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philo
21/08/2006 à 01h56
bel exemple Amibien! mais il est libre de choisir entre mourir cramé ou défenestré
Comme tu dis,la vie est la plus forte,mais dans ce cas ,c'est plutot la mort!
21/08/2006 à 07h59
peut-être, mais ce comportement nous différencie fortement de celui des poissons rouges pris dans pareille situation
21/08/2006 à 08h56
isaïe !! n'as-tu jamais remarqué qu'un poisson rouge attend tjs les secours, même en habitant au rez-de-chaussée
en cas d'inondation l'étude comportementale est à appréhender différemment
21/08/2006 à 09h14
ce fil est sérieux, arrête tes singeries :)
question suivante et pour se l'être posée, il faut déjà l'être un peu
Z) Qu' est ce qu'un malade ?
21/08/2006 à 10h22
gai-luron Ecrivait:
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> Si on agissait que par raison et pas par instinct,
> cela aurait moins de sel et de coups de folie ou
> coups de coeur.
> Gardons donc un peu "d'animalité".
Ce que tu appelles coup de coeur ou coup de folie participe en fait de l'aveuglement affectif de la conscience par voie de vanité et donc d'exaltation imaginative sur soi-même...
Les fausses joies procurées sont de courte durée et laissent un goût amer en bouche chez la victime tandis qu'elles peuvent susciter l'admiration chez les spectateurs occasionnels, au risque d'élever cette fausse motivation au rang de l'exemple à suivre...
21/08/2006 à 10h33
Parfois l'exaltation nous fait nous depasser, parfois l'amertume n'est pas au RV; parfois elle viendra mais si c'était à refaire on referait tout de la même façon...
Les "chariots de feu" developpe assez bien la problematique de l'exaqltation sous 2 angles differents.
Je cours pour gagner, si je ne gagnes pas je ne cours pas! Si tu ne cours pas tu ne peux pas gagner.
Si personne ne prenait de risque, on serait tous dentistes.
21/08/2006 à 11h26
Amibien Ecrivait:
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> Ce que tu appelles coup de coeur ou coup de folie
> participe en fait de l'aveuglement affectif de la
> conscience par voie de vanité et donc d'exaltation
> imaginative sur soi-même...
la voie de vanité est-elle royale pour les suppositoires ?
-question Z)
vous pouvez prendre l'explication de texte
21/08/2006 à 11h47
Amibien Ecrivait:
> Ce que tu appelles coup de coeur ou coup de folie
> participe en fait de l'aveuglement affectif de la
> conscience par voie de vanité et donc d'exaltation
> imaginative sur soi-même...
>
> Les fausses joies procurées sont de courte durée
> et laissent un goût amer en bouche chez la victime
> tandis qu'elles peuvent susciter l'admiration chez
> les spectateurs occasionnels, au risque d'élever
> cette fausse motivation au rang de l'exemple à
> suivre...
Pas d'accord du tout. Je ne vois de vanité nulle part la dedans et aucun goût amer, même si cela peut arriver. Quant à l'admiration, je ne vois pas pourquoi.
21/08/2006 à 11h56
En rugby, les anglais appelle ça le french flair, et les grands trois- quart centres ont toute mon admiration. A l'egal des + beaux jardins japonais, qui sont une forme minimaliste ( par rapport au jardins à la française ) de demesure ( tant la quete de perfection y est jusqu'au boutiste .)
21/08/2006 à 12h16
Osis Ecrivait:
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> liberté illusion lucidité réalité vérité chemin
> puzzle de la vie... te reconnais-tu ?
Osis, tu as l'art des mots justes !
la liberté est-elle une illusion ? Certains le pensent, moi pas, car je ne suis pas d'une nature pessimiste. Comme d'habitude, lorsque je ne sais répondre, je transforme la question : que serait l'homme et l'humanité s'ils n'étaient pas libre ?
