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Comment s'en sortir la tete haute?
18/02/2012 à 00h33
Décidément il y en a qui ne comprennent rien à rien et qui interprètent uniquement comme ils ont envie de comprendre.
J'ai simplement voulu expliquer que j'ai crée il n'y a pas si longtemps que ça et qu'on peut encore le faire et qu'on peut s'en sortir.
Mais reste dans ta merde, les vieux sont tous des cons et les jeunes sont tous supers
o⅁ pnɐuɹ∀ écrivait:
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> Tout ne va pas si mal, la preuve, il y a des anciens qui s'en sortent, les
> jeunes peuvent donc crever.
>
> Le problème vient des jeunes et évidemment pas de ce système de rémunération
> chaque année plus humiliant. Inutile de se révolter, courbons simplement
> l'échine.
>
> Mais réconfortez-vous la situation sera pire comme d'habitude d'année en année,
> et dans vingt ans, quand vous gagnerez deux smic pour vouloir continuer à
> travailler proprement, vous remonterez les bretelles des jeunes au RSA, tu sais,
> c'était dur à mon époque aussi, le problème vient de toi et de ta gourmandise,
> forme-toi, organise-toi mieux et tout ira bien, vous vous sentirez heureux de
> faire la morale aux jeunes et de réussir, vous.
>
> On a la profession qu'on mérite après tout.
>
> --
> Quand Eugénol a exclu Narik, Eugénol a perdu un peu plus que Narik.
18/02/2012 à 00h37
Tu as raison, mais quand on voit les post sur les collaborateurs, où certains (pas tous heureusement) pensent que la collaboration ça ne sert qu'au titulaire pour exploiter le malheureux jeune.
Moi aussi j'ai beaucoup appris chez des anciens par une sorte de compagnonnage qui était super, et que j'ai reproduit plus tard avec des collaborateurs (que j'exploitais honteusement).
Alors ceux qui se plaignent continuez, installez vous dans des zones saturées, directement en sortant de la fac, et continuez à vous lamenter parce que ça ne marche pas
Marc Apap écrivait:
-------------------
> Très franchement, je ne connais que deux choses pour se former : faire de
> l'enseignement et travailler chez des praticiens valables pendant assez
> longtemps.
> Ca vaut aussi bien pour les aspects techniques que relationnels avec les
> patients.
> Si je n'avais pas fait ça, je serais sans doute bien plus riche, mais je n'ose
> pas imaginer la manière dont je travaillerais.
18/02/2012 à 00h42
maz écrivait:
-------------
> on parle beaucoup de grandes idée et de grands mots : organisation,
> communication et tout ça, mais ça manque d'exemples pratiques
>
> c'est pourquoi j'ai bien apprécié ton témoignage fred
>
> de mon coté, j'ai racheté en juillet 2007 pas cher du tout une petite patientèle
> de quartier, à un dentiste qui avait le malheur de très bien travailler et de
> faire chier ses patients pour qu'ils brossent bien, du coup, pas des masses de
> boulot, et pas des masses de nouveaux patients
POUR MOI CE N EST VRAIMENT PAS INCOMPATIBLE
> ça a démarré lentement
> 2008 correct, engueulades de pire en pire avec l'ancienne assistante que j'avais
> gardé, on a frôlé les prudhommes pour finir par faire une rupture
> conventionnelle in extremis
J AI CONNU AUSSI MAIS JE N AI PAS EVITER LES PRUD'HOMMES ET CA A FAIT MAL, NE JAMAIS RACHETER AVEC DU PERSONNEL
> 2009 ça baisse,
> 2010 je vois que ça remonte pas, du coup je cherche effectivement une solution,
> et je rachète une seconde patientèle et je déménage en septembre 2010
> 2011 une année mieux, mais beaucoup de boulot fait sur les "déçus" de mon
> nouveau prédécesseur qui sont arrivé très vite après le rachat, et ça se calme
> depuis
>
> je vais bien voir en 2012, j'évolue en communication, j'ai pris une assistante
> conseil et je n'ai plus d'AD et en suis très content ...
> je viens encore de changer des choses sur la façon de faire les plan de ttt en
> fonction des patients ... bref, je pars du principe que je tente des choses, et
> que si ça marche pas je change, je fais autrement, j'essaie de me remettre en
> question, de garder le moral et l'optimisme !
