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Consequences terribles du nomadisme dentaire...
02/10/2015 à 13h14
Bonjour Ameli, quand nous en aurons fini avec le Catholicisme il faudra se pencher sur la race française :))
02/10/2015 à 15h13
vulpi écrivait:
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> Bonjour Ameli, quand nous en aurons fini avec le Catholicisme il faudra se
> pencher sur la race française :))
La race a la même crédibilité que la tradition... Encore que pour la tradition on est dans un doute permanent, et que pour la race, on n'en a pas car on n'est pas incultes.
On aime en causer, mais ça ne va nulle part... et on peut en débattre !
Un truc qui m'amuse, c'est notre nom, qui prétend montrer notre ascendance théorique mais imaginée : les Francs.
Bref, des germains, pas des latins.
La ville Frankfort, en Allemagne, était une ville franque, comme son nom l'indique !
Si on veut conserver notre tradition et notre culture, au nom de notre pays et de son histoire prétendue, on devrait annexer la moitié de l'Allemagne !... et parler le francique comme Charlemagne (francique moyen, comme ma langue de naissance) ou Clovis (bas francique, basé en Hollande) et ne pas parler l'italien ou l'italien devenu "français", qui n'ont jamais été francs (c'est du latin arabisé ou germanisé, bref un mélange, comme nous).
Si on commence à parler de race, de tradition, de religion, on est forcément dans l'approximation, dans l'incertitude ou dans l'artifice. C'est irréel ou carrément inventé, mais il y a de belles idées philosophiques qui peuvent sortir de ces discussions.
02/10/2015 à 17h39
ameli écrivait:
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> Si on commence à parler de race, de tradition, de religion, on est forcément
> dans l'approximation, dans l'incertitude ou dans l'artifice. C'est irréel ou
> carrément inventé, mais il y a de belles idées philosophiques qui peuvent sortir
> de ces discussions.
C'est certain il faut remettre tout à plat. mais laissons la parole à nos 2 derniers ministres de l'education nationale, Ca va mettre d'accord tout le monde :
« Résister, apaiser, unir, fabriquer du commun, opposer les valeurs de la République à la division, c’est la mission de l’École ! » proclamait Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, il y a peu. Son prédécesseur, Vincent Peillon, était plus transparent encore dans son livre intitulé La Révolution française n’est pas terminée (Éditions du Seuil, 2008). Il y appelait l’école, « nouvelle Église », à opérer « ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches prérépublicaines, va s’élever jusqu’à devenir citoyen. » Rien de moins…
Un citoyen nouveau est entrain de naitre. Finies les approximations, on va ranger tout ca façon "jardin à la francaise" ca va etre carré aux petits oignons ! -))))
02/10/2015 à 17h50
ameli écrivait:
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> vulpi écrivait:
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> > Bonjour Ameli, quand nous en aurons fini avec le Catholicisme il faudra se
> > pencher sur la race française :))
>
> La race a la même crédibilité que la tradition... Encore que pour la tradition
> on est dans un doute permanent, et que pour la race, on n'en a pas car on n'est
> pas incultes.
> On aime en causer, mais ça ne va nulle part... et on peut en débattre !
>
et ne pas parler
> l'italien ou l'italien devenu "français", qui n'ont jamais été francs (c'est du
> latin arabisé ou germanisé, bref un mélange, comme nous).
>
Houla! l'italien quesaquo, l’Italie n'existe que depuis 1861, le Piémontais ce n'est pas de l'italien, pas plus que le Sarde ou le Sicilien, arabisés pour les deux derniers effectivement, ancien califats, d'où le statu de la femme et le foulard dans les cheveux, enfin à la campagne.
En revanche culture et tradition catholique romaine, pour les origines, très incertaines because bassin méditerranéen.
03/10/2015 à 15h27
"La race, ce que t'appelles comme ça, c'est seulement ce grand ramassis de miteux de mon genre, chassieux, puceux, transis,qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de le mer. C'est ça la France et puis c'est ça les Français".
Louis-Ferdinand Destouches
Un collègue, médecin, un génie, une âme sombre. Pour les races il avait ses têtes... un génie tout de même, fait ch...
04/10/2015 à 12h45
"une nation ce n'est pas une race ou une religion, une nation c'est des hommes et des femmes qui veulent vivre ensemble"
Voila une définition et un diagnostique, cela me convient.
21/10/2015 à 12h37
La notion de frontière est intéressante. Nous vivons sur un modèle du 19eme siècle, frontières géographiques et/ou militaires c'est à dire facile à tenir.
Modèle abstrait mais qui tenait, dans le piémont, en France comme en Italie, la même langue est parlée, et les habitants sont tous plus ou moins cousins, ce doit être la même chose pour les basques ou les catalans.
Avec les moyens modernes de communication et de transport les cartes sont rebattues.
A Londres, Berlin, Barcelone, on trouve les mêmes personnes, faisant les mêmes choses, pensant les mêmes choses, il y a une sorte de continuum.
Idem pour un immigré de Mantes la jolie, ou de Montpellier, il y a une sorte de cohérence plus importante entre une grande partie d'entre eux, et les gens "du pays", qu'avec un français du fin fond de la creuse, c'est un constat et non un jugement.
Nos grandes villes, votant majoritairement EELV, socialiste, peuplée de bobos aussi ont une sorte de cohérence.
Finalement nous voyons ce créer des territoires avec des populations homogènes d'un point de vue sociologique et culturel, et n'ayant plus grand rapport avec le pays où elles sont. La fin des frontières?
21/10/2015 à 13h18
vulpi écrivait:
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...
> Finalement nous voyons ce créer des territoires avec des populations homogènes
> d'un point de vue sociologique et culturel, et n'ayant plus grand rapport avec
> le pays où elles sont. La fin des frontières?
Exactement ça, Michel Maffesoli l'avait pressenti depuis longtemps déjà mais cela allant à l'encontre de l'Establishment, l'interprétation de ses études ont été pas mal détournées et déformées.
Son travail n'est pas à visée morale, ce sont des études sociologiques, une analyse sur la société émergente
Que cela nous plaise ou pas, derrière la crise, se cache le passage à un autre modèle de civilisation (nouveau paradigme et dépression actuelle dans notre société).
Idées clés :
- harmonie conflictuelle, vivre-ensemble tribal, "nouvelle façon de vivre, que Maffesoli appelle tribale, avec son aspect sauvage, émotionnel, fusionnel, rituel, précaire et changeant"
- une véritable aristocratie du peuple dont le pouvoir économico-politique ne s'était pas soucié contre l'individualisme propre au pouvoir économico-politique et qui date des Lumières
- repli du peuple ne s'intéressant plus à la politique, ne se laissant plus prendre à l'excitation des prochains progrès promis (Par exemple les anaphores "Moi président je ..." et aucune promesse tenue)
- des tribus, précaires, changeantes, très différentes, chaotiques, désordonnées
- La nature comme partenaire et non plus comme objet
- ... tolérance car on n'y peut rien à cet envahissement, à cette prolifération, mais aussi à l'intolérance sinon cet envahissement devient métastasique, cancéreux, mortel, matricide.
- déprimés, par manque de fondation, comme une maison qui s'effondre parce que les parties souterraines n'ont pas été construites solidement ou sont presque inexistantes. Il faut donc renforcer son intériorité et sa vie spirituelle (à ne pas confondre avec religion)