Il en ressort une évidence : l'histoire de l'homme et de l'humanité serait réduite à son histoire naturelle, comme pour n'importe quelle espèce animale. Il n'y aurait plus d'histoire, ni de civilisation, ni de culture, ni de diversité. Nous serions dans le cadre d'une histoire naturelle programmée, et d'évolution des espèces. Or nous sommes une espèce libre, rationnelle, et faillible.
Mais il faut rester lucide. Depuis la naissance de l'individu pendant le siècle des Lumières, nous confondons allègrement l'indépendance et la liberté. Plus grave , nous demandons à la liberté plus que ce qu'elle peut donner. Nous l'avons déifiée.
L'erreur est là : la liberté n'est pas une fin, mais un moyen.
C'est la liberté absolue, sans interdits, donc sans transgression d'interdits possibles, et donc sans remords possibles, qui a créé Auchwitz. Vous avez vu les images du procès de Nuremberg ? Ces types n'avaient aucun regret. La liberté absolue, si on la sépare de la rectitude, de la morale, est une tyrannie.
A la place de la réalité, je choisirais le mot "rationalité", et je le place en amont de la réalité. C'est la rationalité, qui permet l'analyse puis la délibération, puis le choix. C'est la rationalité qui permet d'être libre.
Le rationnel doute de tout. Il se permet de remettre en cause certaines vérités assénées. Et ce n'est qu'après des recherches et donc des erreurs qu'il construit sa propre vérité, qui n'est qu'une étape avant d'en acquérir une autre. Il a son libre arbitre, et sa liberté de penser et de construire. Il se construit sans avoir besoin de béquilles.
Cette recherche patiente, avec ses erreurs, ses hésitations, est un parcours du combattant, un chemin initiatique. L'errance est une condition nécessaire au déroulement normal d'une pensée libre. Un proverbe hassidique dit : ne demande jamais ton chemin à qui le connaît, sinon tu ne pourrais errer.
J'aime bien l'image du puzzle, même si je la trouve très sévère. Le puzzle, une fois terminé donne l'image de la perfection. Une seule erreur et la construction est impossible. Pour terminer le puzzle, c'est la tolérance zéro pour les erreurs. Je préfère l'image de la construction d'un mur. Même si tu trompes un peu dans l'emplacement d'une pierre ou d'une brique, tu as le ciment pour lier le tout et combler les espaces, et l'ensemble tient à peu près debout. Mais je suis sans doute moins exigeant que toi, normal, je suis presque un fonctionnaire.
Mais pourquoi n'as-tu pas toi-même ces observations ? Fainéant ! ;))
21/08/2006 à 12h33
ameli Ecrivait:
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>
> Mais pourquoi n'as-tu pas toi-même ces
> observations ? Fainéant ! ;))
>
>
Tu as inversé 2 pieces,nettes de litotes.
21/08/2006 à 12h42
gai-luron Ecrivait:
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>
> Pas d'accord du tout. Je ne vois de vanité nulle
> part la dedans et aucun goût amer, même si cela
> peut arriver. Quant à l'admiration, je ne vois pas
> pourquoi.
>
>
Plus la vanité est grande moins on la voit
21/08/2006 à 13h50
Si il n'y en pas on ne la voit pas du tout; si elle est gigantesque on ne la voit + du tout; il faut donc s'en remettre à l'instinct qui ne perçoit pas ce genre de choses, sauf s'il y a prejugé et donc pas + de libertés que de beurre en broche....
Je soutient de nouveau la motion Gai-luron.
21/08/2006 à 14h50
Ameli écrivait
A la place de la réalité, je choisirais le mot "rationalité", et je le place en amont de la réalité. C'est la rationalité, qui permet l'analyse puis la délibération, puis le choix. C'est la rationalité qui permet d'être libre.