C EST LA SEULE FACON SAINE DE REAGIR ET DE S'EN SORTIR TU ES SUR LA BONNE VOIE
CE QUI DOIT AUGMENTER C EST LE NOMBRE DE PATIENTS ADRESSES PAR D AUTRES SINON TU AS UN PETIT SOUCI DE COM.CE SONT TES PATIENTS SATISFAITS TES MEILLEURS POURVOYEURS DE NOUVEAUX
>
> et sur ce, si j'avais pas mes bébés qui dorment à coté, j'irais bien me mettre
> un "achilles last stand" à fond !
FAIS LEUR LA BISE AUX PETITS
18/02/2012 à 00h45
Parce que tu penses que maintenant on peut se permettre de s'installer les doigts dans le nez n'importe où?
T'a sraté un truc, j'ai pas dit que la période était facile, j'ai dit qu'on pouvait s'en sortir, mais évidemment faut peut-être réfléchir un minimum à l'endroit où s'installer
kingofdogs écrivait:
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>
> > Je suis donc reparti de moins zéro en 2002, donc c'était pas avant guerre
> !!!!!!
>
> 2002 2012, même combat, même contexte! Ca a été la pire des décennies dans tous
> les domaines en France!
> Comment un jeune peut-il se lancer aujourd'hui (il est impensable d'être plus
> cher qu'un voisin vieux...c'est pas crédible)? A moins d'être comme Tapavum€cl€
> en zone de très faible démographie.
>
> Ne parlons pas de la situation qu'ils auront les jeunes à gérer dans 10 ans
> (voire 5 d'ailleurs au rythme où ça va.)
>
> On se demande pourquoi ils vont dans les centres mutualistes...
18/02/2012 à 01h34
Hehehe tu sembles énervé. Je comprends ce que tu dis et où tu veux en venir, un message d'espoir en bref. Je te réponds juste que de toute évidence, il est beaucoup, mais alors beaucoup, plus dur de s'installer aujourd'hui qu'il y a ne serait-ce que 5 ans, et au rythme où ça va c'est à se demander si on pourra rembourser le crédit de 20 à 25 ans que l'on doit contracter pour ce faire. Dans 10 ans on ne sait pas si l'on pourra toujours être rentable. La part de risque est devenue énorme. Bien sûr on peut s'en sortir, et certains mieux que d'autres, mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? C'est le où justement qui me taraude, et la réponse semble être "ailleurs, n'importe où, mais ailleurs, a l'air mieux qu'ici".
18/02/2012 à 02h07
Oui c'est vrai que ça m'énerve un peu, oui tout est plus dur, et pour tout le monde, qu'il y a dix ans
Je continue à emprunter pourtant et aller de l'avant
On fait quoi?
on se tire une balle.
Aller ailleurs, je t'avouerai qu'il y a 10 ans j'ai hésité avec l'Espagne, pas eu tort de rester ici en fait !!!
Oui l'avenir est flippant, bien sûr.
Qu'il soit plus dur de s'installer maintenant qu'il y a 5 ans j'en suis pas vraiment convaincu. Faut pas se planter c'est sûr, mais il y a vraiment des coins où la démographie est nettement plus favorable qu'il y a 20 ans.
Toute la société en est là, toute l'Europe, les Etats Unis aussi, et alors, on fait quoi?
J'ai vraiment des copains jeunes (pour moi, c'est à dire la quarantaine) qui cartonnent comme des malades, qui transfèrent dans des 200 m² (3 en même temps par hasard)en faisant de superbes cabinets, et ça marche. Ils s'adaptent et foncent. C'est sûr faut pas se rater, mais qui ne tente rien.......
J'ai encore plus de 10 ans d'emprunts , je ne sais pas non plus où on en sera, et même si je ne serai pas trop gâteux pour bosser.Et j'envisage l'année prochaine de gros travaux dans le cabinet.
Et crois moi les banquiers sur un dossier qui tient la route, ils prêtent je ne parle pas pour moi qui a un petit poids à ma banque (tout petit mais ça aide quand même), je parle pour les jeunes.
Ne vous laissez pas démoraliser, par tout ce que vous entendez autour de vous, adaptez vous, réagissez.
Ce sont les petits cabinets sans matériel, sans personnel, qui auront le plus de al à s'en sortir, pas les autres.
