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> Alors ? Que faire? Je ne vais pas déposer et reposer des implants gratuitement
> sur des dizaines de patients!
Tu t'en fous, c'est un stomato niark niark niark ;)
12/11/2011 à 22h26
désolé ,je regarde la télé en même temps.
mais je vais donc préciser :
deux confrères différents ont reçu deux patientes (qui devaient se connaitre mais pas précisé) qui venaient de chez le même confrère;
ils ont fait chacun leurs consultes en constatant que les prothèses présentaient des infiltrations et ont donc présentés des plans de traitements en mentionnant qu'il était urgent d'intervenir sous peine de perdre les dents.le praticien qui suivaient les patientes à donc reçu des courriers de la part des patientes disant que le travail avait été mal fait ,devis des deux praticiens à l'appui.
plus courriers envoyés au conseil de l'ordre avec demande de
dédommagement envers le praticien.
résultat:
le praticien en cause à déposé plainte contre les deux confrères pour attitude anti-confraternelle.
résultat:obligation de conciliation entre les trois praticiens.et galère
enfin mon avis perso: je n'aurais pas reçu la plainte car effectivement il y a des toxiques,mais sans plaintes des patients difficiles d'agir car il faut savoir que le conseil de l'ordre ne peut donner aucun avis technique et seule l'expertise permet d'agir à posteriori.!!
12/11/2011 à 22h34
chaton de carte ecrivait:, mais en plus il essaye de bâcler un max d'acte avant de se barrer. Il pose des implants 1 mois avant son départ. A votre avis quel va être la réaction du patient quand je lui dirait que les implants ne sont pas exploitable pour y mettre les couronnes? (Il a la fâcheuse tendance de les poser à sec et je pourrais pas leur dire de revoir le praticien vu qu'il se reconvertie dans un autre secteur ou il pourra moins nuire)
Alors ? Que faire? Je ne vais pas déposer et reposer des implants gratuitement sur des dizaines de patients!
si tu as des problèmes prothétique avec les implants posés à l'arrache et que tu souhaite épargner tes patients tu trouvera peut-être des solutions prothétiques auprès d'Alkom digital grâce à leur technique d'usinage sur toute marque d'implant.
12/11/2011 à 22h38
aldo74 écrivait:
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> désolé ,je regarde la télé en même temps.
T'as le droit ;+)
> résultat:
> le praticien en cause à déposé plainte contre les deux confrères pour attitude
> anti-confraternelle.
> résultat:obligation de conciliation entre les trois praticiens.et galère
Si le praticien qui a porté plainte n'est pas dans son droit, c'est clairement une procédure abusive.
Si c'était moi, je n'hésiterai pas à l'attaquer pour cela au civil et à l'ordre...
Faut pas quand même pas pousser mémé aux orties.
> enfin mon avis perso: je n'aurais pas reçu la plainte car effectivement il y a
> des toxiques,mais sans plaintes des patients difficiles d'agir car il faut
> savoir que le conseil de l'ordre ne peut donner aucun avis technique et seule
> l'expertise permet d'agir à posteriori.!!
Ca c'est vraie question de fond. Le conseil de l'ordre peut-il seul se saisir du problème sans plainte de patient ? Est-ce une procédure réservée à l'ARH-ARS ?
En médecine si l'on constate un manquement que l'on juge grave, on peut demander au CO de nommer 3 experts qui vont juger si le praticien peut continuer à exercer. C'est bien sur très rarement fait mais les cas graves ne sont pas légions non plus.
12/11/2011 à 22h41
Et pour illustrer mes propos voici quelques photos issus du book of horror que je suis en train de me constituer.
Quand vous tombé là-dessus, quelle est votre réaction? Et surtout quand ça a été commis dans votre propre cabinet pour une somme indécente. Le patient vous demande de finir le travail alors qu'il a déjà dépenser une fortune pour ce résultat. Et il faut prendre en compte le fait que des patients dans cet état j'en ai des dizaines elle que le gars qui a fait ça n'a en aucun cas l'intention de rembourser quoi que ce soit.
Vous voyez, on est loin du niti pété ou de la couronne débordante... Et le monsieur est expert devant les tribunaux...