Sauf ,Ameli, si le raisonnement est basé sur de fausses données,ou un cheminement pour le moins aléatoire
Pour reprendre ton exemple d' Auchwitz,cette horreur est arrivée à la suite d'un "raisonnement,",d'une planification,qui ne laissait pas beaucoup de place au hasard,et qui a eu pour conséquences de voir un fou aller en toute liberté au bout de son raisonnement,qu'il pensait,on peut au moins l'esperer pour lui, être le bon choix
Je trouve donc ton analyse un peu dangereuse,si elle n'est pas appliquée par des idées "saines"
J'aime a penser que la liberté de chacun ne doit pas empieter sur la liberté de l'autre
21/08/2006 à 15h49
annie Ecrivait:
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> Je trouve donc ton analyse un peu dangereuse...
Ce n'est pas mon analyse qui est dangereuse, mais c'est le concept de la liberté quand elle revendique d'être absolue. La liberté absolue n'a aucune limite, sinon elle ne serait pas absolue.
Les concepteurs d'Auchwitz ne se sont imposés aucune limite à leur liberté-folie. Le raisonnement qui a précédé cette décision, quand il n'y a pas de critères moraux ou éthiques, peut-il être qualifié de raisonnable ?
Cet exemple horrible (choisi à dessein) montre aussi la dangerosité du concept de la liberté-adhésion (donc sans réflexion personnelle), car Hitler seul n'était pas dangereux. Le peuple a adhéré à ses idées, sans réfléchir aux conséquences, et applaudissait ses discours de haine avec enthousiasme.
21/08/2006 à 16h07
hallboy Ecrivait:
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> Si il n'y en pas on ne la voit pas du tout; si
> elle est gigantesque on ne la voit + du tout; il
> faut donc s'en remettre à l'instinct qui ne
> perçoit pas ce genre de choses, sauf s'il y a
> prejugé et donc pas + de libertés que de beurre en
> broche....
>
> Je soutient de nouveau la motion Gai-luron.
Pauvre gaillard, croire que la vanité peut être absente de l'équation !!!!! tu as encore beaucoup de chemin à parcourir pour comprendre cette notion de vanité...
21/08/2006 à 16h13
Bien sur qu'elle sera là, , mais a titre individuel elle sera bien dificile a percevoir et à evaluer...
Etre capable d'evaluer soi- même sa propre vanité...
Quelle vanité!
Le Dalai lama peut-etre. Alors, pour les autres....
Ca rend le concept un peu moins operatoire ( IMHO )
21/08/2006 à 17h19
ameli Ecrivait:
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> Les concepteurs d'Auchwitz ne se sont imposés
> aucune limite à leur liberté-folie. Le
> raisonnement qui a précédé cette décision, quand
> il n'y a pas de critères moraux ou éthiques,
> peut-il être qualifié de raisonnable
Evidemment que la liberté absolue,sans tenir compte de l'autre ne peut exister,avec ou sans raisonnement préalable,nous serions dans ce cas que des animaux et encore ils sont qqfs mieux que nous!
La vie en société est obligatoirement composée d'interdits,mais j'en reviens encore à ce postulat,qui ne servent qu'a proteger l'autre de certaines envies malfaisantes
Mais si les contraintes entament les libertés individuelles , la liberté de pensée et d'expression,l'homme normalement constitué et éduqué démocratiquement ne peut le supporter
21/08/2006 à 17h30
Apocalypse now ( ou au coeur des tenebres pour les litteraires) peut être vu sous cet angle: qd il n'y a plus de lois, de limites, la toute puissance est elle encore supportable pour l'individu ? Brando est allé jusqu'au bout de la logique de guerre qui l'animait au départ; jusqu'à l'horreur. Cette toute puissance, qui vide tout de sens, cette absolue solitude au bout d'un parcours Nietzschéen qui conduit à la mort de Dieu lui est insoutenable, c'est pourquoi il demande à etre sacrifié et remplacé.
Martin Sheen qui nous represente fera le sacrifice, mais ne peut aller +loin et repart ( sans espoir pour autant )vers l'humanité en ramenant le jeune fou. Pourriez vous être aussi libres que Kurtz?