Moi aussi quand je regarde tout ce qui se passe autour, que j'écoute les infos, j'aurais envie d'arrêter, mais je n epeux pas de toutes façons, vu ce que je me suis mis sur le dos, et puis ça repart, et je continue ce boulot que j'adore.
kingofdogs écrivait:
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> Hehehe tu sembles énervé. Je comprends ce que tu dis et où tu veux en venir, un
> message d'espoir en bref. Je te réponds juste que de toute évidence, il est
> beaucoup, mais alors beaucoup, plus dur de s'installer aujourd'hui qu'il y a ne
> serait-ce que 5 ans, et au rythme où ça va c'est à se demander si on pourra
> rembourser le crédit de 20 à 25 ans que l'on doit contracter pour ce faire. Dans
> 10 ans on ne sait pas si l'on pourra toujours être rentable. La part de risque
> est devenue énorme. Bien sûr on peut s'en sortir, et certains mieux que
> d'autres, mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? C'est le où justement
> qui me taraude, et la réponse semble être "ailleurs, n'importe où, mais
> ailleurs, a l'air mieux qu'ici".
18/02/2012 à 03h05
Je ne sais pas s'ils sont jeunes ou vieux mais nos vrais ennemis ils sont là:
www.soins-dentaires-etranger.com
Allez sur le forum et vous verrez les gars se donner le truc pour se faire rembourser leurs soins par la sécu française, celle qui n'a pas d'argent pour le dentaire... en France
Si vous avez envie de vous défouler...
18/02/2012 à 03h08
Là et ailleurs (Steichen et compagnie) et c'est pas fini, mais tout le monde ne va pas là et ce ne sont pas franchement les patients les plus intéressants.
18/02/2012 à 04h55
Fred, permets-moi de te poser une question : es-tu à la Cnsd?
Rarement un message d'espoir et d'encouragement en a si peu donnés, et ce n'est ni le ton aigri ni le message de clichés (cabinets de 200 m²) ni encore les les lieux communs (s'installer dans des zones peu denses) qui changent la donne.
Ce ne sont pas les formations qui ont donné à nos confrères du syndicat majoritaire des revenus intéressants, mais l'application des techniques d'il y a 40 ans saupoudrées de formations HN, paro et implanto. Les formations c'est bien pour notre plaisir personnel, le goût de l'amélioration permanente et la qualité de soins qu'on désire apporter à nos patients.
Être au top au niveau du matériel et du personnel au cabinet c'est-à-dire investir et gonfler ses charges a deux conséquences : augmenter les rentrées (et pas du tout obligatoirement le bénéfice) et rendre délicat à atteindre le point d'équilibre. C'est un conseil pour des praticiens à l'équilibre financier précaire qui est aussi bon que de jouer à la roulette russe, le gain envisageable est aussi important que les conséquences peuvent être dramatiques.
La pratique du compagnonnage est très bonne mais j'ignore ce qui sont les plus nombreux : les titulaires qui le proposent ou les collaborateurs aux dents longues ? L'avidité n'a jamais eu d'âge. Quant aux collaborateurs qui se sentent exploités, ils le sont mais ils font un mauvais diagnostic sur leur auteur qui n'est pas le titulaire mais le cadre conventionnel dont on ne peut sortir pour cause de monopole.
Ma situation : 40 ans, création dans une zone médicalement sous-dotée bien que francilienne (le 9³ ça n'attire pas), zone fiscalement semi-intéressante (ZUS), 15 à 20% de Cmu et des salariés qui ne sont pas tous smicards, l'agenda a toujours été plein à en moyenne une semaine, loyer modéré 1300€ correspondant au crédit immobilier, 85 m² exploités aux deux tiers, pano et fauteuil d'occasion. Pas d'assistante à part ma femme les 9 premiers mois et qui s'occupent encore du standard téléphonique, de la gestion de l'agenda et de la gestion tout court. Formation continue, taux d'acceptation prothétique correct, des soins de paro et une qualité de travail recherchée à chaque fois. Ma seule compromission est d'opter à bénéfice médical équivalent pour des solutions rentables ou juteuses selon les termes de Marc plutôt que des solutions qui coûtent du pognon : inlays plutôt que restaurations directes, le goût de la merde qu'il évoquait avec tant de délicatesse.
Ergonomie pas au top ce qu'a pu constater Marc qui a eu l'extrême amabilité de venir me rendre visite, elle doit grever mon rendement total de 10 à 20% grand maximum, on ne peut tout-de-même pas l'accuser de tous les maux
On ne peut pas vraiment affirmer que les indicateurs objectifs sont au rouge, les indicateurs financiers sont par contre à l'orange : 120 k€ conformes à la moyenne basse du plan de financement, 2000 € de salaire versé (Sel), bilan négatif; si j'avais intégré une provision pour les charges encourues, j'aurais pu prétendre au SMIC. Du fait que je vais devoir rembourser tous les avantages Robien de ce qui était un investissement locatif, le bilan net personnel est au niveau du RSA, j'aurais pu prétendre à la Cmu finalement. Je précise que j'ai déjà fait dans le passé de la dentisterie Cnsd CCM-IC à tour de bras et que je m'en sortais financièrement très bien, qui sait, j'aurais pu finir syndicaliste chez Lherron. Mais j'ai trouvé cette forme d'exercice intellectuellement peu intéressante et moralement discutable, c'est mon péché de vanité.
La remise en question personnelle est certes nécessaire mais la transformer en solution à tous les problèmes est une forfaiture intellectuelle. Les traitements prothétiques qui sont à un tarif normal sur une base comparative occidentale parviennent chaque année de moins en moins à équilibrer la majeure partie du temps de travail consacrée à des traitements conservateurs qui sont sur une base tarifaire sub-saharienne.
C'est le seul problème et seule la disparition de l'opposabilité le résoudra. On va faire éclater ce système inique malgré la résignation coupable de 51% de nos confrères. Heureusement ces derniers défenseurs de la dentisterie antique disparaitront peu à peu en s'effaçant de la vie active. La santé publique en souffrira mais la responsabilité des pouvoirs publics est totale dans le domaine de la santé dentaire qu'ils ont depuis longtemps abandonné. Ce n'est sûrement pas à ceux qui assurent ce travail de santé d'en assumer le coût au péril de leur situation personnelle.
Vouloir donner de l'espoir en souhaitant à ces interlocuteurs de rester dans la merde si ils ne suivent pas la recette miracle qui est proposée relève non seulement de l'aigreur et de la perfidie mais aussi du mépris pour ceux qui sont dans une difficulté en plus déjà traversée.
--
Quand Eugénol a exclu Narik, Eugénol a perdu un peu plus que Narik.
18/02/2012 à 08h10
D'autant que la CNSD n'est pas responsable de l'avancée majeure de la NGAP qui a propulsé la dentisterie française dans le 21 eme siècle : l'inlay core. C'est l'ujcd.
Mais il a raison sur un point : il faut s'adapter et investir dans des porte-empreintes en papier pour mordu.)
18/02/2012 à 10h16
Il est clair que Fred doit en fait s'appeler Thierry, celui grâce à qui, et à ses écrits méprisants pour les jeunes et leur avenir, m'a fait prendre conscience que la cnsd n'était pas l'ami des jeunes confrères.
Au fait,Fred, combien payais-tu à l'année de CARCD lorsque tu avais 30 ans ? Combien de retraite vas-tu avoir mensuellement? Combien de revenus complémentaires vas-tu tirer de tes capitaux acquis (vente cabinet/maisons et apparts en locations/placements financiers)?
Si tu obtiens encore des crédits, malgré ton âge, c'est peut-être parce que tu peux offrir des gages, qui ne sont pas tirés de ton travail alors que les plus jeunes, pour peu que papa et maman ne puissent pas se porter caution, et bien bon courage.
C'est pour cela, que si cela continue comme cela, sur l'autoroute de la cnsd, Play steichon n'aura plus qu'à installer des péages!
18/02/2012 à 13h46
Mes petits loups, non seulement je suis FSDL mais en plus DSI, et je fais ce que je peux pour faire bouger le mammouth, mais en attendant je m'adapte.
Simplement de voir des jeunes comme vous penser ce que vous pensez ça m'attriste.
Mes placements financiers, j'ai déjà expliqué que j'ai bu le bouillon il y a un peu plus de 10 ans, alors en 10 ans en investissant un max dans le cabinet, je n'en ai pas beaucoup de côté.Ca ne fait que trois ans que j'ai investi sérieusement pour la retraite (que je paie comme toi au passage). Quant au banquier j'ai bien dit que j'avais une toute petite position qui pouvait 'aider c'est sûr et que je les intéresse, mais je dis aussi que des jeunes qui débutent si le projet est bien ficelé, ils suivent. (j'en ai plusieurs exemples concrets)
Je n'ai jamais été méprisant "pour les jeunes", mais pour ceux qui m'ont agressé.Et surtout pour ceux qui pensent que bien gagner sa vie maintenant c'est forcément louche et qu'on bosse mal,genre "je suis tellement bon que je ne peux pas gagner d'argent dans ce système pourri", ça ça me gonfle c'est vrai
Je dois très mal me faire comprendre.
Ma retraite, dans 10 ou 15 ans? Tu crois que je peux te dire combien je vais toucher? J'en sais rien, vous encore moins c'est vrai.Quand j'ai débuté la retraite c'était en grande partie la revente de son cabinet, maintenant, ça ne se vend plus, c'est dommage parce que ça fait une sacré différence, c'est pareil pour vous, mais ça ne sert à rien de se lamenter là dessu, c'est comme ça
dentalproject écrivait:
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> Il est clair que Fred doit en fait s'appeler Thierry, celui grâce à qui, et à
> ses écrits méprisants pour les jeunes et leur avenir, m'a fait prendre
> conscience que la cnsd n'était pas l'ami des jeunes confrères.
> Au fait,Fred, combien payais-tu à l'année de CARCD lorsque tu avais 30 ans ?
> Combien de retraite vas-tu avoir mensuellement? Combien de revenus
> complémentaires vas-tu tirer de tes capitaux acquis (vente cabinet/maisons et
> apparts en locations/placements financiers)?
> Si tu obtiens encore des crédits, malgré ton âge, c'est peut-être parce que tu
> peux offrir des gages, qui ne sont pas tirés de ton travail alors que les plus
> jeunes, pour peu que papa et maman ne puissent pas se porter caution, et bien
> bon courage.
> C'est pour cela, que si cela continue comme cela, sur l'autoroute de la cnsd,
> Play steichon n'aura plus qu'à installer des péages!
18/02/2012 à 13h54
En 93 si papa maman ne s'étaient pas porté caution, les malheureux 60 000 euros nécessaires à mon installation (création) auraient été quasi impossibles à obtenir.
Maintenant le banquier me mange dans la main au point de m'avoir autorisé à emprunter 25 fois plus, de sacrés enfoirés ! Rares étaient les cabinets à vendre d'ou la création.
la vente d'un cabinet sert tout juste à payer ir, carcd, urssaf de la dernière année d'exercice, ce n'est pas un plus pour la retraite.
18/02/2012 à 14h09
o⅁ pnɐuɹ∀ écrivait:
-------------------
> Fred, permets-moi de te poser une question : es-tu à la Cnsd?
>
J AI DEJA REPONDU
> Rarement un message d'espoir et d'encouragement en a si peu donnés, et ce n'est
> ni le ton aigri ni le message de clichés (cabinets de 200 m²) ni encore les les
> lieux communs (s'installer dans des zones peu denses) qui changent la donne.
LES LIEUX COMMUNS QU IL FAUT S INSTALLER EN ZONE FAVORABLE???? IL Y EN A BEAUCOUP QUI NE RESPECTENT MEME PAS CA ET S ETONNENT APRES D AVOIR DU MAL
> Ce ne sont pas les formations qui ont donné à nos confrères du syndicat
J AI ETE CNSD UN AN EN SORTANT DE FAC C ETAIT UN PEU LE PARCOURS OOBLIGE A L EPOQUE AVEC L AGA EN MEME TEMPS ET J EN SUIS PARTI AUSSITOT CA ME DEPLAISAIT DEJA BEAUCOUP
> majoritaire des revenus intéressants, mais l'application des techniques d'il y a
> 40 ans saupoudrées de formations HN, paro et implanto. Les formations c'est bien
> pour notre plaisir personnel, le goût de l'amélioration permanente et la qualité
> de soins qu'on désire apporter à nos patients.
LES FORMATIONS MOI JE LES FAIS D ABORD PARCE QUE J AIME CA ENSUITE POUR ESSAYER SANS CESSE DE M AMELIORER PARCE QUE JE SAIS QUE JE N'ARRIVERAI JAMAIS A LA CHEVILLE DE CERTAINS SUPER PROS QUI ME FONT REVER MAIS JE ME DONNE POUR PROGRESSER C EST TOUT
> Être au top au niveau du matériel et du personnel au cabinet c'est-à-dire
> investir et gonfler ses charges a deux conséquences : augmenter les rentrées (et
> pas du tout obligatoirement le bénéfice) et rendre délicat à atteindre le point
> d'équilibre. C'est un conseil pour des praticiens à l'équilibre financier
> précaire qui est aussi bon que de jouer à la roulette russe, le gain
> envisageable est aussi important que les conséquences peuvent être dramatiques.
LES INVESTISSEMENTS CE N EST PAS DE LA ROULETTE RUSSE NON PAS DU TOUT CA SE REFLECHIT CA SE PREPARE CA NE DOIT PAS ETRE UN COUP DE TETE ET UN CABINET QUI N'INVESTIT PAS A PEU DE CHANCES DE FONCTIONNER CORRECTEMENT COMME TOUTE ENTREPRISE
> La pratique du compagnonnage est très bonne mais j'ignore ce qui sont les plus
> nombreux : les titulaires qui le proposent ou les collaborateurs aux dents
> longues ? L'avidité n'a jamais eu d'âge. Quant aux collaborateurs qui se sentent
> exploités, ils le sont mais ils font un mauvais diagnostic sur leur auteur qui
> n'est pas le titulaire mais le cadre conventionnel dont on ne peut sortir pour
> cause de monopole.
IL Y A DES ENFOIRES PARTOUT JEUNES OU VIEUX MAIS SI TU VIS EN NE VOYANT QUE CA ET QUE TU NE CROIS PAS QU IL Y ADES FOIS DES GENS ANIMES PAR AUTRE CHOSE COMME TRANSMETTRE SON EXPERIENCE ET PARTAGER TU FINIRAS AIGRI ET C EST DOMMAGE C EST COMME EN AMOUR QUAND ON S EST FAIT LARGUER!!!
>
> Ma situation : 40 ans, création dans une zone médicalement sous-dotée bien que
> francilienne (le 9³ ça n'attire pas), zone fiscalement semi-intéressante (ZUS),
PERSONNELLEMENT SI JE VEUX FAIRE UUN TRAVAIL QUI ME CONVIENNE JE NE VAIS PAS ALLER DANS UNE ZONE A MAJORITE CMU ET INTERESSANTE FINANCIEREMENT ON SAIT TOUS QU AVEC UN PEU CE DMU CA VA MAIS AVEC BEAUCOUP FAIRE UN TRAVAIL DE QUALITE ET RENTABLE C EST IMPOSSIBLE. ON SAIT AUSSI QU EN FRANCE LES PLUS GROS CA SONT FAITS PAR DES SPECIALISTES CMU MAIS C EST UNE AUTRE HISTOIRE!!!
> 15 à 20% de Cmu et des salariés qui ne sont pas tous smicards, l'agenda a
> toujours été plein à en moyenne une semaine, loyer modéré 1300€ correspondant au
> crédit immobilier, 85 m² exploités aux deux tiers, pano et fauteuil d'occasion.
> Pas d'assistante à part ma femme les 9 premiers mois et qui s'occupent encore du
> standard téléphonique, de la gestion de l'agenda et de la gestion tout court.
> Formation continue, taux d'acceptation prothétique correct, des soins de paro et
> une qualité de travail recherchée à chaque fois. Ma seule compromission est
> d'opter à bénéfice médical équivalent pour des solutions rentables ou juteuses
> selon les termes de Marc plutôt que des solutions qui coûtent du pognon : inlays
> plutôt que restaurations directes, le goût de la merde qu'il évoquait avec tant
> de délicatesse.
> Ergonomie pas au top ce qu'a pu constater Marc qui a eu l'extrême amabilité de
> venir me rendre visite, elle doit grever mon rendement total de 10 à 20% grand
> maximum, on ne peut tout-de-même pas l'accuser de tous les maux
JE COMPRENDS QU AVEC 15 A 20% DE CMU ET TON ENVIE DE FAIRE DU BON TRAVAIL CA COINCE JE PENSE QUE DANS CES CONDITIONS C EST VRAIMENT DIFFICILE D ETRE RENTABLE MAIS ON NE T A PAS FORCE A T INSTALLER LA
PEUT ETRE QU IL TE FAUDRAIT UN AUTRE TYPE DE CLIENTELE
JE NE SAIS PLUS A COMBIEN EST LA MOYENNE NATIONALE DE CMU DANS LES CABINETS DANS MON DEPARTEMENT C EST 5%
15 a 20% C EST ENORME ET BIEN BOSSER DANS CES CONDITIONS EN GAGNANT BIEN SA VIE JE SAIS COMBIEN C EST DUR (je me suis ramassé en arrivant ici en rachetant un cabinet qui avait 30% de CMU J AI ESSAYE DE MAINTENIR UNE QUALITE ME CORRESPONDANT (JE NE SUIS PAS LE MEILLEUR MAIS JE M APPLIQUE) ET JE ME SUIS VAUTRE
MAIS C ETAIT MA FAUTE J AVAIS QU A MIEUX REFLECHIR AVANT DE RACHETER (cher) CE CABINET
PERSONNE NE T A OBLIGE A TINSTALLER LA
> On ne peut pas vraiment affirmer que les indicateurs objectifs sont au rouge,
> les indicateurs financiers sont par contre à l'orange : 120 k€ conformes à la
> moyenne basse du plan de financement, 2000 € de salaire versé (Sel), bilan
> négatif; si j'avais intégré une provision pour les charges encourues, j'aurais
> pu prétendre au SMIC. Du fait que je vais devoir rembourser tous les avantages
> Robien de ce qui était un investissement locatif, le bilan net personnel est au
> niveau du RSA, j'aurais pu prétendre à la Cmu finalement. Je précise que j'ai
> déjà fait dans le passé de la dentisterie Cnsd CCM-IC à tour de bras et que je
> m'en sortais financièrement très bien, qui sait, j'aurais pu finir syndicaliste
> chez Lherron. Mais j'ai trouvé cette forme d'exercice intellectuellement peu
> intéressante et moralement discutable, c'est mon péché de vanité.
>
> La remise en question personnelle est certes nécessaire mais la transformer en
> solution à tous les problèmes est une forfaiture intellectuelle. Les traitements
> prothétiques qui sont à un tarif normal sur une base comparative occidentale
> parviennent chaque année de moins en moins à équilibrer la majeure partie du
> temps de travail consacrée à des traitements conservateurs qui sont sur une base
> tarifaire sub-saharienne.
>
> C'est le seul problème et seule la disparition de l'opposabilité le résoudra. On
> va faire éclater ce système inique malgré la résignation coupable de 51% de nos
> confrères. Heureusement ces derniers défenseurs de la dentisterie antique
JE NE SUIS PAS DU TOUT DE CE COTE LA
> disparaitront peu à peu en s'effaçant de la vie active. La santé publique en
> souffrira mais la responsabilité des pouvoirs publics est totale dans le domaine
> de la santé dentaire qu'ils ont depuis longtemps abandonné. Ce n'est sûrement
> pas à ceux qui assurent ce travail de santé d'en assumer le coût au péril de
> leur situation personnelle.
JE SUIS TOUT A FAIT D ACCORD AVEC TOI
>
> Vouloir donner de l'espoir en souhaitant à ces interlocuteurs de rester dans la
> merde si ils ne suivent pas la recette miracle qui est proposée relève non
> seulement de l'aigreur et de la perfidie mais aussi du mépris pour ceux qui sont
> dans une difficulté en plus déjà traversée.
TU NE M AS VRAIMENT PAS COMPRIS MAIS PEUT ETRE JE M EXPRIME LA
SI JE PERSISTE SUR CE POST A ME FAIRE TRAITER DE VIEUX CON REAC ET CNSD C EST PARCE QUE CA ME TOUCHE ENORMEMENT DE VOIR DES JEUNES COMME VOUS SOUFFRIR ALORS QUE VOUS VOULEZ BOSSER BIEN C EST TOUT IL N Y A LA AUCUN MEPRIS
MAIS QUAND J ENTENDS JE ME SUIS INSTALLE PORU DES AVANTAGES FISCAUX DANS UN COIN OU J AI 15 A 20% DE CMU JE VEUX FAIRE DU BON BOULOT ET JE NE M EN SORS PAS JE ME DIS QU UNE PARTIE DE LA SOLUTION AURAIT PEUT ETRE ETE DE T INSTALLER AILLEURS
>
> --
> Quand Eugénol a exclu Narik, Eugénol a perdu un peu plus que Narik.
18/02/2012 à 14h25
En 90 quand j'ai repris le cabinet où je suis encore aujourd'hui, beaucoup de banques demandaient des cautions ( même créfident acoquiné avec la CNSD!),puis j'en ai trouvé une qui m'a financé 100% sans caution, il valait mieux puisque la retraite de mes parents ne couvrait même pas ma mensualité du crédit.
En ce temps là un cabinet se vendait 2/3 à une annuité de CA, aujourd'hui un cabinet même donné souvent ne trouve pas preneur. Les temps n'ont pas été non plus très roses pour nous les vieux ( au fait vieux pour vous les jeunes c'est à partir de 50 ans ??), je me souviens au début la banque m'appelait presque tous les jours pour savoir quand j'allais combler mon découvert, puis petit à petit on s'en est sorti, parfois en changeant de stratégie. Les "jeunes" d'aujourd'hui vous avez la possibilité de reprendre un cabinet pour presque rien, la nomenclature ne vous est pas favorable c'est sûr, mais elle ne l'est pas non plus pour nous, j'ai commencé à bosser peu avant le blocage du SPR. Et quand à imaginer qu'on a les c...s en or, c'est loin d'être le cas, ce n'est que l'année dernière que j'ai investi pour ma retraite, avant je pouvais pas!
18/02/2012 à 14h46
Tout à fait d'accord.
En 1975, les taux d'intérêts étaient de 12 % et l'inflation galopait.
En 1990, les cabinets se vendaient un annuité ou à peine un peu moins
Aujourd'hui, ils sont presque donnés.
Cessez de regretter un passé que vous n'avez pas connu.
18/02/2012 à 15h09
rentabilité à l'époque : + de 60%
rentabilité actuellement : 30%, si tu gères : 35/40%
match nul !
18/02/2012 à 15h56
Marc Apap écrivait:
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> En 1975, les taux d'intérêts étaient de 12 % et l'inflation galopait.
Bah, euh, c'est logique: inflation forte = fort taux d'intérêt (qui compensent en partie l'inflation).
Le problème aujourd'hui, c'est qu'avec la crise, l'inflation galope mais pour que le système financier mondial ne s'écroule pas, les taux d'intérêts doivent être maintenus bas pour créer artificiellement de la croissance.
C'était la réflexion hors-sujet du jour ;)
PS: le sujet est beaucoup plus utile que tu ne le dis Marc, c'est peut-être toujours les mêmes plaintes mais pas toujours les mêmes réponses ce qui est utile pour certains, non ?
18/02/2012 à 16h13
tarski ecrivait:
rentabilité à l'époque : + de 60%
rentabilité actuellement : 30%, si tu gères : 35/40%
à quelle époque 60%?
18/02/2012 à 16h29
je me demande bien pourquoi on se prend la tête sur un truc sur lequel nous ne pouvons strictement rien, et qui ne change rien au problèmes actuels
ça ne nous dis pas comment nous en sortir la tête haute
si nous sommes la profession qui a un des taux de suicide record, c'est bien que c'est pas facile
mais il est clairement possible de très bien réussir dans la vie et réussir sa vie avec ce métier
moins de ouin-ouin, plus de recettes, d'idées, bonnes ou mauvaises, mais des choses dont ont pourrait se dire, tiens, lui il a fait comme ça, peut être que ce point là pourrait me réussir à moi aussi.
c'est pour ça que j'ai bien aimé le témoignage de fred qui montre qu'un simple déménagement à pu lui changer sa vie professionnelle, même si ce n'est pas le but à appliquer pour tout le monde !
18/02/2012 à 16h29
ben à l'époque quoi ! Mon ex-titulaire me disait qu'il faisait facilement 60% de rentabilité dans les années 80.
18/02/2012 à 16h45
pas d'assistante?
pas de chaine d'aseptie?
pas de tri des déchets?
de l'amalgame partout?
parce que pour ma part j'étais déjà à 30% et effectivement mon AGA de l'époque(UJCD)trouvais mes frais élevés ,j'étais un précurseur!!!!
18/02/2012 à 16h47
Jamais eu 40% de rentabilité moi, mais je devais pas être doué
tarski écrivait:
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> rentabilité à l'époque : + de 60%
> rentabilité actuellement : 30%, si tu gères : 35/40%
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> match nul !
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